Le dévoilement
178 pages
Français

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Le dévoilement , livre ebook

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Description

Artiste célèbre, Maxfield Caswell a disparu.
Trois de ses principaux tableaux ont été sauvagement saccagés et sa maison est
dévastée. Tandis que ses amis le cherchent, sa muse Ava a-t-elle la clé du mystère?
Avant de renoncer à l’espoir d’un amour, il faudra briser des secrets, libérer son esprit
et en payer le prix.
Depuis les grottes du Nouveau-Mexique jusqu’aux rives de Malibu, le voyage de Max
et d’Ava les pousse à tester leurs limites. Alors que sont révélés leur passion et leur
souffrance dans les grandes lignes, leur amour dévorant émergera-t-il des débris?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 31 mai 2018
Nombre de lectures 28
EAN13 9782897861933
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Ruth Clampett
Titre original anglais : Work of Art: The Unveiling
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Kindle Edition
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Sophie Beaume (CPRL)
Révision linguistique : Nicolas Whiting
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Conception de la couverture : Amélie Bourbonnais Surreault
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-191-9
ISBN PDF numérique 978-2-89786-192-6
ISBN ePub 978-2-89786-193-3
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.


Conversion au format ePub par:

www.laburbain.com

À ma mère…
Elle a épousé un artiste, lui a donné son cœur et est restée à ses côtés tandis qu’ils peignaient toutes les couleurs de leur vie ensemble.
Quand j’ai fini d’écrire ce livre, elle a rejoint mon père dans l’au-delà. Il ne fait aucun doute que leur magnifique histoire d’amour se poursuit et qu’à présent, l’univers est la nouvelle toile sur laquelle ils continueront de la peindre.
Ce qu’ils m’ont appris sur l’amour transparaît dans chacune des pages de cette histoire.
Chapitre 1
Merci aux petites amies
« Une œuvre d’art qui n’a pas commencé dans l’émotion n’est pas de l’art. »
~ Paul Cézanne
J ’ouvre ma fenêtre et sors ma tête pour sentir la brise de l’océan. Les cheveux au vent, je prends une profonde inspiration.
— Terre à Ava… À quoi penses-tu, jeune fille ?
Jess me regarde furtivement avant de se concentrer de nouveau sur la route.
— Au fait que j’en ai fini avec les artistes fous.
— Vraiment ? déclare-t-elle d’un air énigmatique.
Je hausse les épaules et dis :
— Je le pense.
— Eh bien, retrouvons-le d’abord, et ensuite, tu décideras.
Le téléphone de Jess sonne.
— C’est un texto de Laura. Peux-tu le lire ?
Je prends son téléphone dans la console de la voiture.
— Elle est déjà au resto et a pris une table.
Jess relâche sa prise sur le volant tout en inspirant profondément.
— D’accord, très bien.
Nous restons silencieuses durant le reste du trajet sur l’autoroute de la côte Pacifique. Le beau temps dément nos humeurs sombres, mais j’espère que nous trouverons quoi faire au sujet de la disparition de Max.
Le Malibu Country 1 Mart n’a rien de campagnard, avec sa concentration de boutiques huppées autour d’un parc luxuriant et sa petite aire de jeux au cœur de Malibu.
Heureusement, Jess et Laura connaissent le propriétaire du restaurant italien, alors Laura nous attend à une table de choix à l‘extérieur, face à l’aire de jeux.
Une fois que nous sommes installées à nos places, mon regard erre. Il y a vraiment des gens intéressants à regarder ici. Des nounous poussent doucement les bébés sur les balançoires tandis que de jolies mamans, assises sur des bancs à proximité, discutent et envoient des textos.
J’imagine que les pères branchés avec leurs jeans déchirés à la mode et leurs lunettes de soleil de type aviateur parlent de leurs voitures et du prix des écoles privées. Les jeunes enfants en costumes de marque courent les uns après les autres dans l’aire de jeux. C’est un autre monde dans Malibu. Malgré tout l’argent et le côté branché, l’atmo­s­phère ici est plus détendue que celle de West Hollywood ou de Beverly Hills.
« Ça doit être l’air de la mer », conclus-je.
C’est un peu ridicule que nous nous trouvions ici alors que nous sommes toutes folles d’inquiétude au sujet de Max. La vue panoramique sur tous ces gens de belle apparence contraste avec nos humeurs sombres et tourmentées, et elle est dure à assumer. Je ne me suis jamais sentie si peu à ma place, et je ne saurais dire si Jess et Laura ressentent la même chose ou si elles sont tout simplement trop ébranlées pour savoir comment elles se sentent.
Après avoir jeté un œil au menu, j’enveloppe ma taille de mes bras et me penche en avant.
— Je ne sais pas si je vais pouvoir manger.
Laura dépose son menu sur la table.
— Je sais, moi non plus.
Jess lance un regard sévère à Laura.
— Nous devons manger, chérie. Tu ne veux pas que ta glycémie baisse encore. Prends des protéines, ou tu te sentiras encore moins bien.
Laura soupire et ouvre de nouveau son menu.
Jess prend la carte des vins.
— Du vin ? Moi, je crois que oui.
— Bonne idée. Je ne suis pas contre quelque chose qui peut m’engourdir le cerveau en ce moment, dis-je.
Le serveur nous apporte une corbeille de pain frais ainsi qu’un petit plat contenant de l’huile d’olive avec des olives hachées et de l’ail comme trempette. Je prends un morceau et me réinstalle sur mon siège pour mâcher.
Jess frappe la table avec ses mains.
— Donc, pour ce qui est de Max…
— A-t-il vraiment saccagé sa maison ? demande Laura.
Jess soupire.
— Complètement.
J’incline ma tête sur le côté.
— J’essaie de comprendre ce côté obsessionnel de Max qui le mène à ses crises. Tu as mentionné que son ex-petite amie avait eu un grand impact sur ce côté de sa personnalité.
Jess revêt un air renfrogné.
— Ouais, cette salope de Chloe.
— Que s’est-il passé ?
Elle me lance un regard hésitant.
— Je ne sais pas. Tu veux vraiment entendre l’histoire de Max et de son premier amour ?
Je pose mon visage dans ma main et me penche au-dessus de la table.
— Peut-être que nous aurons des indices sur la raison pour laquelle il a fait ça et sur l’endroit où il se trouve.
Laura se tourne vers Jess.
— Tu sais, je crois que je veux l’entendre aussi. Je n’en ai entendu que des petits morceaux.
Jess attend que le serveur termine de verser notre vin.
— Je crois que ça a commencé pendant notre première semaine à Pratt. Elle était une de ces filles… une blonde tape-à-l’œil qui attire tout le monde. Et putain, elle savait comment s’y prendre. Elle avait l’embarras du choix pour les garçons. Et bien sûr, il y avait Max, beau et extrêmement doué… C’était de loin le meilleur de notre classe.
Après une brève pause, elle continue son histoire.
— Le truc, c’est que Max avait une étrange personnalité, très antisociale. On a été colocataires pendant notre première année, mais on ne s’est pas beaucoup parlé. J’étais toujours sortie avec des amis, et il préférait être seul. Je crois que Chloe l’a vu comme un défi : elle a fait tout ce qu’il a fallu pour le rendre accro.
Mes doigts se crispent sur ma serviette. Est-il possible de détester quelqu’un qu’on n’a jamais rencontré ?
— Les choses ont évolué très lentement. Il a fallu attendre à la deuxième année pour que la plupart de nous comprennent à quel point il avait changé. C’est à cette époque qu’on a travaillé ensemble sur un grand projet. À cette époque, il était à l’aise avec moi. Il m’a envoyée promener quand je lui ai dit qu’il était fou d’elle et que ça pouvait être trop parfois. Je n’ai pas cessé de lui dire de lui laisser de l’air, de ne pas être trop obsédé et étouffant.
Jess prend un air sérieux.
— Le plus difficile, c’est que je savais qu’elle ne ressentait pas la même chose. Déjà, à la fin de la première année, elle baisait avec d’autres garçons. Je ne sais pas comment elle a réussi à le lui cacher. Peut-être qu’il vivait dans le déni et croyait tout ce qu’elle lui disait.
Je frémis intérieurement. « Comment a-t-elle pu faire ça à Max ? »
— Quand elle a commencé à s’éloigner de lui, il s’est rendu compte de ce qui se passait et a paniqué. Son désir de la garder dans sa vie a commencé à devenir obsessionnel, et tout le reste en a souffert : son travail, sa santé et son esprit. C’était pénible à voir. Il n’avait jamais été amoureux avant, alors il ne pouvait imaginer comment continuer à vivre sans elle si elle le quittait.
— Puis un soir, presque au milieu de notre deuxième année, il est rentré après une longue journée à l’atelier, et tout ce qu’il a trouvé, c’est une note. Elle avait pris toutes ses affaires. C’était fini, tout simplement. Il a réussi à m’appeler ce soir-là avant de s’écrouler, et je suis vite venue. Bon sang, ça fichait la frousse… Il était dans un tel état…
Je presse mes mains sur mon visage tant je souffre pour Max. Il y a tellement de choses sur lui que je ne connais pas, et ce que j’apprends change chaque pensée que j’ai déjà eue à propos de lui.
Jess fait une grimace alors qu’elle continue.
— La salope était partie en Floride avec un de ses professeurs. Il avait un projet scolaire à Miami, et il l’avait emmenée. Quand Max l’a découvert, il n’a pas mangé ni parlé pendant trois jours. J’ai finalement appelé sa mère. C’était soit ça, soit l’hospitaliser, et je ne pouvais pas faire ça. Ça l’aurait tué.
— Il parle de sa mère avec un grand respect, dis-je.
— Sa mère… Dieu que j’aimais cette femme. Elle est restée à ses côtés, dans l’espoir qu’il se ressaisisse. Mais il est vite devenu évident qu’il avait besoin de plus de temps. Elle l’a officiellement retiré de l’école et l’a emmené chez elle pour le reste du semestre de printemps et l’été suivant.
Elle s’arrête quelques instants puis ajoute :
— Il ne m’a jamais dit exactement ce qu’il avait fa

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