Le verdict
36 pages
Français

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Le verdict , livre ebook

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Description


La souffrance d'aimer coûte que coûte !


Le conseil a statué : Léna est confié à Maître Maxime pour six semaines. Le Maître tant redouté pour l’intensité de sa formation. Chaque instant sera une torture, tant physique que psychologique. Elle y souffrira, y pleurera mais rien n’y fera, elle devra faire son temps, comme toutes celles qui sont ici.


Retrouvez L'intégrale de Rencontre avec la vérité en format papier.


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L'auteure :
Eva Adams est la reine inconstestée de la littérature érotique. Chargée de ses expériences et de ceux qui l'entoure, elle nous livre des textes poignants, puissants mais tellement emprunt de vérité. Rencontre avec la vérité est une histoire puissante, qui nous prouve que l'amour a toujours un prix. Sommes-nous prêt à le payer ?


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Ils en parlent :


"AMES SENSIBLES S’ABSTENIR ! Ce livre n’est pas fait pour vous. Les aventurières, bienvenue dans l’univers d’Eva Adams où ses mots tels que du velours et de la soie viennent caresser votre peau et s’infiltrent insidieusement dans les méandres de votre cerveau provocant l’inattendu mêlé à l’improbable...Une lecture intense, raffinée par la plume sensationnelle de l’auteure, mouvementée par toutes ces sensations mais qu’au final j’ai vraiment apprécié.
Je me remets lentement de cette lecture, mes neurones sont encore en train d’analyser ce ressenti qui m’est inconnu.Une vérité a double sens : celle que l’amour a le droit de s’exprimer selon l’image qu’on lui donne et que nous sommes personne pour le juger et celle sur ce monde caché BDSM que l’on dénigre sans aucune raison recevable." - Par Esmeralda.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 janvier 2017
Nombre de lectures 86
EAN13 9791034800636
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Rencontre avec la vérité III
Eva Adams Rencontre avec la vérité III Couverture :Maïka Publié dans laCollection Indécente
©Evidence Editions2019
Mot de l’éditeur Evidence Editions a été créée dans le but de rendre accessible la lecture pour tous, à tout âge et partout. Nous accordons une grande importance à ce que chacun puisse accéder à la littérature actuelle sans barrière de handicap. C’est pourquoi nos ouvrages sont dispo nibles en format papier, numérique, dyslexique, malvoyant, braille et audio. Tout notre professionnalisme est mis en œuvre pour que votre lecture soit des plus confortables. En tant que lecteur, vous découvrirez dans nos di%érentes collections de la littérature jeunesse, de la littérature générale, des témoignages, des livres historiques, des livres sur la santé et le bien-être, du policier, du thriller, de la littérature de l’imaginaire, de la romance sous toutes ses formes et de la littérature érotique. Nous proposons également des ouvrages de la vie pratique tels que : agendas, cahiers de dédicaces, Bullet journal, DIY (Do It Yourself). Pour prolonger le plaisir de votre lecture, dans notre boutique vous trouverez des goodies à collectionner ainsi que des boxes livresques disponibles toute l’année. Ouvrir un livre Evidence, c’est aller à la rencontre d’émotions exceptionnelles. Vous désirez être informés de nos publications. Pour cela, il vous su3t de nous adresser un courrier électronique à l’adresse suivante : Email :contact@evidence-editions.com Site internet :www.evidence-boutique.com
Avertissement
Texte réservé à un public majeur et averti
L’homme cagoulé se tient derrière moi et me masque les yeux. J’ai juste le temps de jeter un dernier regard à celui que j’aime, avant qu’il me dépose une cape sur mes épaules. Le contact de la matière me fait frissonner, tout comme le fait de devoir quitter mon Maître pendant six semaines. Il me faudra attendre plus d’un mois avant d’avoir un nouveau conseil et, peut-être, espérer le retrouver. On me pousse en avant pour me faire avancer et je bute dans quelqu’un. Durant un instant, je me raidis, puis me détends en sentant un corps que je connais si bien : Camille. — Comment vas-tu, Judith ? — Léna ! C’est Léna maintenant. — Comment vas-tu, Léna ? reprend-il. — Cela pourrait aller mieux, mais j’ai évité le pire. — Le pire ? me questionne-t-il, ironique. — Oui, ils auraient pu me bannir de sa vie comme pour toi. — Ce n’était pas une bonne maîtresse, mais c’était mieux que d’être sans laisse. — Tu as peur de la suite ? lui demandé-je, les yeux obstrués. — Non, je sais que mon prochain Maître ou prochaine Maîtresse sera plus respectueux. Je mérite mieux. — Je te le souhaite en tout cas. J’espère que tu t’épanouiras, lui dis-je, anxieuse. — Et toi, Léna ? Comment vis-tu ta condition ? — Merveilleusement bien, en0n, je le croyais. Gabriel m’a donné vie et j’ai gâché la chance qu’il m’a offerte en étant trop stupide pour arriver à t’oublier. — Moi aussi je pense à toi rég ulièrement, à ce qu’on a vécu tous les deux durant plusieurs années, mais toi comme moi savons que nous ne pouvions vivre une histoire de couple, malgré tout l’amour que l’on ressent l’un pour l’autre. Aussitôt, on entend le marteau qui s’abat sur la grande table en bois massif et on comprend que le conseil est terminé. D’autres mains m’empoignent et c’est dans une pièce insonorisée que l’on m’emmène cette fois. On m’y fait entrer et la porte se referme immédiatement derrière moi, dans un son aig u qui me g lace les sangs. Dans le noir, j’attends les mains derrière le dos. Plus les minutes passent et plus j’angoisse. Je me mets à compter chaque seconde qui s’écoule et qui m’éloigne de mon Maître que j’aime tant. Cent ving t-trois mille deux cent neuf, cent ving t-trois mille trois cent quarante, cent ving t-trois mille quatre cent deux… À chaque minute passée, je m’e8ondre un peu plus. Mon corps se décompose, mes organes en manque d’oxygène crient à la survie… Cent ving t-six mille. C’est la mort qui m’attend, mourir par asphyxie, asphyxiée par un air sans Lui. Cent trente mille deux cent huit… Mes jambes commencent à 9ageoler. La chaleur me pique le bas du dos et du ventre, je vais me sentir mal. Si au m oins on me débandait les yeux. J’entends quelqu’un dire d’une voix ferme. — Approche ! En sang lots, je m’e8ondre. C’est Lui, mon Gabriel, il est ici. Je me jette à ses genoux sur le sol froid et les yeux toujours masqués. Les larmes inondent mes joues et ruissellent dans mon cou.
— Maître, ô Maître, dis-je, tremblotante. — Tais-toi ! Tu n’as pas le droit à la parole. L’as-tu déjà oublié, Léna ? Je fais non de la tête. Sa main dans mes cheveux répandus devant mon visage me caresse tendrement. J’essaie d’être la plus immobile possible, mais mon être meurt d’envie de venir se blottir au creux de sa paume. Je ne retiens aucune larme, aucun soupir et l’écoute tristement, sachant que nous sommes en train de nous faire nos adieux. Mes sanglots envahissent la pièce et mon corps tout entier se met à trembler ouvertement. — Léna, écoute-moi bien. Je crois en toi. Je sais que tu passeras cette épreuve, non sans di;culté, mais tu le feras. Il le faut. Je ne conçois pas ma vie sans toi, ma jolie Léna. L’espoir renaît en moi subitement et mes larmes cessent immédiatement. Il tient à moi. Il ne peut se passer de moi. Je renifle doucement et me racle la gorge. Je le fixe derrière mon bandeau, emplie de questions. — Oui, Léna. Je t’autorise à parler. — Vous m’attendrez, Maître ? — Bien sûr, Léna. — Je veux dire… seul ? — Qu’entends-tu par seul ? Rougissante et un peu honteuse, je continue à voix basse. — Sans me remplacer, osé-je en posant ma joue encore humide sur ses chaussures. — Voyons, Léna, tu outrepasses ta condition. — Pardonnez-moi, Maître, dis-je en lui baisant les pieds. — Je ne t’en veux pas. Nous sommes à un tournant de notre histoire. Je t’attendrai, ma jolie. Ne me déçois pas. Il me relève le menton et derrière mon bandeau, je m’imag ine plonger mes yeux dans les siens. Puis, ses mains g lissent sous mes aisselles pour me faire mettre debout. Je déplie mon corps anéanti et me redresse tant bien que mal. Alors, il m’attire à lui et je me laisse entourer de ses bras jusqu’à me confondre en lui. — Je vous aime, lui murmuré-je dans le cou. À mes mots, il ne me donne aucune réponse, pourtant, je sens son torse gon9é comme s’il s’était gorgé de mes paroles. Je m’abreuve à cette source et ne pense plus à rien d’autre que nos retrouvailles. Je suis bien. Soudainement, une sonnette retentit, je sursaute et la peur m’envahit. — Garde la tête haute, Léna, tu es à moi ! Je t’ai façonnée à mes désirs, alors sois digne de cela et exécute chaque ordre qu’il te donnera comme si c’était le mien. Il m’embrasse sur les lèvres et j’accueille ce baiser comme une dernière preuve d’amour. Des mains inconnues m’arrachent à Gabriel et je ne peux retenir un cri de déchirement. Et si je ne le revoyais jamais ? Ma cape est devenue le réservoir de mes larmes, humide et lourde. C’est les pieds nus que je suis emmenée de force à l’extérieur. Un homme aux bras aussi gros que mes cuisses me décolle du sol et me porte jusqu’à une voiture garée dans l’allée. Je ne dis rien, je n’ai aucun mot pour exprimer mon désarroi. Une lame de fond m’a eng loutie et je n’arrive plus à respirer. Je coule. Le moteur de la voiture déchire la nuit, un co8re s’ouvre et je décèle un bruit qui me fait peur. Un bruit de fer. L’homme me dépose sans ménagement à l’intérieur. J’ai mal aux genoux, le sol est g lacial et je ne peux déplier mes jambes. C’est impossible ?! Je touche autour de moi et me rends compte que je suis enfermée dans une cage. C’est à cet instant que je comprends que le pire est à venir. Le trajet dure environ trente minutes d’après mes calculs. La voiture s’arrête tout comme mes battements cardiaques. Le co8re s’ouvre et d’autres bras musclés me sortent de ma prison de fer. On me pose par terre et je peux sentir le sol lisse sous mes pieds. Un ascenseur retentit, le bruit des portes qui
s’ouvrent et on me pousse dans ce nouvel espace inconnu. Des mains dénouent ma cape et tirent dessus d’un coup, dévoilant mon corps dans un courant d’air qui me fait frémir. Me voilà nue et vulnérable. Les secondes s’écoulent et aucun autre bruit ne retentit à mes o reilles, même pas une respiration. Alors, con0ante, je détends mes bras et les laisse reposer le long de mon corps. Un coup cing lant sur mon sein droit m’arrache un cri aigu. — Qui t’a dit de changer de position ? hurle une voix rauque. Ici, on ne badine pas avec les règles ! Je baisse la tête un peu plus et l’enfonce dans mes épaules. Je ne peux proférer aucune excuse à voix haute. Les larmes coulent toutes seules sur moi et accentuent ma déchéance. — Dorénavant tu répondras au nom « Elle », affirme-t-il. Elle ? Je me fais la remarque que c’est de quoi m’indifférencier un peu plus. — Agenouille-toi devant ton nouveau Maître ! Le poids de mon corps tombe sans réserve contre le sol dur. Je sens Maître Maxime passer derrière moi, ses mains attrapent mon bandeau et le détachent. Je cligne des yeux di;cilement, aveug lée par la lumière de la pièce. — Redresse-toi ! Sois digne de mon éducation, Elle. Je relève la tête, mais garde les yeux fermés, n’ayant pas été invitée à les ouvrir. Ses mains se promènent sur mon corps et me font frissonner. Je n’ai aucune envie d’être fouillée par d’autres mains que celle de mon Maître. « Honorer Gabriel, honorer Gabriel, honorer Gabriel. » Je n’ai que ça en tête. Me visualiser autre part, dans les bras de mon Maître. Soudain, les mains qui étaient posées sur moi me palpent. Statu0ée, je respire doucement, mais lorsque je sens un large collier en fer posé autour de mon cou, mon soue se saccade. J’entends le bruit d’un cadenas qu’on ferme au niveau de ma nuque et je laisse quelques larmes acides tomber. J e comprends que mon ange gardien est loin et que j’appartiens dorénavant à quelqu’un d’autre. — À partir de maintenant, tu es à moi et...
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