La lecture à portée de main
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Description
Une femme nous explique en 7 leçons tout ce qu'il faut savoir pour connaître l'orgasme.
Informations
Publié par | 12-21 Editions |
Date de parution | 24 mai 2012 |
Nombre de lectures | 34 |
EAN13 | 9782823801774 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Des moments d’extase, mon corps en a tant connu que ma conversation avec saint Pierre devrait suffire à l’exciter pour toutes les confessions des pénitents à venir ! J’ai été pécheresse, pour le meilleur et pour le pire, toujours généreuse, curieuse et souvent comblée.
Dieu sait et se souvient que j’ai aimé être baisée, et la plus jolie extase qui me reste en mémoire, c’est celle qui m’a été donnée par un novice, un corps gâché par l’oubli et l’avarice des caresses, que j’ai recueilli malgré moi car je n’appréciais que les experts.
Cet ange-là m’a simplement fait comprendre qu’en matière de corps à corps, si nos jouissances sont reliées par le coeur, l’extase est plus belle. D’amour, il me reste cette trace encore gravée dans ma chair.
Je peux dire que je n’ai plus grand-chose à découvrir des plaisirs du corps. De l’autre, féminin, masculin et artificiel aussi. J’ai été pourtant assez classique, excepté l’accumulation de mes rencontres et le peu de retenue que j’avais à les sélectionner. Tout était propice à la découverte et, malgré les déceptions, je ne garde que le meilleur souvenir de ces parties de foutre en l’air. Si je devais dresser un testament de mes plus belles extases, pour que les femmes puissent jouir en meilleure connaissance de cause, pour que les hommes puissent éviter des maladresses d’égoïstes, je dirai que de toutes les expériences que j’ai eues, subies, données, sept leçons sont à retirer.
LEÇON N° 1
Il faut savoir dire ce qu’on aime et ne pas en avoir honte
Si je veux que ce testament soit des plus honnêtes, je dois avouer que la langue d’un chien bien contrôlée par son maître a un don particulier pour me faire partir en transe. Une langue habituée à laper un sexe, puisqu’un chien sait que la langue est le meilleur outil pour lécher patiemment un cul, étant déjà bien servi par lui-même.
Il fut un soir où je me suis laissée conduire dans une pièce joliment décorée pour accueillir sept invités en son centre. Sur le lit dressé de tenture rouge, je me suis lovée pour regarder six hommes m’encercler. Ils portaient des tenues de cuir moulées sur leurs corps démesurément musclés et couverts de chaînes ruisselantes. De sperme, ai-je convenu, en voyant qu’ils avaient démarré cette partie sans moi. Quand ils ont commencé à se masturber, en rythme, j’ai eu un sentiment de vertige et de panique. Comment allais-je faire pour m’occuper de toutes ces verges affolantes ? Je me suis accroupie, j’ai commencé à me caresser les seins, à me lécher les doigts pour me les enfoncer un à un, puis le poing bien fermé, j’ai vacillé. J’ai voulu saisir une queue bien gonflée pour me la foutre au fond de la gorge, mais d’une main ferme, l’un des six Apollons me repoussa au centre du lit. Frustrée, je me suis retournée vers son voisin toujours en train de se caresser au tempo de ses confrères, et lui présentant ma croupe, je lui demandai d’une voix fébrile de me prendre d’un seul coup. De sa main libre, il me claqua le cul aussi fortement qu’il put. Décontenancée, je me suis demandé si je n’étais pas de trop dans ce jeu masculin, car tous les six trouvaient leur plaisir à se regarder et suivre la danse imposée par leur main sur leur queue. C’est alors que je compris quel serait mon rôle.
Le chef de la bande, le « maître queue », fit son apparition de façon théâtrale, nu intégral à l’exception d’une cagoule de cuir qui ne laissait apparaître que ses yeux et sa bouche. J’ai été encore plus surprise par l’impressionnante forme et la taille de son sexe, un dessin comme je n’en avais jamais vu, avec un gland si énorme qu’on aurait dit un sexe à tête de lion. Il ne se déplaçait qu’accompagné d’un somptueux chien, suffisamment haut sur ses pattes pour atteindre sans effort mon corps couché sur le lit.
Mes yeux se sont fermés et j’ai attendu qu’il s’approche. Le maître du jeu me regarda, abandonnée et offerte, et ne m’adressa qu’une seule fois la parole :
— À toi maintenant de jouer, dis-moi quelle est la règle du jeu.
Je me suis sentie devenir petite, mal à l’aise face à ce pouvoir nouveau d’exiger des autres qu’on ne s’intéresse qu’à mon désir. J’ai puisé au plus profond de mes fantasmes et ai répondu :
— Maître, approche ton chien au plus près de ma chatte, exige de lui qu’il me lèche sans retenue. Quand je jouirai, je veux que les six Apollons m’éclaboussent de sperme et me l’étalent ensuite avec leur langue sur tout le corps. À toi, cher Maître, je réserve le plaisir de me boire.
Je ne me souviens que de sa langue, râpeuse, patiente et mécanique. Ce chien n’avait aucun état d’âme sur mes supplications de me prendre que je hurlais à l’assemblée, bercée par les râles qu’ils faisaient en se caressant les uns les autres. Le maître tint sa promesse et j’eus le droit de me faire lécher par son chien jusqu’à l’extase. En guise de remerciement, il autorisa son fidèle compagnon à enfoncer son museau dans mon sexe ouvert, à deux ou trois reprises.
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