My Hot Winter - 10 histoires très chaudes
128 pages
Français

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My Hot Winter - 10 histoires très chaudes , livre ebook

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Description

Compilation de 10 histoires EROTIQUES par Mila Leduc réunies dans un même eBook !Retrouvez dans cette anthologie d'exception à un prix exceptionnel :Sauvée par le MilliardairePrise par un POMPIERBESTIAL - Le père CélibataireSous Ses YeuxSeconde ChanceFais-moi TIENNEUne femme baisée par un INCONNUUne Nounou si InnocenteEscort malgré elle7ème CIELCompilation de Nouvelles Érotiques, réservées à un public averti...Scènes hautement sexy et perverses.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2019
Nombre de lectures 156
EAN13 1230003107652
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MY HOT WINTER  
10 nouvelles & sagas érotiques  
Mila Leduc
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sauvée par le Milliardaire  
Ce n’était pas le genre de quartier où il aurait aimé qu’on le reconnaisse. Lui, le successful dirigeant d’une grande compagnie spécialisée dans l’immobilier de luxe, se retrouver dans le quartier de Clapham à minuit passé, seul : plus d’une de ses connaissances aurait été surprise de le croiser là. Mais les chances étaient minces.
Derek était un habitué des bars luxueux et des clubs select de Londres dont il avait fait son terrain de chasse. Mais après les avoir tous écumés pendant ses nuits de perdition, il était à la recherche de plaisirs nouveaux. Il avait entendu parler d’un lieu secret ne laissant entrer que des clients triés sur le volet où les danseuses étaient réputées pour leurs dons bien particuliers. Mais ce soir, son meilleur ami Jérémy n’avait pas voulu l’accompagner.
« Je ne peux plus encourager tes folies. Tu as dépassé les limites la dernière fois avec cette Clara. Tu as réussi à échapper au scandale mais tu ne seras pas aussi chanceux la prochaine fois. Pense à la compagnie et à ta famille. Pense à toi. Je reste ton ami mais je ne peux plus continuer à t’accompagner. J’espère que tu changeras d’avis pour Clapham. »  
Bien sûr, Derek n’avait pas changé d’avis. Il était sûr qu’il ferait regretter à Jérémy son abandon lorsqu’il lui raconterait sa nuit le lendemain.
Il ne prenait jamais son chauffeur avec lui lors de ses sorties nocturnes et il le regretta lorsqu’il vit à quel point il avait du mal à trouver une place de parking dans ce quartier qu’il connaissait mal. Il finit par parvenir à se garer et se mit à la recherche de l’arrière-cour dans laquelle se trouvait le club qu’on lui avait recommandé.
Il dépassait une ruelle à grands pas, remontant son col pour se protéger du froid humide des nuits londoniennes, lorsqu’il entendit un bruit étrange. Il s’arrêta un instant et, n’entendant rien, il reprit sa route : « Sûrement un chat de gouttière fouillant dans une poubelle », se dit-il. Mais il avait à peine fait quelques mètres qu’il entendit à nouveau du bruit. Intrigué, Derek fit demi-tour et s’engagea dans la ruelle. On n’y voyait rien. Il sortit son smartphone et enclencha la fonction lampe de poche de l’appareil. Il entendit des bruits de pas précipités devant lui : « Ce serait bien ma veine de me faire voler maintenant. C’est l’endroit parfait pour piéger quelqu’un », pensa-t-il, honteux de sa peur.  
A quelques pas devant lui, à peine éclairée par la lueur du téléphone, il vit une forme humaine allongée. « Sûrement un ivrogne », se dit Derek, « et dire que je me mets en danger alors qu’il cuve tranquillement ». Mais quelque chose le poussa à s’approcher malgré tout.
Il se souviendrait toute sa vie du choc qu’il avait ressenti : là, à deux pas de lui, il y avait une jeune femme aux visages ensanglanté, étendue à même le sol. Elle était vêtue d’un chemisier et d’un jean, tous les deux à moitié retirés. Elle n’avait ni sac ni manteau avec elle.
Derek se tint un instant immobile, choqué par cette vision et ne sachant pas quoi faire. Mais sa paralysie ne dura qu’un court moment et, reprenant ses esprits, il se précipita vers la femme et, tout tâtant son pouls, il composa le numéro des urgences. Lorsqu’il fut assuré que les secours arriveraient vite, il raccrocha et se concentra sur la femme. Il percevait son pouls, bien que faible. Son visage était recouvert de sang provenant d’une blessure à la tête. Derek se rendit soudain compte qu’elle était gelée et enleva son manteau pour l’en recouvrir. Il s’assit par terre et posa la tête de l’inconnue sur ses jambes. Il se souciait peu de ses vêtements ou que quelqu’un le reconnaisse à présent.
***
Le jour se levait au Lambeth Hospital mais Derek aurait bien été en peine de le remarquer. Après avoir suivi l’ambulance dans sa propre voiture, il avait attendu dans un couloir que la jeune femme sorte des urgences et avait fini par s’assoupir. Il se réveilla soudain sous la pression d’une main inconnue. Une infirmière se tenait au-dessus de lui : 
 « Votre amie est sortie des urgences depuis deux heures et elle dort à présent. Sa blessure à la tête n’est pas profonde, des points de suture ont suffi. Elle a un poignet foulé et des hématomes sur les bras mais rien de plus grave. Elle n’a pas été violée. Vous êtes sûrement arrivé juste avant et avait fait fuir l’agresseur », dit-elle avec un sourire rassurant.
« Ce n’est pas mon amie », répondit Derek, sonné par toutes ses informations. « Je ne la connais pas ». C’est aussi ce qu’il avait répété aux policiers qui l’avaient interrogé à son arrivée à l’hôpital. Et pourtant, il avait passé la nuit sur un banc d’hôpital crasseux, sous des néons blafards, attendant des nouvelles de la santé de cette inconnue.
L’infirmière fronça légèrement les sourcils : « Quoiqu’il en soit, si vous voulez la voir, elle est chambre 412. Au revoir monsieur ».
Derek se leva, le corps endolori par sa trop courte nuit passée sur ce siège inconfortable. Il alla à la cafétéria acheter une tasse de thé qu’il emporta jusqu’à la chambre 412. Il toqua doucement à la porte mais n’entendit aucune réponse. Il entra néanmoins et alla s’asseoir sur une chaise près du lit.
L’inconnue semblait dormir profondément. Elle paraissait si fragile dans le grand lit d’hôpital, un bandage lui enserrant la tête et le tube de la perfusion reposant comme un serpent le long de son bras mince. On lui avait nettoyé le visage mais elle avait les yeux cernés et la lèvre supérieure enflée à cause d’une coupure. Son poignet gauche était lui aussi bandé.
Derek resta ainsi à la contempler en buvant son thé pendant plusieurs heures. Dans son sommeil, l’inconnue gémissait parfois faiblement et ses yeux roulaient sous ses paupières. Du personnel infirmier passa à deux reprises vérifier les appareils autour d’elle. A onze heures, le portable de Derek sonna et il se précipité hors de la chambre pour prendre l’appel. C’était Jérémy.
« Je viens aux nouvelles. Alors, cette soirée dans les bas quartiers ? J’espère que tu t’es bien amusé car tes parents m’ont fait jurer de t’empêcher de continuer tes folies. »
« Si tu savais la nuit que j’ai passée, Jérémy ! », dit Derek. Il raconta tout à son ami qui resta silencieux un instant avant de lui demander s’il était toujours à l’hôpital.
« Reste là. Attends que ton inconnue se réveille. Je prends le relai au bureau. »
Derek n’eut pas le temps de répliquer, Jérémy avait déjà raccroché. Il ressentit du soulagement néanmoins à savoir que son ami et bras droit prenait les choses en main au travail et qu’il pouvait rester ici, avec elle.
Lorsqu’il retourna dans la chambre, il vit tout de suite que la jeune femme était réveillée. L’infirmière qu’il avait vue le matin était avec elle. Elle regarda Derek et déclara :
« C’est ce monsieur qui vous a trouvée. »
L’infirmière se leva et fit signe à Derek de l’accompagner dans le couloir.
« Le choc à la tête a dû être plus violent qu’on ne le pensait, même si la blessure ne le reflétait pas. Elle ne se souvient de rien », dit-elle, l’air soucieux.
« Vous voulez dire qu’elle ne se souvient pas de ce qui lui est arrivé ? », demanda Derek, soudain inquiet.
« Non, elle ne se souvient de rien du tout, ni de son agression ni de son identité. Elle ne sait pas qui elle est. Son agresseur lui ayant pris son sac, on n’a aucun papier pour l’identifier. Elle n’a que vous. »
« Mais je ne la connais pas ! », protesta Derek.
« Vous lui avez probablement sauvé la vie, monsieur, et on a tous vu dans le service comment vous étiez resté à son chevet pendant qu’elle dormait. Maintenant qu’elle est éveillé

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