Un homme trop jeune
307 pages
Français

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Un homme trop jeune , livre ebook

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Description

Il y a deux ans, si vous m’aviez demandé ce qu’était l’amour, je vous aurais probablement répondu: «C’est ce sentiment bouleversant qui vous obsède et vous possède; c’est ce que mon mari et moi vivons.» Aujourd’hui, si vous me reposez la question, je vous dirai: «Allez vous faire foutre.»
Claire Gracen mène une vie digne d’un conte de fées. Sa carrière de directrice marketing est en passe de devenir légendaire, et son mariage à son amour de jeunesse n’a jamais été aussi solide. Enfin, pas tout à fait. Il serait plus juste de dire qu’il l’était. Pour Claire, leur relation était exceptionnelle et épanouissante… jusqu’au jour où elle s’est rendu compte qu’elle avait tout faux, que son mari et sa meilleure amie étaient amants.
Brisée et dépressive, Claire comprend qu’elle doit se refaire une nouvelle vie — nouvelle ville, nouveau boulot, nouveaux amis.
Lorsque l’homme le plus sexy du monde, mais aussi beaucoup plus jeune qu’elle, lui demande de sortir avec lui, elle refuse sur-le-champ — mais découvre plus tard que cet homme est Jonathan Statham, PDG des Industries Statham, une entreprise qu’il a créé à partir de rien et qui vaut aujourd’hui des milliards. Et qui est, par ailleurs, le patron de Claire.
Jonathan Statham ne ressemble en rien aux hommes que Claire a connus. Il a l’habitude d’obtenir tout de qu’il veut, quand il le veut, et il ne se laisse pas rebuter par un refus.
Sexy, imprévisible et intelligent, Un homme trop jeune est un roman captivant, divertissant et dont les personnages sont irrésistiblement attachants.

Informations

Publié par
Date de parution 27 juin 2017
Nombre de lectures 210
EAN13 9782897678289
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Whitney Gracia Williams
Titre original anglais : Mid-Life love
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée en accord avec Dystel & Goderich Literary Management, New York, NY
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Janine Renaud
Révision linguistique : Maryse Faucher
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Thinkstock
Mise en pages : Kina Baril-Bergeron
ISBN papier 978-2-89767-826-5
ISBN PDF numérique 978-2-89767-827-2
ISBN ePub 978-2-89767-828-9
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions Pochette Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet,
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750, Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada




Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Williams, Whitney Gracia
[Mid-life love. Français]
Un homme trop jeune
Traduction de : Mid-life love.
Sommaire : t. 1. [Sans titre particulier] -- t. 2. L’engagement.
ISBN 978-2-89767-826-5 (vol. 1)
ISBN 978-2-89767-829-6 (vol. 2)
I. Renaud, Janine, 1953- . II. Williams, Whitney Gracia. At last. Français. III. Titre. IV. Titre : Mid-life love. Français. V. Titre : L’engagement.
PS3623.I44M5214 2017 813’.6 C2017-940167-X


Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
Il y a deux ans, si vous m’aviez demandé ce qu’était l’amour, je vous aurais probablement répondu : « C’est ce sentiment ­bouleversant qui vous obsède et vous possède ; c’est ce que mon mari et moi vivons. » Aujourd’hui, si vous me reposez la question, je vous dirai : « Allez vous faire foutre. »
Pour tous ceux qui croient que l’amour mérite une seconde chance…
28 décembre 2012
Cher journal,
Je viens tout juste de comprendre que les fondements de la publicité tiennent en un mot : conneries.
En effet, la base de chaque slogan stratégique, même les plus célèbres — celui de Nike « Just Do It », que l’on pourrait traduire en français par « Allez, vas-y », celui de McDonald’s « Moi, j’M McDonald’s », et celui de L’Oréal « Parce que vous le valez bien » —, c’est des conneries.
Le but, c’est de faire croire au consommateur que ces chaussures de tennis à cent dollars sont dix fois meilleures que celles à vingt dollars, même si elles sont faites de matériaux parfaitement identiques. C’est de lui faire croire que le Big Mac est le meilleur des hamburgers ­américains — même si c’est un produit excessivement transformé, un peu sec et garni d’une substance rose visqueuse. Le dernier, mais non le moindre, veut faire croire à toutes les femmes qu’en utilisant le dernier brillant pour les lèvres et le mascara hydrofuge de L’Oréal, elles auront l’air de femmes riches et célèbres.
En tant que directrice du marketing des Industries Statham, la plus importante entreprise informatique du pays, mon équipe et moi avons le « privilège » de pondre chaque jour de nouvelles conneries. Tout ce que l’entreprise produit — téléphones cellulaires, ordinateurs portables, tablettes ultraperformantes, etc. — a besoin d’un slogan génial et d’une campagne publicitaire à l’avenant plusieurs mois avant même sa mise en marché officielle.
Mon boulot consiste à faire en sorte que seuls les concepts de campagne les plus extraordinaires montent tout en haut de la pyramide, jusqu’au conseil décisionnaire, ce qui signifie en réalité que rien ne devrait monter en haut. Jamais.
Tous mes collègues sont de jeunes diplômés universitaires et de futurs correcteurs de copies. (Que Dieu ait pitié de leur âme…) Quelques-uns d’entre eux ont du potentiel, mais la plupart n’en ont pas. Chaque fois que je rejette l’une de leurs propositions et leur explique pourquoi par de nombreuses pages de commentaires à l’encre rouge, ils pleurnichent et rouspètent : « Pourquoi tu ne lui donnes pas une chance ? Tu ne pourrais pas l’envoyer en haut quand même ? J’ai eu un « A » en marketing à l’université ! » — comme si cela avait la moindre importance dans la vraie vie…
Ces petits génies du marketing ont récemment soumis les slogans suivants pour le s Phone de Statham, le principal concurrent du iPhone : « s Phone. Parce que le “ s ” vient après le “ i ” » ; « Le nouveau s Phone. Si indispensable » ; « s Phone. Parce que tout est possible ».
Vous voyez ? C’est le genre de conneries que je dois écouter (sans broncher) pendant des heures et des heures.
Ce qui n’arrange rien, c’est que le PDG du groupe — qu’on ne voit jamais — ne cesse de nous informer par notes de service de politiques qui n’ont aucun sens. Récemment, il a instauré des « zones de stationnement de durée limitée », prétendument afin « de permettre aux employés de rentrer chez eux plus vite et plus sûrement », mais dans le but en réalité de mettre un terme aux heures supplémentaires. (Les voitures qui se trouvent toujours sur le stationnement après dix-sept heures quinze sont immédiatement remorquées.)
N’est-ce pas tout à fait ridicule ?
Il a aussi versé deux millions de dollars à un imbécile pour qu’il s’entretienne avec tous les employés de l’entreprise, un imbécile qui a distribué des balles antistress et des « trousses revitalisantes » pour remonter le moral des troupes.
Depuis, nous devons assister chaque semaine à des « classes zen », chaque mois à des groupes de discussion « rassembleurs », et consacrer trente minutes par jour à rédiger notre « journal zen », c’est-à-dire toi .
Crois-le ou non, il y a quelques secondes à peine, tu as failli être jeté à la corbeille avec le reste de ces foutaises « zen » inutiles. J’ai toutefois reconsidéré ma décision après avoir feuilleté tes pages vierges… Je pense que tu pourrais me servir d’instrument thérapeutique.
Je te hais et je hais les excuses pathétiques que j’emploie pour justifier mon choix de carrière.
Claire
P.-S. Je te jure que je n’emploie pas autant de gros mots d’habitude… pas délibérément…
Chapitre 1
Claire
Mon reflet me trompait.
I l me montrait une femme heureuse, avec les lèvres fardées de rouge vif et les paupières d’une poudre tirant sur l’ora ngé, une femme qui semblait avoir remporté le gros lot à la loterie — et non une femme au cœur brisé qui venait de passer les quatre dernières années à tenter de raccommoder sa vie.
Tu ne fais pas ton âge… Tu ne fais pas ton âge…
Je pourrais pratiquement montrer du doigt où mes rides se creuseraient, où mes pattes-d’oie se multiplieraient et s’étendraient au fil du temps ; où mes lèvres s’aminciraient au point d’être avalées par ma bouche. Jusqu’à maintenant, j’avais eu de la chance, mais j’étais convaincue au fond que c’était grâce aux centaines de crèmes anti-âge et a ntirides que j’avais employées.
J’allais avoir quarante ans dans deux semaines, et je souffrais de tous les symptômes de la crise de la quarantaine. Je remettais en question tout ce que j’avais fait, me comparais à mes amis, me demandais si jamais un jour ma vie deviendrait plus épanouissante. J’avais même commencé à dresser la liste de tout ce qu’il me faudrait faire une fois que j’aurais atteint l’âge fatidique :
1) Établir un plan pour quitter mon boulot d’ici cinq ans et réaliser mon rêve : devenir décoratrice d’intérieur.
2) Rembourser toutes mes cartes de crédit et commencer à augmenter les mensualités de l’emprunt immobilier de ma maison.
3) Cesser de lire autant de romans d’amour…
4) Épargner assez d’argent pour nous offrir, à mes filles et à moi, une croisière d’une semaine cet été.
5) Cesser de me chercher des rides e

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