Be careful
153 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

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Description


Un M/M immoral


Moi ? C'est Chris. Reconnu comme Le "bad boy" du campus, les gars me collent au cul ou me craignent, tandis que les filles ne veulent que coucher avec moi. Rien de bien original en somme. Jusqu'à ce que je fasse Sa rencontre et comprenne combien nous étions étroitement liés...


Christopher Wine, que tout le monde connait sous le nom de Chris, est le cliché type du mauvais garçon : populaire et respecté, il fume, boit et baise à tout va sans jamais s'attacher. Alors, quand il rencontre Keith qui, malgré son apparence fragile, ose lui tenir tête, Chris est intrigué.


Mais quand la vérité finit par éclater, une simple attirance peut devenir immorale.


Quand l'amour a ses raisons que la société rejette.


***



Extrait :


Ça me fait juste mal au cul de penser que tout ce temps, elle et d’autres membres de leur lignée, peut-être même mon défunt géniteur, aient été au courant de mon existence et que la seule chose qu’ils aient trouvé à faire a été de m’éliminer. Je pense à tout ce par quoi je suis passé : les choses auraient été bien différentes aujourd’hui. Je n’aurais pas connu Stéphane, Rule et tous les autres, ainsi que Vivianne. Comment est-ce que j’aurais été aujourd’hui ? Toujours aussi sanguinaire ? Ou plus « posé », comme au début de ma rencontre avec Keith ? Keith. Quelle relation nous aurions eue ? Sûrement pas celle que nous entretenons en ce moment. Je ne dis pas que j’ai eu la vie rêvée. Parce que, sincèrement, qui en rêverait ? Toutefois, est-ce que je la regrette réellement ?


***



L'auteur :


Fan incontestée de romance, j’ai parcouru un bon nombre de styles de livres comme la New Romance, la Dark Romance, ou encore le New Adult, j'ai analysé plusieurs relations (réelles comme fictives) avant de finalement vouloir créer les miennes. C'est comme ça qu'est née BYKEIHEM.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 octobre 2019
Nombre de lectures 204
EAN13 9791034803903
Langue Français

Extrait

Be Careful

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Bykeihem
 
 
Be Careful
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions 2020

 
Mot de l’éditeur
 
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Avertissement

 
Texte réservé à un public averti
 


 
 
 
Est-ce que tu le savais ? Je n’te supportais vraiment pas, tu t’es imposé dans ma vie sans m’en laisser le choix. Tu représentais l’arrogance, tu n’avais pas froid aux yeux. Tu t’amusais à me défier là où d’autres se seraient soumis et je prenais mon pied à te voir le faire : plus les jours passaient et plus tu avais de l’importance. Je savais bien ce que tu ressentais. Je me doutais bien de ce qui pourrait se passer. Mais je t’ai laissé dégringoler sur ce chemin tordu. Aurais-je dû être plus ferme et te repousser ?
Je me demande ce qui serait passé si je t’avais jeté hors de cet appart dès le début, si je t’avais repoussé cette nuit-là dans la boîte ou si j’avais juste su t’aider, te soutenir.
Ça fait deux heures que je n’ai aucune nouvelle de toi, que je n’arrive pas à te joindre sur ton putain de portable, que je panique à l’idée qu’il te soit arrivé quelque chose.
Je flippe. J’ignore pourquoi le fait qu’il puisse t’arriver quelque chose m’affecte autant. La paranoïa me gagne, j’imagine le pire : toi, allongé sur le sol, froid et silencieux comme profondément plongé dans un doux repos. Mais que faire si je ne peux tout simplement pas te retrouver ? La peur grandit en moi, s’empare de tout mon corps. Cependant, je ne m’y attarde pas, je ne cherche pas les raisons qui se cachent derrière, car ma seule préoccupation est de te retrouver sain et sauf.
Où es-tu, Keith ?
 
 
 
 
1
APPARITION INATTENDUE

 
 
 
CHRIS
J’étais connu et admiré de tous. On se demande bien pourquoi, quand on sait que j’étais un vrai connard avec tout le monde, sûrement était-ce dû à mon physique avantageux ou encore à mon compte en banque. Tout ce que je savais était que personne n’osait me chercher des noises. Bon, j’avais aussi le sang chaud et le poing facile, alors ça devait probablement peser dans la balance.
 
~
 
Je venais de quitter mon cours d’art, le dernier de la journée. J’adorais sincèrement ce cours, mais, putain, j’étais claqué. Il était 18 h et je n’avais qu’une envie : rejoindre ma chambre.
Parce que, ouais, j’étais dans ce genre d’école de prestige où les élèves, en plus d’y étudier, pouvaient y vivre.
« Comment est-ce possible ? » me direz-vous. Eh bien, encore une idée de ma mère pour ne pas m’avoir dans les pattes et se concentrer sur sa carrière. Une actrice de renom telle qu’elle ne pourrait ternir son image avec un enfant bâtard à problèmes. Et ça m’allait tout autant de ne plus supporter ses airs supérieurs et de me sentir totalement libre. Tout ce qui comptait était que je maintienne une bonne moyenne, chose que je faisais sans effort.
Et encore, seule ma mère y tenait. Le directeur de cette année étant un véritable corrompu, l’inscription accompagnée d’un gros chèque bonus, hors frais de scolarité, lui faisait fermer les yeux sur les actes de ses élèves. Et avec tous les gosses de riches qui préféraient ne rien foutre, c’était un bon deal pour la majorité d’entre nous.
Malheureusement, les professeurs n’pensaient pas comme lui.
En plus de ça, j’avais également mal commencé ma première année : mes habitudes de jeunesse m’étaient revenues dès l’instant où j’ai posé les pieds dans cette école. Je ne supportais pas tous ces couillons qui me regardaient de haut, car je ne roulais pas dans la dernière voiture sortie sur le marché ou parce que je n’exhibais pas ma fortune. Je n’en voyais pas l’intérêt et je n’avais pas le sentiment que cet argent sur mon compte m’appartenait réellement, même après ces années loin de la misère que je désirais tant fuir. Cependant, là, je n’avais fait que ça, me battre, parfois violemment certes, mais aucune vie n’avait été menacée.
Ce qui était bien, là, c’est que l’on n’avait pas à partager des chambres dans un lugubre bâtiment d’internat, non, nous, nous avions chacun notre appartement : salon, cuisine ouverte, chambres et salle de bains attenante pour chacune d’entre elles. Il y avait deux chambres dans chaque logement de façon à pouvoir partager notre espace de vie.
Bien entendu, j’avais eu le privilège de bénéficier d’un endroit pour moi seul, ayant fait volontairement fuir mes précédents colocataires, plus personne ne désirait vivre avec moi. Cela faisait donc deux mois depuis la rentrée que je jouissais d’une liberté absolue.
Alors vous pouvez imaginer ma surprise en arrivant et en trouvant quelqu’un déballer des cartons dans la chambre inoccupée.
— Eh, t’es qui, toi ? criai-je.
Il ne sursauta même pas, il se retourna avec une lenteur exaspérante et, après m’avoir scruté longtemps de ses yeux bleus, se munit de son plus beau sourire… Ignora ma question et se dirigea vers le salon.
Je restai un moment stupéfait par son audace, fixant l’endroit qu’il venait de quitter. J’aurais voulu lui coller mon poing dans sa figure de sale gosse.
Je soupirai. Vaincu par la fatigue et l’envie de tranquillité, je m’enfermai dans ma chambre et commençai à griffonner sur mon carnet de croquis, une cigarette pendue aux lèvres et l’album Temper Temper de Bullet For My Valentine qui tournait avec un volume passible de faire trembler les murs.
 
KEITH
Alors, c’était lui . Ses bottes claquèrent sur le sol dès qu’il passa la porte. Rien que sa démarche en disait long sur lui. Christopher Wine . Il était ce genre de personnage dont le nom parvenait à tes oreilles avant même que tu ne puisses poser un orteil dans cette enceinte. Je m’attendais à trouver quelqu’un de froid et mystérieux, mais il semblerait qu’il soit plus du genre fougueux et rentre-dedans. Ce qui expliquerait ses nombreuses altercations et la crainte qu’il inspirait jusqu’aux employés de cette université.
Toutefois, je ne m’étais pas préparé à tomber sur ce visage. Ces traits si familiers. Le visage de la personne qui a été à la source de tous mes maux. Mais je savais bien qu’ils n’avaient aucun lien. Cette idée m’était juste impossible à concevoir.
De ma chambre, sa musique réussissait à m’arracher les tympans comme si mes oreilles étaient collées à des basses de concert. Un soupir m’échappa : je savais déjà que cette colocation serait une rude bataille. Cependant, je ne m’avouerais pas vaincu.
 
~
 
CHRIS
— Cet endroit est un peu vide, entendis-je soudain.
Je faillis en tomber de ma chaise ! Sa voix était bien plus grave que je ne me l’étais imaginé, peut-être aussi basse que la mienne, si ce n’est que la sienne ne semblait pas avoir subi les méfaits de la clope. Et puis vu le petit froncement de sourcils qui barrait son front, l’odeur du tabac n’devait pas lui être très familière.
— Tu fous quoi ici ? dis-je, sentant ma colère de tout à l’heure revenir.
— Je suis ton nouveau colocataire, répondit-il toujours avec ce fichu sourire plaqué sur les lèvres.
Ça ne répondait pas à ma question. Il n’avait pas fait plus d’une journée ici, mais il me tapait déjà sur le système.
— Non, dans ma chambre, putain, qu’est-ce que tu fous dans ma chambre !
Il s’appuya contre mon bureau dans le plus grand des calmes.
— Je suis venu me présenter, tu faisais quoi ?
Je restai un moment ahuri. Ses grands yeux d’un bleu presque translucide me clouaient sur place. Mon regard s’aventura sur les traits fins de son visage, sur son corps fragile. Ouais, une petite gueule d’ange, quoi. Comment pouvait-on n’avoir aucun instinct de survie avec un gabarit pareil ? Avec une telle attitude, il n’ferait pas long feu avant que je n’lui brise la mâchoire.
— Dégage, dis-je calmement.
— Peux-tu m’expliquer comment ta chambre peut être aussi sinistre ? pouffa-t-il.
Je ne gardais rien dans ma chambre mis à part le strict nécessaire. Je ne ressentais pas le besoin de me mettre à l’aise pour la simple et bonne raison que je ne l’étais nulle part. Peu importe où je me trouvais, j’étais sur mes gardes. Et ce n’est pas cet inconnu, bien que fragile, qui me mettrait à l’aise.
J’observais chacun de ses faits et gestes. Et lorsqu’il se décolla du bureau, je voulus l’encastrer dans un mur. Je n’arrivais pas à y croire : il commençait à toucher à mes affaires ! S’il y avait bien une chose que je ne supportais pas, c’était ça . Avec ce que j’y cachais, je préférais que personne ne foute son nez dedans.
Je me levai d’un bond, l’attrapai par le bras et le jeta

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