L’enlèvement
182 pages
Français

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L’enlèvement , livre ebook

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Description

Dans les Highlands d’Écosse, l’honneur et la loyauté sont plus précieux que la vie elle-même. Mais quand une femme bouleversée fera la rencontre d’un guerrier lésé, l’amour sera plus puissant que tout ce qu’ils avaient connu.
Isabail Grant a dû se montrer forte toute sa vie. Au fil des années, elle a perdu tous ses proches, et maintenant, elle cherche à obtenir justice pour le meurtre de son frère. Mais en route pour Édimbourg dans le but de déposer une requête auprès du roi, elle est enlevée par un féroce guerrier — et troublée de se sentir irrésistiblement attirée par son ravisseur.
Aiden McCurran est un hors-la-loi. Chef d’un petit clan, il a été faussement accusé d’avoir assassiné le courrier du roi et volé un bien de la Couronne — et la clé qui lui permettrait de laver sa réputation et de sauvegarder l’honneur de son clan réside dans les souvenirs d’Isabail. Mais Aiden et Isabail doivent d’abord survivre à la duplicité et à la traîtrise avant de pouvoir découvrir la vérité et revendiquer l’amour qui s’épanouit entre eux…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 25 avril 2018
Nombre de lectures 291
EAN13 9782897862848
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2014 Rowan Keats
Titre original anglais : Claimed by a Highlander - When a laird takes a lady.
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l'accord de Penguin Random House.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Guy Rivest
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe et Féminin pluriel
Montage de la couverture : Catherine Bélisle
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Kina Baril-Bergeron
ISBN papier 978-2-89786-282-4
ISBN PDF numérique 978-2-89786-283-1
ISBN ePub 978-2-89786-284-8
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7 Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Cata logage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Keats, Rowan
[When a laird takes a lady. Français]
L'enlèvement
(Conquise par un Highlander ; tome 2)
Traduction de : When a laird takes a lady.
ISBN 978-2-89786-282-4
I. Rivest, Guy. II. Titre. III. Titre : When a laird takes a lady. Français.
PS8621.E234W4314 2017 C813'.6 C2017-941983-8 PS9621.E234W4314 2017


Conversion au format ePub par:

www.laburbain.com

Chapitre 1
Les Highlands orien taux au-dessus du château de Lochurkie
Janvier 1286
Perchée sur un énorme cheval de bataille noir et blanc, Isabail avait une vue dégagée sur le désastre. Six de ses gardes, y compris le vaillant sir Robert, gisaient sans vie sur la piste éclairée par le clair de lune. Les autres avaient été forcés à se mettre à genoux, et on les avait attachés solidement comme du bétail. Deux coffres, remplis de ses possessions, avaient été fouillés et le contenu, éparpillé. Les hommes qui avaient attaqué son groupe n’avaient rassemblé que quelques articles, surtout de simples chemises et des souliers pratiques. Les objets les plus dispendieux — ceux dont elle entendait se s ervir pendant son séjour à la cour du roi — se trouvaient par terre négligemment empilés et souillés de neige et de boue.
Toutefois Isabail n’éprouvait aucune tristesse pour ses beaux vêtements. La peur lui avait tellement serré la poitrine qu’il n’y avait de place pour quoi que ce soit d’autre.
Étonnamment, les attaquants n’étaient que trois. Elle avait peine à imaginer comment un si petit groupe avait réussi à vaincre la douzaine de gardes qui accompagnaient sa voiture, mais c’é tait un fait qu’ils les avaient vaincus. Ce qui leur manquait en nombre était compensé par leur stature — les Highlanders vêtus de fourrures qui les avaient attaqués formaient une masse indistincte de hautes tailles, de larges épaules et de membres puissants.
Leur chef, le guerrier qui avait exigé sa reddition, affichait un air si sévère que son estomac se retournait chaque fois qu’elle le regardait du coin de l’œil. Ce qui se produisait souvent parce qu’à son grand désarroi, son visage bien rasé et ses cheveux soigneusement coupés attiraient sans cesse son regard.
Les attaquants travaillaient rapidement, leurs mouvements peu nombreux et délibérés. Ils avaient ouvert tous les paquets et tous les coffres. Ils termi- nèrent leur pillage en un rien de temps et furent bientôt en selle et prêts à partir.
Sauf le chef.
Il ramassa en une pile plusieurs vêtements colorés, prit un morceau de silex dans la poche à sa ceinture et s’accroupit, dos au vent. Avec une aisance née de l’expérience, il enflamma vite la pile. Isabail serra les doigts sur la crinière rugueuse de son cheval quand une grande quantité de ses robes de laine fine, de ses chemises de lin blanc et de ses pantoufles serties de perles disparurent dans un grand bûcher.
Si elle avait été seule, elle aurait éclaté en sanglots, mais le visage gras et pâle de sa servante était tourné vers elle, les yeux de la vieille femme l’implorant silencieusement de lui donner espoir et conseils. Isabail ne pouvait céder aux vagues de désespoir qui lui traversaient le corps. Pas maintenant. Pas alors que Muirne avait besoin qu’elle soit forte.
Le chef regarda le panache de fumée grise monter vers le ciel, puis saisit les rênes du cheval d’Isabail et, d’un mouvement fluide, il sauta derrière elle. Ses bras solides glissèrent autour de sa taille et l’attirèrent contre lui. Un petit cri s’échappa de ses lèvres avant qu’elle p û t le retenir. Son instinct l’exhortait à se battre pour se libérer et s’enfuir, mais sa peur la tenait immobile. L’homme était énorme. Il pourrait la tuer d’un seul coup avec un de ces poings massifs.
Mieux valait attendre des secours.
Elle ravala la boule dans sa gorge. Ils avaient sûrement l’intention d’exiger une rançon pour elle, de la revendre à son cousin pour une petite fortune. Si elle subissait pendant un moment le contact inconvenant de cette brute, son cousin Archibald paierait la rançon, et elle serait libérée. Elle n’avait pas besoin de risquer sa vie pour s’enfuir.
Son ravisseur éperonna le cheval, conduisant son petit groupe vers l’étroite ouverture au bout du ravin. Isabail jeta un coup d’œil sur les corps terrassés et les silhouettes attachées de ses hommes, et elle ne put s’empêcher de dire :
— Vous n’avez pas l’intention de les laisser ainsi.
— Oui.
Elle sentit contre son dos la réponse froide du chef à travers sa poitrine.
— Mais il y a de grandes meutes de loups qui rôdent dans ces collines.
Il ne dit rien et se contenta d’éperonner son cheval pour accélérer le pas.
Le sentier sinueux sur le flanc de la montagne était étroit, mais ils le traversèrent à toute allure. Ils grim- pèrent de plus en plus haut, le cheval se frayant un chemin autour des rochers et des épais buissons de bruyère. Tandis qu’ils passaient le long d’une crête abrupte, elle put voir clairement le village éclairé par la lune et le château voilé par la brume qui représentait son foyer.
Nul doute que les gens dans la forteresse en contrebas s’adonnaient à leurs tâches habituelles, ignorant la tragédie qui les avait frappés, elle et son entourage. Combien de temps allait s’écouler avant qu’on trouve les gardes survivants ? Impuissants comme ils l’étaient, n’allaient-ils pas mourir de faim ou se faire dévorer par les animaux sauvages ?
Isabail se mordit la lèvre.
Elle aperçut un des hors-la-loi barbus qui chevauchait près d’elle.
— Vous vous effrayez pour rien, dit-il. Les gens du château vont remarquer la fumée. À moins que les soldats du comte dorment à leurs postes, vos gardes seront de retour au matin.
Son ravisseur laissa échapper un petit rire moqueur.
Isabail poussa un soupir de soulagement, mais ne se détendit pas. Elle luttait pour garder sa dignité. Compte tenu de la montée qu’ils effectuaient, il lui était extrêmement difficile de rester écartée du guerrier derrière elle. Elle fit de son mieux pour conserver une posture raide, distinguée, mais chaque fois que l’énorme cheval de bataille bondissait pour grimper une pente abrupte, elle se heurtait à la solide poitrine de son ravisseur.
C’était déjà assez inconvenant que leurs hanches soient si intimement liées. Elle refusait d’abandonner davantage de sa dignité qu’il n’était nécessaire. Mais à mesure que l’air se raréfiait et se refroidissait, la chaleur régulière qu’il exsudait

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