L héritage meurtrier
306 pages
Français

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L'héritage meurtrier , livre ebook

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Description

Aubrey Grant vit dans le paradis tropical de la vieille ville de Key West, où il possède un joli cottage, un vélomoteur, et un travail génial de gérant pour la propriété historique d’un ancien capitaine de la marine. Avec son bientôt-petit-ami, le séduisant agent du FBI Jun Tanaka en visite pour un peu de repos, rien ne pourra nuire à leurs projets de vacances, même pas la narcolepsie d’Aubrey.


Mais un squelette dans un placard de la maison historique de la famille Smith leur met des bâtons dans les roues. Malgré les tentatives d’Aubrey et de Jun de profiter de leur temps ensemble, l’identité du squelette les entraîne dans un mystère dont les origines remontent à plus d’un siècle. Ils découvrent l’histoire d’un trésor perdu depuis longtemps, le roi des pirates auquel il appartenait et un meurtrier des temps modernes qui ne reculera devant rien pour trouver les richesses cachées.



Le partenariat improbable entre un agent spécial et un historien peut être exactement ce qu’il faut pour percer ce mystère et enfin mettre un terme à une vieille tragédie de Key West. Mais tandis qu’Aubrey traque le X qui marque l’endroit du trésor, un seul faux mouvement pourrait être le dernier.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 mars 2019
Nombre de lectures 21
EAN13 9782376764601
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Un héritage meurtrier
Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2017 C.S. Poe
Publié chez Dreamspinner Press, 5032 Capital Circle SW, Ste 2, PMB# 279, Tallahassee, FL 32305-7886 USA
Titre original : Southernmost Murder
Traduit de l’anglais par H.L
Relecture française par Valérie Dubar, Miss Joly Lucha
 
Illustration de la couverture et conception graphique : © Reese Dante
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition française : mars 2019
Première édition : janvier 2018
ISBN : 978-2-37676-460-1
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour Lynn et Trish.
Merci pour tout ce que vous faites.
 
 
Un héritage meurtrier

 
C.S. Poe
 

Chapitre 1
 
 
 
 
Les gens me disent souvent : Monsieur Aubrey Grant, quelle étrange vie vous menez !
Ce qui était une évaluation exacte.
Une ex-femme furieuse m’avait une fois tenue en joue (pas la mienne, attention !) avec un fusil à éléphant très chargé – longue histoire. J’avais frappé un clown au visage – une histoire encore plus longue. Et j’avais fait partie d’un lancer de couteaux dans un cirque ambulant – cela n’avait aucun rapport avec le clown. J’avais vu et fait beaucoup de choses durant mes trente-huit ans de vie pour ne pas être choqué par ce qui m’attendait toujours au coin d’une rue.
Excepté les cadavres.
Je pouvais même certifier que je ne m’étais jamais attendu, ou préparé à faire face à des personnes très mortes.
Et pas les morts des obsèques.
Je veux dire, un cadavre qu’on trouvait dans le placard.
Comme un véritable cadavre.
Je me relevai sur mes coudes d’où j’étais tombé sur le sol après avoir crié et trébuché. Je fixai la porte ouverte.
Lui… elle ? Notre cher défunt était affaissé en avant, accroché à une fausse paroi que je venais juste de découvrir, même si j’avais géré cette propriété historique pendant deux ans. Et c’était seulement parce que le papier peint était inexact durant cette période et que j’avais enfin décidé de l’enlever.
Je déglutis plusieurs fois et essayai de garder ma respiration stable avant de commencer à hyperventiler. Tout mon corps était faible, et je m’effondrai sur le sol pour regarder le plafond. Foutue cataplexie. La perte soudaine de sa tonicité musculaire involontaire était un unique symptôme de narcolepsie. Cela se passait habituellement quand je riais beaucoup, mais parfois… oui, un mort qui me foutait les jetons pouvait également déclencher ça.
La maison était étrangement silencieuse après mon cri. Il n’y avait certainement pas de visiteurs à l’intérieur, très bizarre pendant le mois de mars – la saison touristique –, mais il n’ était que huit heures du matin. Le guide touristique en bas ne répondait pas non plus, et je savais que j’avais crié assez fort pour secouer une fenêtre ou deux. Foutu Herbert. Il dormait probablement dans l’un des rocking-chairs installés dans le porche.
Je regardai le placard à nouveau.
Monsieur le macchabée n’avait rien à dire sur la situation.
OK, tout va bien. C’est juste un coco mort. Ou une cocotte. Ou… merde, on s’en fout.
Je me remis sur pied, puis pris un moment pour m’équilibrer avant de m’avancer vers le placard. De la poussière – d’une centaine d’années – flottait dans la lumière du matin, se troublant enfin quand je trouvai l’interrupteur caché qui ouvrit le faux mur. Je toussai et agitai la main pour le repousser.
Je ne pouvais pas le croire. Il y avait un squelette caché dans La Demeure Historique de la Famille Smith dans la Vieille Ville, à Key West. Ici, nous étions connus pour nos Gay Pride, nos tartes au citron et les autorités locales regardant de l’autre côté quand des bouteilles d’alcool roulaient sur Duval Street, mais pas pour ça  ! Je veux dire… merde ! C’était qui ça ? Comment cette chose était-elle morte ? Quand était-elle morte ? Pourquoi était-elle dans mon foutu mur ?
J’avais passé les deux derniers mois sur un projet de restauration intensif, ce qui incluait : tester les murs, créer une peinture qui correspondrait à la couleur d’origine des années 1853, l’année choisie pour marquer cette maison. Le papier peint malvenu dans le placard, antique et beau qu’il était, était historiquement déconseillé. Je n’avais aucun document sur la personne qui l’avait placé là, donc malheureusement, on devait l’enlever. Et tout était prévu. J’avais fait un peu de bricolage pour satisfaire l’historien en moi, et je recevais un mort pour me récompenser de mes efforts.
Comme je le disais, je prenais ce que la vie me donnait sans ronchonner et avec une bonne dose d’humour. Mais des choses mortes ? Non , ce n’était pas mon domaine. Je ne pouvais même pas supporter les rares fois où j’avais vu des animaux écrasés sans être malade. C’était le genre de conneries qu’un ami antiquaire à New York aimait bien, pas moi. Je me tenais à carreau et ne fouinais pas dans les cadavres ou quoi que ce soit d’autre , donc je n’appréciais vraiment pas que ce gars se laisse tomber dans ma vie.
— OK, dis-je. Je dois… appeler quelqu’un. Comme… la police, probablement. Oui, bon début.
D’accord.
Je pivotai sur mes talons et descendis les escaliers comme si les chiens de l’enfer étaient à mes trousses.
Je fis une brève halte au deuxième étage et au rez-de-chaussée pour m’assurer qu’il n’y avait personne avant de sortir en trombe par la porte avant. Je tirai la porte faite d’un bois solide et lourd puis fermai la moustiquaire derrière elle. Je m’accroupis pour la verrouiller.
— Aubs ? demanda Herb de sa chaise.
Je me tournai vers lui pour le regarder cligner des yeux alors qu’il émergeait de son sommeil. Il était en préretraite et travaillait à mi-temps en tant que guide touristique, parce que je cite : « Je m’ennuie et je n’ai rien à faire à part m’asseoir et attendre que la mort me rende visite ».
Je me levai et remis le trousseau de clés dans ma poche.
— Il y

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