La marque du Puma
153 pages
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La marque du Puma , livre ebook

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Description

Lana travaille dans un refuge animalier et mène une vie des plus ordinaires jusqu’à ce que sa vie bascule : son patron tente de la kidnapper ! Heureusement, un jeune homme vient à sa rescousse, et il est... spécial.
Différent. Aidan, aussi séduisant que mystérieux, semble avoir un lien particulier avec les loups.
Au premier regard, Lana est fascinée par son sauveur, mais elle ne sait pas ce qui l’attend : Aidan appartient à la communauté des Porteurs d'Âmes, qui tire ses pouvoirs de la Nature et des animaux.


Mais ce n’est pas tout... Elle découvre qu’elle a un rôle essentiel à jouer parmi ces Porteurs d’Âmes, et qu’elle court de graves dangers. Et puis il y a Aidan, qui se montre très protecteur avec elle.
L’attirance qu’elle ressent pour lui est irrésistible. Dangereuse.


Lana saura-t-elle faire face aux défis que lui réserve sa nouvelle vie ? Peut-elle faire confiance au séduisant Aidan ? Veut-il réellement l'aider ou juste s'assurer qu'elle restera avec eux une fois toute l’étendue de ses pouvoirs révélée ?
Et s’ils étaient prédestinés à se rencontrer ?



Plongez avec Lana dans le monde inconnu et envoûtant des Porteurs d’Âmes !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2020
Nombre de lectures 15
EAN13 9782378122300
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Porteurs d’Âmes





Prologue
J e m’appelle Lana Dubois.
J’avais une vie d’adolescente tout ce qu’il y a de plus normale jusqu’à ce jour funeste. Une vie plutôt calme, banale et sans problèmes insurmontables, qui suivait un fil conducteur simple, mais qui me satisfaisait en tous points. Je me sentais en sécurité et aimée.
Jusqu’au jour où je me suis rendu compte que tout n’était qu’illusion !
Oui, on peut dire que j’avais une vie parfaite avant cet accident.
J’ai été adoptée bébé par de super personnes, Élodie et William Dubois. Je n’ai jamais cherché à connaître mes parents biologiques. Cela ne m’a jamais importé. Mes parents adoptifs étaient là et ils m’aimaient. C’est tout ce qui comptait.
Nous habitions un petit appartement de trois pièces, dans le seizième arrondissement de Paris, vers le bois de Boulogne. Comme nous ne voyagions pas, cet endroit était comme mon paradis personnel sur Terre.
Depuis toute petite, la nature a toujours été mon amie. Je ne me sentais entière que lorsque je pouvais aller m’y promener. C’était le lieu idéal pour me ressourcer : des arbres, des fleurs, des lacs, des chemins de terre, l’air frais, l’odeur d’humidité du sol lorsqu’il venait de pleuvoir, les oiseaux qui piaillaient et les petits rongeurs tentant de se cacher des passants. Un bon contraste avec la vie citadine et bétonnée de Paris.
Quoiqu’introvertie, j’étais une enfant joyeuse, si bien qu’aller vers les gens ne m’a jamais posé de problème. Je n’étais pas asociale, loin de là. Mais je me sentais différente des autres. Et ils me le rendaient bien.
J’étais celle qui entendait le mieux et ma correction visuelle était remarquable ; alors, mes camarades de classe me poussaient à faire le guet lorsque nos instituteurs s’absentaient. J’étais plus endurante que beaucoup d’autres, donc c’était à moi que l’on demandait de courir le plus lors des relais organisés par l’école. Mes aptitudes me rendaient populaire. Mais pas pour les bonnes raisons. J’ai donc appris à me faire discrète.
Moi, ce que je préférais, c’était m’isoler pour lire et apprendre. Les études, c’était mon truc. Surtout en ce qui concernait les animaux. Je voulais devenir vétérinaire.
J’ai toujours été plus proche des animaux que des êtres humains. C’est plus simple avec eux. De la nourriture et de la compagnie, c’est tout ce qu’ils demandent. Les chiens, les chats, les lapins, les oiseaux, les écureuils et autres petites et grosses bêtes, sont beaucoup moins craintifs avec moi qu’avec la plupart des gens. Ils doivent sentir à quel point je peux les aimer.
Ça, c’était la Lana d’avant : innocente, confiante et pleine de projets d’avenir.
À quatorze ans, lorsque j’ai appris le décès de mes parents dans un accident de voiture, je n’étais pas préparée à ce que mon monde s’écroule et que ma vie ne m’appartienne plus.
Lorsqu’ils m’ont été arrachés, cela a été très difficile d’accepter de me retrouver seule au monde, sans expérience réelle de la vie, sans but et sans soutien. Surtout en ayant eu une enfance choyée comme la mienne. Je suis restée comme paralysée pendant plusieurs jours, refusant de comprendre leur absence. Quand il m’a fallu admettre la vérité, je me suis effondrée. Je me suis longtemps enfermée dans une bulle dont je ne voulais plus sortir.
Pourquoi rester là alors qu’eux étaient partis ? À quoi bon continuer sans eux ? Qu’allais-je bien pouvoir faire de ma vie ?
Et puis, je suis « entrée dans le système », comme on dit. Mineure, sans tuteur légal, puisque mes parents n’avaient pas de proche à qui me confier, je suis partie en famille d’accueil.
Cela a été un choc profond de me retrouver chez de parfaits inconnus, alors que je pleurais encore la mort de mes parents. J’ai essayé de reprendre le cours de mon existence, parce qu’il le fallait. Mais intérieurement, j’étais comme déconnectée de la vie, de moi-même et des autres.
Mes seuls moments de répit étaient mes déambulations dans les rues pour apporter mon aide aux animaux errants. J’avais un peu le sentiment d’être comme eux. Livrée à moi-même. Je savais où les trouver et je leur apportais de la nourriture et des friandises. Eux me procuraient un semblant de paix en me laissant les approcher. Comme s’ils sentaient mon mal-être. Puisque je n’arrivais pas à chasser mes idées noires, je tentais de puiser de l’énergie dans la seule passion qu’il me restait. Pendant ces instants, j’avais l’impression de me rendre utile. D’être vivante à nouveau. Même si ce n’était que pour une courte durée.
En deux ans, j’en ai fait des familles d’accueil ! Je n’ai jamais su ni voulu m’intégrer dans aucune d’elles. Certaines étaient bien et d’autres affreuses, sans être non plus dangereuses. J’aurais pu tomber bien pire.
J’ai rencontré un peu de tout pendant cette période. Les faux-culs, ceux qui t’apportent de l’attention devant autrui pour se faire bien voir, mais qui, par-derrière, oublient ton existence. Les calculateurs, juste là pour ramasser l’argent et qui se foutent du reste. Les profiteurs, ceux qui choisissent une ado exprès, afin qu’elle garde leurs gosses pendant leurs absences répétées ou ceux qui pensaient que puisqu’ils t’avaient « recueillie, tu pouvais bien t’occuper des tâches ménagères de la maison ! »
Je n’ai jamais fait de vagues. J’avançais tel un automate. J’étais perdue dans une spirale faite de faux-semblants, d’absence et de vide. J’avais perdu mes repères, ma joie de vivre, mon avenir. Je survivais. J’étais trop jeune et fragile pour comprendre que je pouvais me suffire à moi-même. Que je devais à mes parents de continuer malgré tout. Pour eux, mais aussi pour moi.
L’arrivée de Joe dans ma vie a tout changé.



Chapitre 1
M on réveil sonne à six heures trente et, comme d’habitude, j’ai un mal fou à me lever. Je ne suis pas du matin. Je pensais que cela irait mieux avec le temps, mais ce n’est pas encore pour aujourd’hui. Pourtant, à vingt-trois ans, je devrais m’y être habituée !
Lorsque j’ouvre les yeux, mon regard est, par réflexe, attiré par la photo qui trône sur ma table de chevet. Il s’agit de mes parents et moi, lors d’un après-midi promenade dans les bois. C’est mon petit rituel du matin. Un moyen de leur dire bonjour en quelque sorte.
Ma chambre n’est pas bien grande, à peine dix mètres carrés, mais elle est fonctionnelle. C’est tout ce que je lui demande. Tous mes meubles sont faits de bois massif, mon lit, ma table de chevet, mon armoire et mon petit bureau.
Elle n’a pas beaucoup changé depuis sept ans que je suis ici. Seul le papier peint a été remplacé. J’ai maintenant de beaux murs beiges au lieu du rose pastel qui ne m’allait plus. Je n’ai jamais pris le temps de la décorer. Sauf pour mettre quelques bougies senteur vanille là où je le pouvais.
Lorsque je me lève, c’est mon robot interne qui prend le relais. Je sors de ma chambre et me retrouve sur le minuscule palier de l’étage qui donne accès à trois portes. L’une correspond à ma chambre, celle de gauche, c’est la chambre de Joe et en face, la salle de bains. J’ouvre donc la porte donnant sur la seule chose qui puisse me réveiller : la douche !
Puis, je continue mon cérémonial du matin et descends faire un gros câlin au petit saucisson noir sur pattes qui m’attend en bas des marches, alias Sweety. Un chien croisé labrador-boxer qui me suit partout en remuant la queue dans tous les sens, jusqu’à ce que j’entame la préparation du petit-déjeuner.
J’habite ici depuis mon emménagement aux États-Unis, à Livingston pour être plus précise. C’est une petite maison au fond d’une impasse dans Blue Heron Street. Petite, certes, mais chaleureuse. Elle est dotée d’un séjour simple et cozy donnant sur une cuisine étriquée, aménagée avec soin, un comptoir où nous prenons nos repas, et un accès sur l’extérieur avec un grand jardin, pour que Sweety puisse gambader à sa guise.
À l’étage, il y a nos deux chambres ainsi que la salle de bains. Ce n’est pas très spacieux, mais c’est amplement suffisant pour nous trois. Et surtout, je m’y sens bien.
J’en suis à la préparation du café lorsque Joe fait son apparition et s’installe devant son assiette garnie de saucisses et d’une omelette. Je lui pose sa tasse devant le nez avant qu’il ne m’interpelle en m’arrachant presque son mug de mes mains. S’il n’a pas sa dose de caféine de bon matin, il passe sa journée à grogner !
— Bonjour, ma petite Lana. Bonne journée en perspective ?
Joe, de son vrai nom Joseph Hamilton, soixante-sept ans, les cheveux grisonnants et en léger surpoids, me pose inlassablement cette question, tous les matins depuis sept ans. Il est la seule famille qu’il me reste. Un oncle lointain de mon père. Il aurait dû être prévenu et devenir mon tuteur légal lorsque le malheur a frappé à ma porte. Mais, à cause d’une erreur administrative, cela a pris des mois avant qu’il ne me retrouve et obtienne ma garde. Au fil du temps, il est devenu plus que mon tuteur. Un vrai grand-père protecteur et aimant, malgré l’absence de liens de sang.
Je m’installe à ses côtés et continue de feuilleter le journal que je lisais pendant que son café coulait.
— Excellente, au vu de mon horoscope du jour, dis-je avec ironie. Il m’annonce « l’apparition de l’amour de ma vie ainsi qu’une grande rentrée d’argent ».
— Ah, ce satané journal ! C’est toujours à toi qu’il prédit les meilleures choses ! pouffe-t-il en s’empiffrant de saucisses. Méfie-toi, il pourrait avoir raison aujourd’hui.
— C’est ce que tu me dis tous les matins, Joe, ricané-je, l’amour de ma vie est bien loin de mes priorités. Mais je ne dirais pas non à la mystérieuse somme d’argent. Bien dormi ? Comment te sens-tu ? demandé-je cette fois en plissant les yeux à son intention.
Joe se renfrogne dès que je mentionne sa santé. Il n’aime pas que je m’inquiète autant pour lui.
— Comme un vieux, ma petite, comme un vieux, me déclare-t-il en passant une

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