Love addiction
183 pages
Français

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Description


Entre interdit et passion, lequel de ces deux sentiments l'emportera sur l'autre ?



Eden a vingt ans. Son père, Jared, chanteur à succès du groupe "Up and down" l'a surprotégée depuis sa naissance. Les garçons ? Elle les a toujours mis au second plan. Les études ? Sa plus grande fierté. Jour après jour, elle se bat pour tracer son propre chemin afin de gagner son indépendance à la sueur de son front et non de son patronyme.


Isaac a bientôt trente ans. Après des années sombres, le voilà enfin prêt à reprendre sa vie en main. Grâce à son arrivée en tant que bassiste dans le groupe surmédiatisé Up and down, il compte bien prouver au monde entier que les deuxièmes chances existent. Dorénavant, il s'est fait la promesse solennelle d'être un gars fiable qui ne commettra plus aucun dérapage. Pour cela, il est prêt à tout. Même à signer le plus indécent des contrats.


Mais quand sa voiture percute celle de la fille de son nouveau boss, ses certitudes s'effondrent. Un regard, et tout bascule. Un effleurement, et plus rien ne sera comme avant.


Entre raison et passion, il n'y a qu'un pas pour franchir la ligne rouge. Celle qui lui est désormais interdite et qui ne tient qu'en quatre lettres.


E.D.E.N.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 novembre 2019
Nombre de lectures 347
EAN13 9782376522218
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Juliette Mey
Love addiction



ISBN : 978-2-37652-221-8
Titre de l'édition originale : Love addiction
Copyright © Butterfly Editions 2019

Couverture © Mademoiselle-e - Shutterstock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-221-8
Dépôt Légal : novembre 2019
22112019-1545
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

À vous, mes lectrices...
Chapitre 1






Eden


Vingt ans.
Je n’en reviens toujours pas. Le temps est passé si vite, et, en même temps, si lentement. J’ai voulu grandir trop rapidement, m’impatientant d’entrer dans ma vie d’adulte. Mais maintenant que c’est fait, je ne suis plus si heureuse que ça. Où est passée mon adolescence ? Mon premier baiser ? Mon amoureux du collège ? Celui, moins réservé, du lycée ?
Vingt ans.
La fin d’une enfance que, finalement, je ne suis plus certaine d’être prête à accepter. Durant des années, j’ai cherché à m’émanciper d’un père trop protecteur, d’une mère inquiète, et de deux frères jumeaux envahissants.
Sans parler de la célébrité totalement démesurée de ma famille. Up and down , le groupe de mon paternel, continue à faire fureur aux quatre coins du monde. En plus de fêter mon anniversaire, ce soir nous célébrons le leur.
Trente ans.
Quand je regarde mon père, je trouve qu’il n’a pas vieilli tant que ça. Ses sautes d’humeur légendaires font encore partie du paysage, et sa voix berce toujours plusieurs générations de fans – féminines, pour la plupart – sous le charme.
Plus la journée avance, plus je me demande si c’était une bonne idée d’accepter de fêter ce doublon. Pour l’occasion, j’aurais préféré me retrouver avec ma famille proche, quelques amis et notre chat number three , Dido. Un gros matou roux, caractériel à souhait, que seul mon padre comprend. Comme les deux précédents. Je n’ai jamais vraiment compris la relation si particulière qu’il entretient avec ces bestioles, mais comme ça l’apaise, nous ne disons rien. Même si les bêbêtes en question portent toutes le même prénom, et ont régulièrement ruiné tapisseries, canapés et fauteuils, ma mère, mes frères et moi subissons la situation sans susurrer la moindre critique.
Visiblement, Dido ne sera pas le seul mâle compliqué de la soirée. Pour l’occasion, mon père a décidé de présenter son nouveau bassiste à tous les invités. Un certain Isaac, je crois. Je ne sais pas trop où ils l’ont déniché, car ce sera le premier groupe pour lequel il s’engagera. Avant aujourd’hui, silence radio. Personne n’a jamais entendu parler de lui. Cela paraît inquiéter tout le monde, sauf mon paternel qui lui voue une grande confiance. Allez savoir pourquoi.
Enfin soit.
On devrait avoir l’habitude, à force, car avec lui, tout est possible. Toujours. Il est capable de changer d’idée comme de chemise.
Sauf en ce qui concerne ma mère. Ces deux-là semblent s’aimer comme au premier jour. Malgré des disputes fréquentes où les cris fusent, les portes claquent, ils se réconcilient aussi vite que la foudre s’est abattue sur leurs cœurs. Avec mes frères, Thomas et Louis, on en rigole souvent, même si, enfants, ça nous a perturbés plus d’une fois.
Up and down ou l’histoire de ma courte vie.
D’un côté, cela m’a permis de découvrir le monde, de grandir à l’abri du besoin, mais de l’autre, ce n’est pas évident de se construire entourée de la presse poubelles et des vautours, cherchant à profiter de chaque occasion ou de chaque faille.
Bref, ces vingt années, je ne les ai pas vues passer. Et ce sentiment s’amplifie au fur et à mesure des minutes qui s’égrènent. Surtout depuis que je patiente sur ce trottoir, à essayer d’apercevoir un visage en particulier se dégager de la foule parisienne. Ma cousine, Elsa, qui ne connaît apparemment pas la ponctualité. Cela n’a jamais été son fort. Et depuis peu, ce que je juge comme un défaut a tendance à s’accentuer. La chaleur étouffante de ce mois d’août n’aidant pas, ma petite robe jaune, pourtant courte, me colle à la peau. Quant à mes longs cheveux châtains, ramenés dans un chignon haut, ils commencent à devenir moites sur le sommet de mon crâne.
Je vais tuer ma cousine. Pour une fois que je peux rentrer en voiture, elle me fait attendre. Elle et ses séances shopping me tueront…
Si elle n’arrive pas dans les cinq minutes, je risque de rebrousser chemin et de débouler en rogne à ma soirée d’anniversaire. Elle va m’entendre !
Mon portable vibre. D’une main rageuse, je l’extirpe de mon sac à main.

< Tu as pris ta décision ?

Non, mais je rêve. Cette sorcière va finir par me lâcher ? Ce n’est pas parce que sa popularité est en baisse libre qu’elle va utiliser ma famille à des fins commerciales ! Jamais !
Décidant que cette peste ne mérite aucune attention de ma part, je range mon téléphone. Qu’elle me fiche la paix, à la fin !
— Eden !!!
C’est sa voix tonitruante que j’entends en premier, juste derrière moi. Avant que je ne puisse me retourner dans sa direction, je perçois ses talons, probablement vertigineux, taper contre les pavés. Quelle idée de se balader dans cette ville, rehaussée d’échasses indomptables !
— Elsa.
Ma voix reste ferme. Froide. Sans aucune chaleur. Elle ne mérite pas mieux après m’avoir fait poireauter sous cette canicule. L’année la plus chaude de tous les temps, paraît-il ! À mesure que les jours défilent, je commence à accorder toute ma confiance à cette fichue météo. À défaut d’une autre personne…
— Désolée, je…
— Tu vas me trouver quoi comme excuse, cette fois ?
Fidèle à son habitude, son visage ne paraît même pas affecté par mon ton sarcastique, juste amusé.
— Ton père, lâche-t-elle, comme seule réponse.
Mon impatience se transforme immédiatement en crainte. Avec lui, j’ai appris à m’attendre à tout. Au sens propre comme au figuré. Mes traits se durcissent imperceptiblement.
— Quoi, mon père ?
Franchement, après avoir passé sept heures à ranger des centaines de fiches par ordre alphabétique dans un bureau d’un grand journal national, ma tolérance frôle le zéro absolu.
— Tu le sauras bien assez vite…
Son clin d’œil ne présage rien de bon. Ce matin, j’aurais dû me douter qu’un truc ne tournait pas rond quand mon paternel m’a demandé de prendre sa voiture pour aller travailler, et, par la même occasion, ramener ma it-girl de cousine. Sa voiture ! Genre, l’événement qui n’est censé ne jamais arriver ! La seule fois où j’ai eu le droit de la conduire, c’était sur un parking désert, et encore, il a commencé à paniquer dès que j’ai allumé le contact. J’imagine qu’il aurait préféré que j’emprunte celle de ma mère, mais vu la taille de l’engin, un monospace sept places, je crois qu’il craignait réellement que je l’esquinte en entrant dans le parking sous-terrain. Là, avec sa vieille AX, digne d’un film du début des années quatre-vingts, son antiquité ne risque pas grand-chose. Enfin, pas grand-chose, façon de parler… À la moindre rayure sur sa peinture bleu vert métallisé, la menace de lui causer une arythmie cardiaque jusqu’à la fin des temps me semble bien réelle… Trois semaines que je travaille ici, et j’ai toujours pris le Transilien , matin et soir. Je veux vivre normalement. Je ne cesse de répéter cette maxime à mes parents depuis des années. Si jamais je devais me faire prendre en photo par des paparazzis, ce ne serait pas la fin du monde, après tout. Il n’y a aucune honte à chercher à gagner ma vie par mes propres moyens. Au contraire, même…
Ce qui n’est

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