Méditations poétiques

Fichesdelecture.Com, Vanessa Grosjean

Description

Cette fiche de lecture sur Méditations poétiques d'Alphonse de Lamartine propose une analyse complète de l'oeuvre :

• un résumé de Méditations poétiques
• une analyse des personnages
• une présentation des axes d'analyse de Méditations poétiques d'Alphonse de Lamartine

Notre fiche de lecture sur Méditations poétiques d'Alphonse de Lamartine a été rédigée par un professeur de français.

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• Alphonse de Lamartine

Informations

• Publié par: FichesDeLecture.com
• Date de parution: 08 juin 2015
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782511034767
• Langue: Français

Extrait

M ditations po tiques
Alphonse Lamartine
I. PR SENTATION
Les M ditations sont les premi res po sies de Lamartine, marquant le d but de la po sie romantique dans la litt rature fran aise. Ce recueil, tir 500 exemplaires le 11 mars 1820, contient des po mes compos s entre 1815 et 1820, dont les plus fameux sont : Le Lac, l'Isolement, le Soir, le Vallon, le Golfe de Ba a et l'Automne .
Ce recueil de 24 po mes fait l'effet d'une r volution: les po mes font la part belle aux sentiments personnels. Lamartine voque ses souvenirs, ses regrets, ses esp rances, ses d sespoirs, son angoisse face la mort. Ces lans de l' me sont ins parables du sentiment de la nature amie, qui le po te confesse ses joies et ses peines. L' vocation des paysages naturels tend d'ailleurs plus d peindre l' tat d' me du po te lui-m me. Lamartine essaie aussi d'exprimer son rapport l'au-del . Lamartine s'est inspir d'une relation qu il a v cue avec une jeune cr ole, Julie Bouchaud des H rettes, pouse esseul e de Jacques Charles, physicien c l bre et secr taire perp tuel de l'Acad mie des Sciences, de quarante ans son a n .
Une temp te sur le lac du Bourget la mit en p ril et il se trouva l pour la sauver de la noyade. L amour naquit-il entre eux, ils avaient la m me sensibilit et adoraient la nature. cause de la sant fragile de Julie, leur amour fut platonique. L auteur immortalise cette femme r elle sous le nom d Elvire dans son premier recueil.
II. R SUM
Dans Le Lac Mme Charles, Elvire est malade Paris. Le po te se prom ne seul autour du lac du Bourget et se rem more avec m lancolie la promenade qu'il a accomplie l'ann e pr c dente avec son amie. Il s adresse au lac et lui demande de conserver dans son ternit la trace ph m re de leur extase.
C est l un des po mes les plus c l bres des M ditations , Le lac est bien s r inspir de sa rencontre avec Julie sur les bords du lac du Bourget. Lamartine est obs d par la pens e de la mort et par del il r ve la vie ternelle.
Le th me central du po me est la hantise du temps qui passe et qui corrompt tout. Le po te supplie le temps, la for t, les grottes, le lac lui-m me, la nature tout enti re de pr server jamais les instants de bonheur qu'ils sont en train de partager.
L'isolement , Elvire est morte depuis huit mois, le po te Milly, se d clare diff rent aux beaut s de la nature. Il d crit sa d tresse puis appelle la mort lib ratrice. Le po te se trouve dans un de ces moments o le malheur l'accable : Elvire est morte, il se sent incapable de continuer vivre.
L'immortalit , le po te lie l'inqui tude m taphysique est avec l'amour. la fin de 1817, il envoya ces vers Julie qui allait mourir : il ne parle de la mort que comme s'il s'agissait de lui-m me. L'analyse du po me permet de d finir la d marche de sa pens e philosophique : il tablit un lien entre l amour humain et l'amour divin.
L'automne , une ann e s'est coul e et la vie reprend ses droits. Le po te voque une autre femme qui va lui apporter les joies calmes et pures de l'existence conjugale.
L'homme , la fin de 1819, le po te s'adresse Lord Byron et lui reproche son scepticisme et son orgueil. Il affirme que l'homme doit accepter la volont divine et lui rappelle la loi chr tienne d'humilit et d'amour. Pour Lamartine ces vibrations intimes restent ins parables du sentiment de la nature amie, confidente et consolatrice qu'il associe ses joies et ses peines.
Les plus c l bres de ces m ditations : Le lac, L'immortalit , Le d sespoir, L'isolement, Le soir, le vallon, L'automne nous pr sentent les motions d'u