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Description
Sujets
Informations
Publié par | FichesDeLecture.com |
Date de parution | 08 juin 2015 |
Nombre de lectures | 8 |
EAN13 | 9782511034859 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Mort cr dit
Louis-Ferdinand C line
I. R SUM
Dans ce livre C line va nous donner une version de son adolescence. Le moins que l on puisse dire est qu elle ne manque pas de piquant ! Elle est surtout l pour que l auteur nous donne ses opinions sur les choses et les gens.
Il y a d abord l enfance dans le passage Choiseul Paris, l o sa m re avait sa petite boutique. Il nous dit avoir t lev dans l odeur du gaz, qui clairait encore ce passage l poque. Pour les poumons, on fait un petit s jour chez un oncle la campagne de temps autre. Et Ferdinand de nous d crire les veilles jambes de sa m re, pleine de varices, qui doivent sans cesse remonter les escaliers. Quant son p re, employ dans une compagnie d assurances, pour ne pas perdre son boulot, il doit apprendre taper la machine. L , nous sommes tout proche des colossales descriptions de l auteur ! Le p re est cramoisi sous l effort, attabl devant sa machine, le col dur tout proche d un clou au cou qu il va peut- tre crever, deux doigts crasant les touches avec une telle force qu elles s envolent quasiment hors de la machine ! Il nous confie que le p re trimbalait parfois la m re en la tirant derri re lui par les cheveux alors qu ses amies " Sur tout a elle ne l ouvre pas Nous sommes dans la po sie Seulement qu on vivait l troit mais qu on s aimait norm ment. Voil ce qu elle raconte. Comme le petit commerce ne marche pas des masses, la m re se dit qu il faut aller chercher le client et faire les march s. Et voil p re, m re et Ferdinand portant la vielle marchandise hors de Paris, sur un march . Ah, il sera colossal le march ! Un petit saut Dieppe, accompagn d une excursion vers les c tes anglaises. Voil des pages ne surtout pas manquer ! Les pages 128, 129 et 130 vont vous donner un superbe aper u de la nouvelle criture de C line. Tout simplement apocalyptique ! La description des passagers malades sur le bateau me semble unique dans la litt rature fran aise ! a, c est de la description, de l motion, du vivant ! Il est le roi l , Louis Ferdinand !
Ferdinand arr te l cole et entame son premier boulot Pas vraiment fait pour et pas enthousiaste du tout ! C est la gal re et il pr f re lire un bouquin planqu dans le grenier de son patron. Il est vir vite fait et, pouss s par les conseils de l oncle, ses parents vont aller le proposer un peu partout. Ils ne croulent pas sous le succ s ! " Mon p re, il avait m me plus de doutes Depuis longtemps il tait s r Il renfor ait sa conviction chaque soir quand on rentrait bredouille Ahuris, pantelants, croulants, tremp s d avoir bagott vite, mouill s par dessus, dessous de sueur et de pluie " C est plus difficile de le caser que de liquider toute la boutique ! et pourtant, a tu le sais, Cl mence, c est un tintouin bien infernal ! Enfin il devient petit repr sentant en bijouterie cisel e, rien que sa collection trimballer fait vingt-cinq kilos ! Ah, la joie ! Et en plus a ne se vend pas, les gens n en veulent plus de la bijouterie cisel e ! Par contre, le mari parti l arm e, les choses vont devenir plus dr les. Antoine, l ouvrier, va s envoyer la patronne en veux-tu en voil qu elle pourra plus s en passer ! Et Ferdinand d observer avec la plus grande attention comment les choses se font Pour du spectacle, des cris, des rugissements et des beuglements, il va en avoir ! Il en conna tra un bout, de la chose ! (pages 184, 185,186) Mais voil , tout une fin Ferdinand va perdre un objet et son boulot.
Sur les conseils de l oncle, le peu d argent qui reste va tre investi dans un s jour en Angleterre, dans une cole. Il conna trait la langue, toujours utile, non ? Et c est le d part Le voil dans son cole anglaise. Il d bute bien ! Il veut point causer anglais, Ferdinand ! Par contre, la ma tresse " Je la laissais passer par-devant Ses miches aussi elles me fascinaient.