Fleurs, épines, et frissons…
124 pages
Français

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Fleurs, épines, et frissons… , livre ebook

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Description

Un recueil de poèmes dans les cendres du passé.
J’ai dit à mon cœur d’attendre, pour écouter mon passé
Et à mon esprit de comprendre, tout le vrai et le faussé ;
J’ai dit à mon cœur d’attendre, pour ne plus me fatiguer,
Le temps de cacher les cendres, des restes des feux du passé ;
J’ai dit à mon cœur d’attendre, dans ce présent des pensées
Et au futur de comprendre, cette façon de consoler.

Informations

Publié par
Date de parution 06 mars 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782312042923
Langue Français

Extrait

Fleurs, épines, et frissons…
Salah Bekka
Fleurs, épines, et frissons…
Poésie














LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2016 ISBN : 978-2-312-04292-3
Aux miens,
Aux vivants,
Aux conjugueurs des rêves,
Aux cultivateurs d’espoirs,
À mon premier instituteur, sans tenue et sans signe militaire, durant la guerre d’Algérie, Monsieur André THIRIAT des Vosges, qui m’a appris à parler, avec une vraie plume, à l’école de garçons d’EL-FLAYE,
Et à mon ami d’enfance Monsieur CHERID Malek, lui aussi d’El-Flaye, peintre de la vie, que je remercie particulièrement de m’avoir offert amicalement le tableau d’une femme emmitouflée par les douceurs de la nature, et qui illustre magnifiquement la couverture de cet ouvrage.
Préface
J’ai dit à mon cœur d’attendre !
Oui, je lui ai tout simplement demandé d’attendre dans un silence extatique et aussi sans s’en prendre au partagé passé.
Car à la naissance du grisonnant qui s’est affalé et qui s’étale sans le vouloir et aussi sans me prévenir encore sur moi, ainsi que sur les formes de vie qui me côtoient dans mon semblant d’univers, l’indescriptible nostalgie a tout simplement décidé d’ouvrir dans une splendide anarchie, tous les coffrets et les tiroirs de mon passé.
Et dans ce nombre indéfini, certains sont particulièrement moisis par l’humidité de ma sueur et les vapeurs de mon souffle.
Cependant, j’ai décidé aussi comme elle, mais dans une autre façon, à bien mouiller ma plume, pour me soulager de ce poids du passé et aussi pour aller sans bruit, au-devant de ce temps qui ne cesse de me bousculer…
Dès lors, je l’ai fait sans trembler du geste, et avec une formidable encre, afin de décrire dans des paragraphes de vers, quelques vues et vécus.
Et à ces vers, j’ai ajouté quelques secrets de certaines images, qui elles demeurent encore et toujours vivantes dans mon esprit.
Ainsi, cet ensemble s’ajoute alors à certains souvenirs aux contenus ombragés de plusieurs esprits et des cœurs.
Ensuite , j’ai aligné ce tout dans une multitude d’étapes, avec des sentiments uniques, dont certains retracent sous différentes visions des contenus criants d’une longue série d’images dans le présent hasard de chaque moment vécu, sans les valoriser, et, sans oublier les évaporés rêves sans fin…
Je me suis aperçu aussi qu’à cette étape de ma vie, que je dois revenir observer égoïstement ce passé, avec une autre manière, être là pour mieux caresser dans d’autres rêves, ses moment.
Être là, être juste présent, sans voix et sans mouvements !
Être surtout dans ses décors même effacés, pour pouvoir retourner dans chaque pensée, retourner là où j’ai appris à lire dans le secret des lignes du désir, dans les vœux, et dans les souhaits, une vie, comme tous ceux que je croise encore au quotidien.
Oui, retourner là où j’ai appris méthodiquement à décoder les cris et les sourires, qui étaient et qui sont encore logés, dans les yeux souvent mouillés et brillants des silencieuses femmes et des jeunes filles.
Retourner pour décoder les non-dits de celles qui étaient enfermées à l’intérieur et dont certaines le sont encore et certainement jusqu’à la fin de leurs jours. Celles-ci resteront alors pour longtemps prisonnières dans ce mystérieux milieu, ou dans une sorte de caste imposée, par la circonspecte tradition qui nage, sans le vouloir, dans l’obligée dictée des prescriptions religieuses.
Ah !... Que c’est lourd et fragile à la fois !
À ces observations j’ai décidé aussi de bien secouer ma mémoire, d’écouter mon cœur et de recevoir de cette nostalgie, même dans son imposé désordre, toutes mes archives et les tenir par la suite éveillées.
Je découvre enfin, une mémoire pleine !
Celle qui contient une vie simple et sans bruit, ni sauvage ni moderne, ni chaude ni froide, juste une vie qui a surfé sur un relief très varié, très rapproché, voire identique à celui de ma région natale, sur les flancs des collines de la rive gauche de la Soummam, en Kabylie. Et c’est dans cette région où j’ai appris dès mon jeune âge, à écouter les langages défendus d’une sombre et vive jeunesse à la fois. Une jeunesse qui souffre à l’intérieur des entrailles des interdits devant les belles vitrines de la modernité.
Mais que dire de tout ça ? Rien ! Juste attendre un miracle !
Mais qu’attendre d’un vœu, d’un souhait, d’un désir, qui brille sans écho, entre deux faces jumelles, dont l’une est libre, voire secrètement bénigne, et l’autre exigeante, captivante par moment, presque religieuse et rarement tolérante ?
Rien, pour beaucoup de ces jeunes !
C’est ainsi que ces jeunes attendent au milieu de ceux qui les bombardent au quotidien de mensonges et de prétendues et devines lois et aussi, au centre de ceux qui se prennent et qui se comportent comme des dépositaires-héritiers de la morale et du savoir.
Mais certains de ces jeunes sont naturellement épargnés !
Ceux-là voyagent et vivent pour les autres. Ils arrivent à consommer la vie, comme les habitants qu’ils croisent dans le pays de destination, tout en crachant sans mouiller le tort de leur propre éducation !
Oh ! Que c’est terrible pour beaucoup !
Oh ! Que c’est périlleux et même très dramatique pour les femmes !
Fixées à l’intérieur des parenthèses de l’hésitation, ou plongées dans l’oubli des grands faiseurs de miracles, certaines femmes sont mortes sans le savoir et même sans le vouloir !
Même aussi brillantes et jolies qu’elles soient, elles sont méthodiquement devenues comme des écartées pièces de monnaie d’une très mauvaise économie.
Et c’est dans ce contexte sans nom et sans sciences palpables que j’ai tout simplement dit à mon cœur d’attendre :

J’ai dit à mon cœur d’attendre, pour écouter mon passé
Et à mon esprit de comprendre, tout le vrai et le faussé.
J’ai dit à mon cœur d’attendre, pour ne plus me fatiguer,
Le temps de cacher les cendres, des restes des feux du passé !

Salah BEKKA.
C HAQUE FEMME EST …
Chaque femme est une perle
Dans le collier d’une vie,
Elle affiche dans ce cercle
Le meilleur aux envies,

Elle ajoute à ses formes,
Des regards, des sourires,
N’a-t-elle pas eu cette pomme
Qui nous fait tant courir ?

Chaque femme est un livre,
Beau, au contenu unique,
Qui rend son lecteur ivre
Avec ses mots magiques ;

Il trouve dans ses lignes
Les plaisirs recherchés,
Elle dans ses yeux aligne
Un amour à donner.

Chaque femme est une fleur
Aux pétales magnifiques,
De beauté, de bonheur,
Elle rend l’homme romantique,

Et comme un doux papillon,
Il touche le cœur et les pétales,
Et les reçoit comme bonbon,
Du doux cercle floral.

Chaque femme est un trésor,
Où la vie prend naissance,
Elle héberge dans son port,
L’unique fruit de la jouissance ;


Elle l’installe dans la vie,
Sous des larmes de joie,
Puis elle le charge d’envie,
Sous une charpente de foi.

Chaque femme est unique
Dans la beauté, elle l’atteste,
Et nous offre le magnifique,
Dans les rêves et le reste !
S I JE VOUS PARLE ...
Si je vous parle d’amour
Qui protège souvent mes jours,
C’est faire de son langage
Le plus beau des messages

Et sans oublier les peines
Que je cède au vieux passé,
Elles ont quitté ma scène
Et classées comme laissées.

Si je vous parle des cœurs,
De leurs mots silencieux,
Ils composent cette ferveur
Qui nous rend amoureux,

Sans négliger les yeux
Qui conjuguent leurs langages,
Et sans l’oubli des cheveux
Qui se tâchent dans les âges.

Si je vous parle des rêves
Comme un poète malade,
Dès que son cœur lui fait grève,
Son esprit par en ballade,

Où il aligne dans des vers,
Des p’tits mots chargés de vie,
Pour en faire des repères,
Qui lui servent d’alibi.

Si je vous parle de tout
Pour nourrir chaque espoir,
C’est pouvoir quitter le trou,
Où s’enracine le noir.
M ON BOUILLANT ESPRIT .
J’ai accroché à la sagesse
Mon bouillant esprit d’autrefois,
Il a conjugué ma jeunesse,
Sans désobéissance à la loi ;

À la naissance du grisonnant,
J’ai reconsidéré tout mon passé,
Et j’ai fait de ce discernement,
Une bibliothèque aux beaux tracés.

Chargé dans ses diverses missio

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