La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
Sujets
Informations
Publié par | Le Lys Bleu Éditions |
Date de parution | 04 septembre 2019 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782851138736 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Eric Neirynck
Inutile et futile
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Eric Neirynck
ISBN : 978-2-85113-873-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants causes, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle .
J’ai pas appris grand-chose
Une autre époque
Celle où on ne disait pas,
On ne montrait rien
On y pensait parfois
Mais très vite, on oubliait
Le matériel était roi
Il leur avait tellement manqué
Tellement ils avaient eu faim et froid
Qu’on ne croyait qu’à ce bonheur artificiel
Le reste viendrait
C’était obligé
Et tellement non vital
Enfin, c’est ce qu’ils pensaient
Eux n’en avaient jamais reçu
Ils ne savaient pas donner
Oh, parfois ils essayaient
Mais vite, on éludait la question
Matériellement, j’avais tout, alors ça va
Moi aussi je croyais que ça suffirait
Que je vivrais bien comme ça
Si eux l’avaient fait
Pourquoi pas moi
Mais
Aujourd’hui, je souffre
Aujourd’hui, je meurs
De l’absence de cette base de mes géniteurs
Que l’on appelle amour et sentiments
Depuis j’ai toujours cette angoisse
Perdre ces deux sentiments si difficilement acquis, faire mal…
Tous les matins, je me dis d’être fort
Mais là, tu vois l’ami, je pense surtout à la mort
Passe vite le printemps
Et la lumière à laquelle on ne croit plus
Des souvenirs d’enfant
Des images du temps tel qu’il fut
Rien que des moments
Volés aux instants que l’on a plus
Quand enfin l’hiver vient
On se retrouve enfermés, reclus
Paralysés du corps et des mots
D’un mal impossible à nommer
De tout c’qu’on a gardé au chaud
Pour le jour on l’on cesse d’exister
Des jours, des semaines sans boire
Mais putain qu’il est doux de s’enivrer
Qu’il est facile d’oublier de laisser aller
Ode à toi alcool compagnon de ma vie
Permettant de ne plus voir cette putain
De ne plus devoir s’accrocher et lutter
Pour une vie sans enjeu.
Oh pitié
Laissez-moi mourir doucement, mais bourré
Ils étaient là tranquilles
Ils baisaient simplement
Entre sueur et cris
Pourtant elle lui avait dit
Qu’immortel ce moment
Ne resterait qu’un instant
Dans leurs mémoires
Pourtant elle lui avait dit
Pourtant elle lui avait dit…
Vieillir
C’est l’abandon de tout
de