La lecture à portée de main
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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 avril 2009 |
Nombre de lectures | 50 |
EAN13 | 9782296927254 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
La lune attend :
c’est l’heure
Collection « Vivre et l’écrire »
dirigée par Pierre de Givenchy
(Voir en fin d’ouvrage la liste des titres parus)
© L’H ARMATTAN, 2009
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-08606-7
EAN : 9782296086067
Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Nadège Legroux
La lune attend :
c’est l’heure
Si vous ouvrez ma porte,
Vous trouverez,
Des lettres perdues
Et des mots cachés.
Si vous ouvrez ma fenêtre,
Vous laisserez sortir
Des milliers de lettres
Et un avenir.
Si vous lisez mes poésies,
Vous lisez mon cœur
Le chagrin, le bonheur
Et la nostalgie.
Si vous, mes juges,
Acceptez cette poésie
Vous êtes mon refuge
Et mon meilleur ami.
La poésie est un autre monde où je m’échappe.
On y vit en liberté, mais on y vit seul. On y devient l’arbre sans feuilles.
Mais dans ce monde, on choisit nos paysages. De ses amis, on y choisit les visages.
On y crée ses amis. Les miens sont mes poésies.
Nadège Legroux
« Maintenant que tu n’es plus là pour me dire que la poésie est en moi, les portes de ce monde se referment. Mais je les garde ouvertes comme tu t’y attendrais, et toutes mes poésies sont les tiennes. Dans cette cité, je suis le guerrier, et c’est toi qui règnes. »
Pour Papi
Au cœur de la nuit quand le silence tout autour d’elle l’envahit, l’inspiration réveille Nadège, et seule, comme un arbre dépouillé de ses feuilles, d’un trait, sans s’arrêter, la plume la poursuit ; elle ne peut trouver le sommeil qu’après avoir achevé ce qui est commencé. La liberté du poète a un prix : la solitude au cœur de la nuit.
Avec ses mots, Nadège va créer de la musique. Sa poésie rythmée nous fait chanter et danser avec elle.
Mais pourquoi ces mots de chagrin, de bonheur et de nostalgie qui s’entremêlent ? Qu’éveillent-ils en elle ? Que viennent-ils éveiller en nous ? N’y aurait-il pas de naissance à la vie sans cri… sans séparation… et sans déchirure semblable à une étoffe qui s’étire ? Faut-il que le vide se crée, que l’absence prenne place, que le silence s’installe pour que la vie puisse alors apparaître et y prendre sa place !
(Un de ses premiers lecteurs, son grand-oncle)
Remerciements
Lorsque l’on entreprend quelque chose, on ne le réussit jamais seul. Mon rêve depuis l’âge de huit ans a toujours été de publier un recueil, et il se réalise enfin. Il aurait aussi pu ne jamais se réaliser du tout, si ce n’était pour ces quelques personnes que je tiens tant à remercier…
Bernard : sans toi, rien n’aurait jamais commencé, et mes poésies seraient encore des feuilles volantes aux quatre coins de ma chambre !
Pierre de Givenchy : comme vous le disiez, « l’aventure commence ! »… Mais qu’aurait été l’aventure sans vous ?
François Tézenas du Montcel : Merci pour votre soutien et vos encouragements qui m’ont poussée vers le haut.
Merci à ma famille et à tous ceux que j’aime.
Merci à toute l’équipe de « Vivre et l’écrire » qui m’a permis de réaliser un de mes rêves les plus chers.
Merci à Margot, qui a été la première à croire en moi.
Merci à tous mes autres amis : la poésie ne serait pas là sans vous pour m’en inspirer !
Merci à Bertille, Clémence et Coline, mes fans les plus acharnées…
Special thanks to Louise, my distinguished agent.
Last but not least, thank you to my sister : your taste in pœtry is extremely peculiar, but I forgive you… !
Merci à tous ceux qui ont marqué ma vie, mon cœur, et mes poésies…
Les fils du malheur
Entre terres emmêlées coule la Loire,
Goule la Loire, pleure mon cœur
Fils aux reflets dorés tournoyant sur leur gloire
Fils maudits te menèrent, loin de mon cœur.
Sa danse diabolique attira ton regard
Sous les feux du soleil comme l’opale brillaient
Ses ondes impitoyables t’emmenant sans égards
Perdu dans ces bras infidèles adorés.
Sous mes yeux pleins de haine coule la Loire
Qui t’emporta à jamais comme elle emporte ces fleurs
Qui se jettent dans son corps doux, naïves et sans y voir
La cruauté de l’ange qui y fit ton malheur.
C’était un homme.
Il n’avait rien de plus, rien de moins.
Il avait elle, eux, le soleil, la lune, les étoiles…
Mais pourquoi, alors ?
Pourquoi ?
La Loire était-elle la seule sortie de secours ?
Si seulement je l’avais connu…
Il y a tant de choses que j’aurais voulu lui dire,
Tant de choses…
Pour Noël, qui se noya dans la Loire, emporté par ces fils du malheur qui n’auraient jamais dû faire ce qu’ils ont fait, et qui me l’ont volé…
Buds of hope
Bring me to a place where the sun is high
Where its golden smile rules freedom below
Where the buds of hope never stop to fly
Where the flight of joy never stops to grow.
But where shall I find this colorful dream ?
Is it near or far, above or under ?
I should stop hoping : life will never gleam
It will remain dark, it will not alter.
I have not found joy, nor the buds of hope
I have found nothing, and I never will
But I still hold on tightly to life’s rope
Dreaming of this world my mind and heart fill.
I am stiil searching, for something else too
And that I shall find, and that dream is you.
Since this poem is written in English, I might as well write in English, apologizing in advance to all of those who do not understand.
Buds of hope… what does it really signify? Maybe it means that hope appears like buds: slowly flourishing, and then dying like a flower would. I believe that hope is the cardinal element to human survival: without hope, our minds would never rejoice, and would remain in a sufferance that only hope and dreams can relieve. Maybe hope is what makes human beings differ from animals: as long as a mind can dream, hope, and believe, then it is a human mind…
In "Buds of hope" the longing for what is unattainable is expressed, showing that hope will always bring something, maybe not a dream world, but at least something almost as valuable: you… now it is for the reader to choose who that is…
Les boutons d’espoir… qu’est-ce vraiment ? Peut-être que léspoir apparaît comme des boutons de fleurs, s’ouvrant doucement seulement pour mourir peu après comme le ferait une rose. Mais l’espoir est avant tout l’élément le plus important pour la survie humaine, car lorsqu’il n’y a plus d’espoir, alors il n’y a plus de bonheur. Ne subsisterait qu’une souffrance dont seuls l’espoir et les rêves peuvent nous délivrer L’espoir est sûrement ce qui nous différencie des animaux : tant qu’une âme peut rêver, espérer et croire, alors c’est une âme humaine.
Dans Buds of Hope, le désir pour ce que l’on ne peut pas atteindre est exprimé, le tout montrant finalement que l’espoir apporte toujours quelque chose, peut-être pas un monde utopiste, mais alors au moins quelqu’un d’aussi précieux : « you »… or, c’est au lecteur de choisir qui cela est.
Sourire d’enfant
Un sourire d’enfant, innocent ou mesquin,
Implorant, pacifique, sûr ou incertain,
Un demi-cercle bien plus propre qu’au compas
Tracé sur des joues roses et brillantes d’éclat
Ce tout petit détail qui change tout pourtant
Transformant le feu jaune en un rouge fervent
Ce sourire d’enfant, qui n’entend de la vie
Que les douces chansons qui le bercent la nuit,
Ce sourire bientôt deviendra une larme
Ce sourire aussitôt utilisé comme arme,
Est aujourd’hui si beau et si irrésistible,
Ce sourire d’enfant, lui do