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Description
Sujets
Informations
Publié par | Le Lys Bleu Éditions |
Date de parution | 31 août 2020 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782851139764 |
Langue | Français |
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Extrait
Le jour se lève sur l’Algérie Boualem Mihoub
Le jour se lève sur l’Algérie
Recueil de poèmes
© Lys Bleu Éditions – Boualem Mihoub
ISBN : 9782851139764
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Radeau flottant
Jargonnant autour de l’ombre d’un radeau flottant
Au-delà de la scène et à contre-courant
Votre cynisme achalande vos semblables
N’ayant d’ouïe qu’à ceux vous caressant le vocable.
Installés dans vos rôles, fiellant vos scénarios
Misérables, vous ne servez que d’oratorios
À ceux, vous dictant, dans leurs temples, dépravation
L’échine, plus souple, n’en souhaitant qu’ovation.
Gueux, vous jalousez ceux s’abreuvant de noblesse
Que ne peuven t souiller des nains de votre espèce
Le bonheur, entre leurs mains, est providentiel.
La gloire ancestrale ne peut être vaine
Sa flamme se ravivera, un jour, sans peine
De l’envol, si élégant, de ces aigles, au ciel.
Salamandre, plage
L’écho des vagues a tant bercé nos rêveries
Dans l’azur d’un poème que fredonnait la muse
En son royaume, où nos âmes, toutes confuses
Vibraient de joie, sur les grains de sa tapisserie.
Frémissant, le cœur chantait, au coucher du soleil
L’ivresse du soir, dans des coupes, d’où s’élèvent
Les caresses chargées de parfums et de rêves
Que versait la magie des couleurs, à merveille.
Ton extase, en appogiature, nous baignait
Dans des arpèges, aux rimes de nos émotions
D’un paradis où toutes nos peines s’éteignaient.
J’accroche des lettres, au fil de l’inspiration
Composant, aux couleurs des saisons oniriques
Des fragments de beauté, de ses toiles poétiques.
Pygmées
Courant, de folie inassouvie, après la grandeur
Effaçant ses vestiges, reflétant votre laideur
Furieux, vous craignez le soleil, vous ôtant le manteau
Que d’humbles seigneurs ont su le porter incognito.
Noblesse d’âme, leur gloire est au bout du rêve
Dès lors que les tortueux, au bonheur qui se lève
Tentent d’en détruire les rayons qui le soulèvent
Vérité est lumière, d’une sève, sans trêve.
Dont vous ne voulez, pygmées enchaînés à vos maîtres
Vous n’initiant qu’ à ramper, sans devoir compromettre
Leurs desseins sataniques, à répandre, en tout lieu
Rêverie diabolique, couvée en leurs cœurs d’envieux.
La cécité morale ricochant votre style
Les étoiles éclairent vos sentiers, vous semble-t-il
Il est, ainsi, des esprits, dans leurs confusions, boitant
Qui n’arrivent à jouir du chant des oiseaux, au printemps.
Paix
Soleil enlaçant, d’harmonie, la magnificence
Du chef d’œ uvre de la paix, en beauté, à transmettre
À la hauteur, de toute clarté, à l’innocence
Comme l’ayant appris, les disciples de leurs maîtres.
Que d’enjeux sinistres dans un fouillis de mensonges
Qu’une lèpre, en transe, du haut de sa tribune
Tisonne la partition