Le testament de Pandore
234 pages
Français

Le testament de Pandore , livre ebook

-

234 pages
Français

Description

Au siècle des guerres si peu pressées de rendre les armes. Aux jours que la nature bouleverse et venge. Aux heures où l'humanité compte ses souffrances dans des révolutions de printemps, de désordre, de peur et d'autres saisons... au sein de la terre et des eaux qui s'agitent jusqu'à la question : que révèle la vérité ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2012
Nombre de lectures 34
EAN13 9782296501171
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0950€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LE TESTAMENT DE PANDORE
Poètes des Cinq Continents En hommage à Geneviève Clancy qui l’a dirigée de 1995 à 2005. La collection est actuellement dirigée par Philippe Tancelin et Emmanuelle Moysan  La collectionPoètes des Cinq Continentsnon seulement révèle les voix prometteuses de jeunes poètes mais atteste de la présence de poètes qui feront sans doute date dans la poésie francophone. Cette collection dévoile un espace d’ouverture où tant la pluralité que la qualité du traitement de la langue prennent place. Elle publie une quarantaine de titres par an. Déjà parus 561 – Arnaud DELCORTE,Orgo, 2012. 560 – Thérèse BERNIS,Les Chants de Parise, 2012. 559 – Edouard MABANZA,Le bruit des tombeaux,suivi de L’Arrière parole, 2012. 558 – Jean-Pierre BARBIER-JARDET,L’effroyable chanson du poète voyant, 2012. 557 – Claire GALLI,Un été de solitude, 2012. 556 – Mahshid MOSHIRI,S’il n’y a pas d’amour, 2012. 555 – Anne-Marie JEANJEAN,Stèles pour un signe, 2012. 554 – Abdelkhaleq JAYED,Musique de pierres,2012. 553 – Jean-Damien ROUMIEU,Nucléus, 2012. 552 – Cheikh Tidiane GAYE, Maria Gabriella ROMANI KOUACOU, L’étreinte des rimes/Rime abbracciate, 2012. 551 – Thierry MATTEI,Je serai voltigeur, 2011.550 – Rita MORANDI,Vers l’ailleurs, 2011. 549 – Philippe TANCELIN,Au pays de l’indivis amer. Cahier, 2011. 548 – Emmanuel MATESO,Les mères de Kolomani,2011.547 – Serge VENTURINI, Éclats d’unepoétique de l’inaccompli(2009-2012)Livre V, 2011. 546 - Françoise et Sonia DELMAS,Pages Marges Visages, 2011. 545 – KALIDASA,Pour la naissance de Kumâra, 2011. 544 – Nicolas BELLISARIO,Haïkus, 2011. 543 – Jean GILLIBERT,La mort à vif, 2011. 542 – Jacques GUIGOU,La mer, presque, 2011. 541 – Henriette SAINT-RENAN,Yianniné, 2011. 540 – Philippe TANCELIN,L’Ivre traversée de clair et d’ombre, suivie deLes camps oubliés,2011.
Patrick BERTA FORGAS LE TESTAMENT DE PANDORE Préface de Paul Nwesla Biyong
Du même auteur L'énigme de la cruauté Ed. Saint-Germain-Des-Prés 1991 Le manège des pluies Ed. Saint-Germain-Des-Prés 1992 Le lieu des cimes Ed. Saint-Germain-Des-Prés 1994 Le secret des secrets L'Harmattan 2001 Graffitis d'ogre L'Harmattan 2002 Chœur des continents Les Cahiers de l'Égaré 2005 L’ordre des métamorphoses L’Harmattan 2006 Les dictatures du paradis L’Harmattan 2007 La chambre des hommes L’Harmattan 2009 © L’HARMATTAN, 2012 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-99451-5 EAN : 9782296994515
PRÉFACE  L’écriturede la poésie m’apparaît comme une fièvre récidiviste portant un germe créateur qui instruit de suivre son essence fondamentale jusqu’à l’avènement de l’équilibre suprême avec les autres êtres vivants. Ainsi me suis-je arrêté sur cet auteur confirmé publiant généreusement, libéré du voile des parures métriques ocellées de rimes et d’assonances, l’explosion des thèmes dont une frange use pour justifier la thérapeutique de morbides inquiétudes.  Patrick Berta Forgas est un cri silencieux à l’ouïe trouée d’une époque trouble où le feu déploie la diversité de ses définitions« Toutes les pluies / ont rejoint le puits / si sec des enfers. / Feu, la soif / de la terre…» « Le feu est un ami » « Les fumées de la mort / le feu et la déroute / mariés à l’autel / de l’oubli et de la honte.».  Cri commis dans une langue féconde empreinte d’amour « Demain sera l’horreur / si la liberté n’habille pas / les rêves dénudés…»,de sang« Les forteresses de sang / aux bras armés.», de cendres« Des pas qui brûlent » et d’ossements divers« Il y aura, en corps, des guerres / et de sincères assassins. » dans un soufflement de tendresse et d’attention ; une prévenante et très intense sensibilité dont la blessure expose l’urgence du partage avec quelque semblable vibrant à la même fréquence du dévouement à l’humanité, à l’universalité« S’il reste une lumière, / qu’elle nous revienne. / De toutes les identités / en terre.»loin de la quête d’un bonheur égotiste.  C’est fort aise que son parti pris contre les puissances dominant outrageusement soit confirmé. Celles-là mêmes qui sont instigatrices des guerres sans fin pour spolier,
7
oppresser ou étendre de modernes vassalités.« Le trésor est aux pôles! / L’ignorer, c’est perdre / le sens des terres.»Il dénonce« L’intervalle suit la parallèle / de la folie humaine.»force du verbe ne l’obnubilant pas, il La l’éprouve« À l’heure / où le monde s’achève / Que la force manque / aux poèmes qui s’épuisent.»Non pas pour prédire foncièrement un bonheur absolu reclus dans l’idéal ailleurs « L’au-delà est-elle une source ? » Plutôt enseigner l’amour d’un trésor presque simple« Se ressembler / pour être / ce que le monde / souffre d’attendre. »Entériner les funestes avenirs auxquels débouchent les mortuaires empires que les êtres de pouvoir échafaudent « Les corps qui tombent / jusqu’en terre…/ Artifices des pouvoirs / quand grandit la vague. / L’haute eau / de la planète qui se déchire. / Puits de feu et de ravage / Pour crier encore / L’ordre bouleversé des dérives. ». Une plume définitivement engagée pour faire mentir ceux qui pensent que la poésie n’a aucun rapport ni avec le devoir ni avec la vérité« Le monde est cri. » « Terres germées de guerres. »De nombreuses déceptions, bien sûr ; et hop ! le souffle se renouvelle pour marteler« Il n’y a pas d’oubli / il y a le temps qui s’amuse / de nos heures d’attente… » Patrick Berta Forgas a conscience des maux d’hier et de ceux d’aujourd’hui ; plus cet entêtement à servir la mort par la répétition des guerres de plus en plus lourdes en pertes humaines. Leur ombre emboitant déjà sur les lendemains. Alors il propose ses mots du moment, tout chauds tirés de sa fabrique mnémonique pour cautériser un futur condamné « Il faudra bien / que nous daignons / vivre. / Se prêter à l’allure des heures / et vaincre nos ombres. » « S’il reste une lumière, / qu’elle nous revienne. / De toutes les identités / en terre ! »Signant finalement une note d’espoir
8
sur ce tableau qu’on présumait foncièrement alarmiste et pessimiste. « Il pleut, ce soir. / Il y a même des lumières.» « Rendez-vous demain. » « …le matin souverain / où tout s’oublie. » « La multitude de visages / est un infini espoir. » Voici l’objectif poursuivi réellement par Patrick Berta Forgas. Dévoiler les dérives pour révéler les futurs potentiels dont un seul est souhaité ; être vivants, ensemble, ICI!  Loin d’un acharnement gratuit donc, c’est la condition humaine qui l’interpelle vivement. Il en fait une passion« Le feu est un ami »faut escorter de lucidité. Ce qui Qu’il authentifie la charge émotive qui prend quand on le lit…  Sauf qu’il faut lire et relire, tant les pépites sont partout, dans ceTESTAMENT DE PANDORE,avecun dosage délicat que je vous souhaite de savourer ! Paul Nwesla Biyong *Douala, mai 2012. *Poète camerounais né en 1978 à Douala. Par ailleurs, Champion d'Afrique de Kick-boxing WAKO 2011, à Libreville.
9
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents