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Description
Sujets
Informations
Publié par | Le Lys Bleu Éditions |
Date de parution | 27 juillet 2018 |
Nombre de lectures | 155 |
EAN13 | 9782378772826 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0020€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Douadi Boussella
Lumière céleste
Poésie
© Lys Bleu Éditions – Douadi Boussella
ISBN : 9 782 378 772 826
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Avant l’aurore
Quand avant l’aurore, dans ce silence absolu Rompit le sommeil dans la nuit et ses abysses Dans l’esprit réapparaissent des scènes révolues Alléchantes, elles oppressent l’émoi et l’éblouissent. S’attarde la levée du jour, il a fallu, Que je renonce à mes pensées à mes ennuis À mes désirs interminables, qui affluent Aux remords, et aux problèmes irrésolus. Parfois, je déserte, me retire, m’exclus Dans les vagues passives du silence, je m’enfouis. Parfois, je refais les scènes qui apaisent l’esprit. Par ce bouleversement, qui me hante, je conclus Dans ce paradoxe qui chavire et me poursuit À l’aube du grand jour, s’achève ce charivari.
Chevauchée nocturne
Compagnon de l’étoile filante, des météores chevauchant les ténèbres attelant l’aurore O cavalier fais escale, déroule ton tapis Percée de perte haleine, hume l’aubaine d’un répit. Une voix fluette, redonne la vie, décline la mort. L’accueil est enthousiaste dans ce beau décor Berçante en douceur éveille les cœurs assoupis Mets fin a tes rêves, te prosternes, t’accroupis. Mystère du silence brisé par cette voix ténor Oscillant de l’Est a l’Ouest du Sud au Nord Fortunés tes fidèles ; malheureux les impies Niant la sagesse, ils ont cru à l’utopie. Renonce à ton sommeil, à tes songes, toi qui dores Remets le pendule à l’heure, ajourne le confort Traversée nocturne, le chevalier est flapi Le temps appelle à la pause, faire une œuvre pie.
L’évasion
J’aurais aimé fuir vers un monde illusoire Hanter le mystère se perdre, dans un manoir Comme un fantôme voulant sortir de ses déboires En pleur, persiste l’écœurement dérisoire. Bâtir un logis dans le ciel près des nuages S’évader dans les airs apprécier les tourmentes des orages Tresser une toile qu and , l’éclair et tonnerre s’enragent Assister au feu d’artifice de leur clonage. Le mauvais temps persiste en pleur larmoyant Dans les songes s’engouffrent les brisements poignants Au-delà des cieux se croisent nos empressements Languissant se heurtent retrouvant la passion. Dans les contes de fées se désenchaînent les pensées Rompre le silence affreux se désaltérer Fuir le stress assouvir la curiosité Frémissent les rêveries joyeuses du cœur blessé.
Siliana
(acrostiche)
Sur mes vieux cahiers d’écolier en préambule
Idée d’écrire ton nom en lettre majuscule
Larbin, je suis ton humble serviteur gâté
Instinct inné qui renvoie une intimité
À toi je pense chaque soir au crépuscule
Nostalgie d’enfance ressentie dans mon asile
Amour ancré dans l’âme jusqu’à l’éternité.
Le prédateur
Planeur des panoramas et des méandres
Puissant prédateur des airs, chasseur de reptiles
Le rapace diurne guetteur qui sait surprendre.
Oiseau des airs survolant les mers et les îles.
Ses ailes le distinguent des faucons et éperviers
Capable de naviguer dessus les nuages
Adaptées aux vols acrobatiques forestiers
Naviguant, perçoit sa proie dans le sillage.
Sa vue est perçante de loin guettant son gibier
Deviens féroce quand il défend son territoire
S’abat du haut sur le fleuve, prit son butin frais
Aigle royal aux ailes géantes majestueuses
Blasons de l’empire du pouvoir des airs
Symbole de décorations religieuses.
Les pèlerins
Ils ont laissé tous les biens les plus chers
Réponses des fidèles, à l’appel divin
Ils ont traversé, les mers et déserts
Comme des colombes blanches la main dans la main.
Aux portes de la paix, ils sont venus
Laissant derrière les amis et les proches
Dénudés, seule une étoffe comme tenue
Assoiffés, priant dieu prés de la roche.
Ils convergent de tous les coins ils abondent
Hôtes de Dieu dans les lieux saints
La paix, la vertu, la santé ils quémandent
Sollicitant le paradis en levant leurs mains.
À la conférence mondiale de la paix
Venus se purifier des péchés immondes
Pour accomplir le cinquième des piliers
Vaincre le paradis de l’autre monde.
L’oisif
On lui reproche ses longues heures de sommeil Peu importe pour lui de jour ou de nuit Oisif, dans le corps des chômeurs s’enfuit Vains, sont vos remords, futiles vos conseils. Il ne tient qu’au fils de l’espoir en faille Blasé par le chagrin qui le poursuit Dans le monde des rêves, il s’évanouit S’imagine que le bonheur est d’avoir l’oseille. Sans perdre espoir, tente sa chance ressaye Au bout du fil un hameçon mordu Une pêche miraculeuse qui émerveille Avec des surprises, le destin l’accueille Retrouvant le plaisir dans le temps perdu Hiberné, sortit de son nid d’abeilles.
Au déclin du jour
Quand la pluie s’affale forte sur le rocher Et le vent souffle violemment sur la colline Se tordent les branches d’arbres s’inclinent Regimbe le récif ardu en larmes cachées. Comme des fossiles, la falaise érodée dessine. Des rides sinueuses qu’on ne peut arracher Le cycle du temps use du cerveau sa myéline Quand surgissent les souvenirs le soir au coucher Au déclin du jour, l’effluve du passé chagrine Ambré, exaltant, embaume le cœur alléché Remontent en surface, les émotions qui butinent Dans les songes des désirs, voluptueux nichés Se manifestent violemment et obstinent Passion de la vie, ancrée en mémoire juchée.
Destin de rêve
(acrostiche)
Réfugié dans les songes en toile tissée Illusion qui hante mon esprit hagard Magique, tournée au pays des blizzards Attirant l’ardeur au cœur altéré. Magenta ces jardins de rêves irisés Aux couleurs de folies un peu bizarres Tableaux de rêveries dans un cauchemar Utopie des ambitions égarées. Zéphyr berçant de passion aspirée Éblouissant languissant plein d’espoir Vacillant dans les songes au hasard Illusion qui chavire vers l’insensé.