Nous, nu

Joelle Kabile

Description

Nous, nu est un voyage singulier vers l'amour de soi. Il invite à avancer parfois solitaire, parfois ensemble sur les routes intimes du temps, des corps déracinés par l'Histoire et des émotions fracassées. Il explore les espaces des identités et de la féminité noires, dans ce qu'elles ont de vulnérable et d'invulnérable, d'insaisissable et de tangible. D'intensément spirituel et de profondément créateur. On y entend les cris d'existence, l'espoir, le désir de vivre, de ressentir, toujours plus fort, toujours plus libres. On rampe, on marche, on court, on se jette, on aime, on hait, on s'abime, on recommence. On écoute les contes, Nu, négresses et nègres, on respire l'Ozone, on invoque les Esprits. L'essentiel est de suivre les trames délicates à l'intérieur de soi.

Sujets

• Harmattan Littérature
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 26 août 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782140128639
• Langue: Français

Extrait

Joelle Kabile

Nous, nu

Poésie(s)

NOUS , NU

Poésie(s) Collection dirigée par Philippe Tancelin Déjà parus Meriem BEKKALI,Mort ensoleillée, 2019 Andrée PHILIPPOT-MATHIEU,Brèves d’insomnie, 2019. Philippe DELALANDE,Joie de vivre, 2019. Luc FAYARD,Amavero,2019. Hanane HAZI,Berbérité, 2019. Rafaël DEVILLE,Bleues,2019. Jean-Michel CARTIER,Poèmes étrangers (1956–2009),2019. Aomar BOZETINE,Aucune fleur n’est le fruit du hasard, 2019. Hubert LE BOISSELIER,Imago, 2019. Mario Rodriguez GARCÍA,Prohibido arrojar escombros, Défense de jeter des décombres, 2019. Judy PFAU,Acts of Grace, 2019. Ttotte ETXEBESTE,Dans le silence des mots, 2019. Françoise SERANDOUR,Êtres de solitude, 2019. Sylvie LE SCOUARNEC,Facettes multiples facettes, 2019. Bernadette GINESTET,Le Bonze et le Rat, 2018. Jean-Valère BALDACCHINO,Les Piliers, 2018. Omar ABDALDAEM,Poignée de rêve,2018. Marcienne MARTIN,Marelle lunaire, 2018. Pedro CARMONA,Longue est la poussière, 2018. Ira FELOUKATZI,Errances entre terre et ciel,ΑȚȫȡααȞάȝεσα ουȡαȞοȪțαȚγηȢ, 2018. Albert ANOR,Ouvert pour inventaire, 2018. Alain VIGUIÉ,Le fil bleu des jours, 2018. Iocasta HUPPEN,États d’âme. Poèmes et phrases poétiques, 2018. Philippe ARRIEUS,Du jour et de la nuit, 2018. Jean-François DUNAND,Mon pays de Pount, 2018. Laurent POLIQUIN,Voyageur des interstices, 2018. Mélanie GEORGELIN,Journal de père, 2018. Pierre MELENDEZ,Les bienfaits du rasoir, 2018. Charalambos P. LIPSOS,Ombres sous une ombre, 2018.

Joelle Kabile Nous, nu

© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-18199-8 EAN : 9782343181998

Préface Ce qui ressort deNous, nu, c’est sa force évocatrice, un voyage vers la révélation de soi, sans ambages. Les pages blanches du début marquent une pause pour trouver les mots ou pour indiquer la difficulté de l’entreprise, celle de se retrouver. Ses vers résonnent comme une mélodie, d’une incroyable vitalité … « Nous nu négresses et nègres ». Joëlle Kabile manie à merveille les jeux de mots, l’ironie et sa poésie est colorée d’une certaine rage d’exister. Magistrale utilisation du conte mêlant ironie et audace. A travers ses poèmes, transparaissent un désir de renaissance, une volonté d’exister et la thématique de la lumière y est récurrente. Comme un phare, les vers signalent la route à parcourir et s’avèrent une invitation à trouver son chemin dans la pénombre, à se trouver tout simplement. Le but est double : ne pas se perdre dans aucune forme d’obscurité, celle où la couleur a cloisonné un pan de l’humanité durant des siècles et scellé son destin ; celle qui guette tout individu qui s’éloigne de son moi profond. C’est une exhortation à prendre son destin en main, à recouvrer sa dignité. Les poèmes révèlent une force combattive, déterminée à enterrer le passé qui enferme dans un univers sans espoir, beaucoup trop lourd à gérer dans un présent sans discontinuité avec le passé. Sa poésie nous met devant un dilemme inexorable : avancer, mais dans l’espace exigu où avancer et reculer vont de pair, si on ne prend garde. Pourtant, elle formule la nécessité de se détacher du passé