Lui

Andréane Déziel-Hupé

Description

Dans la suite de ce récit riche en rebondissements et toujours présenté sous forme de journal personnel, vous découvrirez le choix de Sophie. La voie empruntée est-elle celle d’une relation libre d’attachement ou berce-t-elle encore l’espoir d’un sentiment illusoire qui la mènera une fois de plus au désenchantement amoureux? Sa décision n’est peut-être pas celle souhaitée, mais elle est celle qui lui convient afin de s’épanouir pleinement. À travers son introspection, certaines facettes insoupçonnées de sa personne se dévoileront et d’autres qui étaient étouffées, émergeront de manière à lui faire découvrir ce dont elle a le plus besoin dans sa vie. Une fois de plus, vous êtes invité à écouter les chansons qui, parsemées au cours du récit, témoignent de l’ambiance, ainsi que de l’état d’âme et d’esprit des personnages.

Sujets

• Contemporary
• Romance
• Fiction

Informations

• Publié par: Éditions AdA
• Date de parution: 03 avril 2020
• Nombre de lectures: 4
• EAN13: 9782898036484
• Langue: Français

Extrait

Copyright © 2020 Andréane Déziel-Hupé
Copyright © 2020 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : Sonia Alain
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier : 978-2-89803-646-0
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-647-7
ISBN ePub : 978-2-89803-648-4
Première impression : 2020
Dépôt légal : 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
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Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre : Attacus / Andréane Déziel-Hupé.
Noms : Déziel-Hupé, Andréane, 1971- auteur. | Déziel-Hupé, Andréane, 1971- Lequel. | Déziel-Hupé, Andréane, 1971- Lui.
Description : Édition originale : Lanoraie (Québec) Canada : Les Éditions de l’Apothéose, [2016]- .
Identifiants : Canadiana 20200071084 | ISBN 9782898036439 (vol. 1) | ISBN 9782898036460 (vol. 2)
Classification : LCC PS8607.E9886 A88 2020 | CDD jC843/.6—dc23
Bienvenue, cher lecteur ou chère lectrice, dans la conclusion des aventures de Sophie. Merci de m’encourager une fois de plus dans ma passion pour l’écriture. J’espère que vous ferez une agréable croisière parmi les flots de mots de ce roman. Sur ce, il ne me reste qu’à vous souhaiter une plaisante lecture et un bon voyage sur les vagues de votre imagination.
Histoire d’être aimée
J’ai cherché tout partout
Pour un homme spécial
Un aimant d’amour fou
Amant de mon mental
Friand de mon bijou.
Je n’ai jamais cessé
J’ai regardé partout autour
Pour trouver cette beauté
Sachant que de l’amour
Il en était le passionné.
J’ai sondé toute ma vie
Dans tous les angles
Mon mâle, ce chéri
Attaché aux sangles
De l’amour soumis.
Je continue toujours
Vers cette obsession
Parce que je veux vivre
Avec l’amour à la maison
Et ce mâle qui m’enivre.
Oui, je vais de l’avant
Je recherche mon Éros
À chaque instant
Évitant, le drame, le chaos
Qui est toujours sollicitant.
Oui, je m’évaderais de l’oubli
En allant le rechercher
Chaque jour, chaque nuit
Juste histoire d’être aimée
Et quitter le vide de l’ennui.
Permets-toi de te présenter
Au cœur de la tendresse
Pour faire mes quatre volontés
Profiter de tes caresses
Semble m’être prédestiné.
Laissons le grand A de l’amour
Gérer dorénavant nos vies
Nos corps sans discours
Sauront chacun de nos envies
Visiteront chaque carrefour.
Victime d’amour, confuse
Jusqu’au dernier soupir
Folle de toi, sans excuses
Fais de moi ta muse
Dévoile-toi à mon avenir.
— Christian Towsey, la Plume SansChaînes
CHAPITRE 1
A près l’avoir échappé belle en raison de mon idiote manœuvre sur la route et m’être par la suite rendue jusqu’à la porte de celui que je crois être mon meilleur choix, je dois dire que la stupéfaction sur le visage de celui-ci est inestimable ! De toute évidence, il ne s’attendait pas du tout à me voir ce soir.
Peut-être aurais-je dû l’appeler.
Mais j’étais si excitée à l’idée de lui faire part de ma décision que j’ai pensé qu’il serait plus heureux si je lui annonçais la nouvelle en personne. Il affiche un air ahuri, et j’en suis ravie, car voilà ce qui manquait dans notre couple : l’élément de surprise et de reconquête continuelle qui s’efface progressivement avec les années qui passent.
Mais là, je trouve qu’il en met trop. Son visage pâlit à vue d’œil et il ne semble pas à l’aise du tout.
— Sophie !
— Eh oui, c’est moi ! lancé-je, toute joyeuse. Dis, vas-tu m’inviter à entrer ou dois-je rester sur place et prendre racine sur le perron ?
— Bien sûr que non, entre, tu es toute trempée ! Attends deux secondes, je vais chercher quelque chose pour te sécher.
Il se dirige de manière hâtive vers la salle d’eau.
Vous avez sans doute déjà eu ce sentiment de malaise lorsque vous pressentez que quelque chose ne tourne pas rond. Eh bien, c’est ce que je ressens à ce moment précis. Ce n’est pas la réaction à laquelle je m’attendais en me présentant chez lui ce soir.
Son visage demeure aussi pâle alors qu’il revient vers moi. Avec une pointe de nervosité, il me tend la serviette et je commence tout de suite à m’éponger.
— Qu’est-ce qui ne va pas, Greg ? Tu sembles un brin…
— Avant d’aller plus loin, je tiens à dire que ce n’est pas ce que tu crois, réplique-t-il sur la défensive.
Ah non ! Avec cette phrase redoutable, on sait que quelque chose de dévastateur va se produire.
— Pourquoi es-tu si certain de savoir ce que je vais penser d’une situation que je n’ai pas encore vue ? Que se passe-t-il ? réponds-je avec exaspération pendant qu’il jette sans cesse des coups d’œil furtif vers l’escalier.
— Donne-moi le temps de t’expliquer. Becky m’a téléphoné en pleurant et en me laissant sous-entendre qu’elle allait commettre un geste irréparable. Étant donné que j’ignorais que tu te pointerais ici ce soir, je lui ai proposé d’aller la chercher pour que nous discutions calmement de l’avenir. Je ne voulais pas qu’elle fasse une folie. Et comme elle n’a personne d’autre sur qui elle peut compter dans la vie…
— Quoi ? Elle est ici ? Pourquoi diable est-elle à l’étage si elle n’est venue que pour parler ? demandé-je en le fixant d’un air accusateur.
— Parce que je lui ai avoué que je souhaitais accorder une seconde chance à notre mariage et que, par conséquent, elle devait prendre le reste de ses effets personnels pour les rapporter chez elle. C’est ce qu’elle est en train de faire là-haut. Tu comprends à présent pourquoi je craignais que tu sautes aux mauvaises conclusions en l’apercevant ?
Il me regarde, appréhensif.
— Hum… ouais… j’aurais tout de même préféré un accueil différent, dis-je, dubitative. Moi qui m’attendais à te voir souriant et tout heureux lorsque je t’annoncerais que nous allons…
Au moment où j’allais lui apprendre qu’un nouveau membre allait s’ajouter à notre famille, je remarque Becky qui descend l’escalier avec un air languissant, uniquement vêtue d’un drap enroulé autour de sa généreuse silhouette.
— Tu viens, mon amour… oh ! Désolée, je ne savais pas… je ne voulais pas vous interrompre, prononce-t-elle, mal à l’aise et cherchant à se couvrir jusqu’au cou.
Comme si ç’allait diminuer le fait qu’elle est bel et bien toute nue sous ce drap !
— Bonsoir, Sophie ! émet-elle, souriante, avec son habituel faciès d’idiote.
— Juste pour ramasser ses effets personnels, hein ? craché-je entre mes dents serrées par la colère et l’humiliation.
Je fusille Greg du regard.
— Non mais, Becky ! Bordel de merde, que fabriques-tu ? lance-t-il en la dévisageant, bouleversé par la tournure des évènements.
— Quelle abrutie, je me suis fait duper encore une fois ! marmonné-je, furibonde.
J’agrippe la poignée de porte avant de sortir sous les gouttes qui tombent de plus belle.
— Sophie, attends ! Je te jure qu’il ne s’est rien passé entre nous !
Son ton semble paniqué et il me suit jusqu’à mon auto, essayant de me retenir avec sa main. Je retire brusquement mon bras de son emprise.
— Laisse-moi partir !
— Écoute-moi, je te dis la v