Collier de cheville
249 pages
Français

Collier de cheville , livre ebook

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249 pages
Français

Description

Collier de cheville nous plonge au coeur d'une famille lébou traversant la première moitié du siècle dernier sous la houlette de Tante Lika. Les réminiscences de l'auteur nous font découvrir non seulement les joies et les peines de personnages aux prises avec les difficultés de la vie quotidienne, mais aussi Dakar la ville coloniale, avec ses us et coutumes, son décor qui fourmille de détails sur la vie quotidienne d'autrefois, la nourriture, la mode.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2013
Nombre de lectures 127
EAN13 9782296530812
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Nls
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Collier de cheville
récit
Sénégal
|
Nouvelles lettres sénégalaises |
COLLIER DE CHEVILLErécit
Collection :Nouvelles Lettres Sénégalaises (NLS)
Nouvelles Lettres Sénégalaises (NLS) Collection dirigée par Mamadou Bâ, Bassirou Coly et Abdoulaye DialloFALL Marouba,Casseurs de solitude« Nouvelles Lettres, roman, Sénégalaises », octobre 2012. NDOYE Soda,Un homme infidèle et parfaitNouvelles Lettres, « Sénégalaises », août 2012. DIOP Moustapha,La voie d’un musicien, roman, « Nouvelles Lettres Sénégalaises », août 2012. DIALLO Rabia,Amours cruelles, beauté coupable, roman, « Nouvelles Lettres Sénégalaises », juin 2012. CHERIF Souleymane Abdelkérim,Quand l’évidence ne suffit plus, roman, « Nouvelles Lettres Sénégalaises », mars 2012. SAMBE Fara,Lettre du retour au pays natalNouvelles, roman, « Lettres Sénégalaises », février 2012. GUISSÉ Ameth,Femmes dévouées, femmes aimantes, roman, « Nouvelles Lettres Sénégalaises », septembre 2011. THIOUNE Bassirou,Gott. Le retour vers la terre, roman, « Nouvelles Lettres Sénégalaises », septembre 2011.
ADJANDÈYEBOURYNDIAYECOLLIER DE CHEVILLErécit NLS
Du même auteur ère Collier de cheville, Dakar, NEAS, 1 édition, 1983, 160 p.
Diaxaï l’aigle et Niellé le moineau, Dakar, NEAS, 2003, 22 p.
Ombres, Dakar, NEAS. Ton sang, ton lait, ta sueur et tes larmes, Paris, Mon Petit Éditeur, 2011, 114 p. La première édition de ce livre a été publiée en 1983 à Dakar par les Nouvelles Éditions Africaines © L’HARMATTAN-SÉNÉGAL, 2013 « Villa rose », rue de Diourbel, Point E, DAKARhttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr senharmattan@gmail.com ISBN : 978-2-296-99546-8 EAN : 9782296995468
DÉDICACE
Permettez-moi de dédier ce livre d’abord à mon grand-père : Mame Ngor Ndiaye (Awa Souka Thiathi, Boury Ngoné…) de mère guelwar (princesse sérère). Petit-fils de Biram Ndiémé Coumba Ndiaye (… venu du Djolof s’installer dans le Sine où il eut beaucoup de descendants).
Après le décès de sa jeune première épouse Awa Diouf Wagane, Mame émigra bien loin de son cher Sénégal, sans doute, dans le but d’oublier, sinon, tout au moins, de calmer sa peine. Le destin conduisit ce veuf éploré, errant, jusqu’en pays baoulé où il épousa une petite fille de la reine Abra Pokou. Elle se prénommait Yamoussou : jeune veuve, alors mère d’un petit garçon naguère appelé Ndia et qui devint bien plus tard : le président Félix Houphouët-Boigny. « Prenons soin de lui, particulièrement. Il deviendra quelqu’un », avait-elle prédit. Pour ceux qui ne le savent pas, Yamoussoukro porte son prénom. Elle en est bien l’éponyme. Devenir son mari ne fut pas chose aisée à la portée de n’importe qui, ni du premier venu.
S’il n’y eut point besoin d’envoyer au Sénégal des émissaires, au préalable, quérir des renseignements, faire des investigations sur cet étranger qui ose prétendre à la main de la princesse Yamoussou, ce fut parce qu’au sein même de l’ethnie baoulé existent des devins chevronnés, fiables, capables de fouiller dans le passé, le présent ; de prédire l’avenir. Consultés dare-dare, ceux-ci déclarèrent qu’il s’agit d’un jeune veuf, du même niveau de naissance et de classe sociale que l’honorable veuve dont il s’est épris.
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ADJANDÈYEBOURYNDIAYEÀ mon défunt père El Hadj Mamadou Ndiaye Ngor. À ma chère maman Adja Fatou Gueye Mandiaye Diama, dite Fatou Guèye Nafy Sall, appartenant à d’honorables familles de notables de Dakar-plateau. (Le Plateau, comme on disait, c’est à partir du boulevard de la République, en descendant vers l’avenue Faidherbe. Tandis que Dakar-étoile remonte, de ce même boulevard de la République, vers l’avenue Courbet, l’Assemblée nationale, l’ex-lycée Van Vollenhoven et ses environs, l’avenue Pasteur jusqu’à l’hôpital le Dantec et l’ancien Palais de justice au bord de l’océan.) Aux grands-pères El Hadj Doudou Ndiaye Mame Penda, de Lodo, à Saint-Louis du Sénégal, père de ma tante Aminata Ndiaye et El Hadj Boly Ndiaye de Sindoné ; Saint-Louis du Sénégal, père de ma tante Oumou Khaïry Ndiaye, mère de ma chère cousine Ndèye Penda Sarr. À tante Maymouna Ba, tante Tacko Ly (Aminata). À mes défunts frères Djibril, Boubacar, Pape Ngor. À mon cher Moctar (Makhou). À feu El Hadji Mansour Bouna Ndiaye, à Coumba Ndoffène Diouf… À feu Maguèye Guèye, magistrat (qui fut chargé de la répression des enrichissements illicites), ex-procureur à Kédougou, puis à Thiès, oncle et homonyme de mon cher fils Maguèye Guèye. À mes chères homonymes, donc prénommées : Boury, soit Ndèye Boury, soit Mame Boury, au Sénégal et en Côte d’Ivoire. À Marième Ngom, Fatou Ndiaye Karim… À mes oncles Amadou Moustapha, Souleymane, Youssoupha, et Pierre Ndiaye Ngor (père de Awa Ndiaye, dite aussi Ndèye Ndiaye Ngor, ou Ndèye Ndiaye Pierre). À notrebadièneAminata Thérèse Ndiaye Ngor, couramment appelée Mamy Amouye. Fille de grand-mère Yamoussou et sœur paternelle de Mamadou Ndiaye Ngor et sœur maternelle de Félix Houphouët-Boigny. Elle est la maman de ma regrettée
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Collier de chevillecousine Mariètou Sow. Mariétou (qui a grandi à Dakar) appelait mon pèrenidiaye. Évidemment. À mes chères filles : Nanette, Mame Coumba, Soukeyna. Que dire alors, de la grande cousine Thérèse Denise, madame Joseph Folquet (ex-maire de Bondoukou) ; de Marcelle Denise (notaire), veuve de Joachim Richmond (ex-directeur de la BICICI) ; de Marie Denise, épouse de Jean Conan Banni (ex-ministre des forces armées de CI, et frère de Charles Conan Banni : ex-directeur général de la BCEAO) ; de Jacqueline Denise, l’infirmière d’État, veuve de Pierre Chicaya ex-pharmacien ; de Monique, madame Basque (épouse du maire d’Abidjan Plateau) ; Georgette Denise, médecin… comme le fut d’abord son père Auguste Denise (devenu ministre d’État) qui, avec Félix Houphouët-Boigny, étaient jadis venus à Dakar y effectuer des études de médecine. Profession qu’ils exercèrent d’abord ici, au Sénégal, à Ziguinchor et Saint-Louis où l’un épousa la tante Rose Ndiaye ; l’autre : la tante Khady Sow qui, elle, est d’ailleurs la mère de tous les enfants du Président Houphouët ? Les bonnes relations entre chrétiens et musulmans se sont ainsi tissées bien longtemps avant nous. Surtout, elles se bonifient, se consolident encore, aujourd’hui. Nous les lèguerons telles quelles, à notre tour, sinon même améliorées. Inch Allah. À Birahim Ouattara, Louis Tanoh, Auguste, Rose…Feu Noël Kouadio, Jean-Baptiste Amoikon... À l’oncle et ami Birago Diop qui appréciait tant un mets de recette malienne appeléet que, lui dixit, sa mère Sokhna Diawara savait si bien faire mijoter ! Il vécut, avec son épouse française Paule, et Bah leur majordome, de longues et belles années d’un bon et fructueux voisinage au Point E, avec moi qui suis une de ses nièces. Mouhamadou Kane, ex-professeur à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, et Oumar Willane, ex-consul du Sénégal à Paris, étaient ses deux dévoués, fidèles visiteurs les plus assidus.
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