Et ensuite...
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Description

« Lorsque j'y pense, je m'étonne d'être toujours en vie... On ne peut pas dire que je n'ai jamais pensé à aller de l'autre côté depuis ce fameux jour et pourtant, il doit y avoir une force, quelque chose ou quelqu'un qui, inconsciemment, me retient de ne pas franchir cette ligne... »

Informations

Publié par
Date de parution 28 novembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312005829
Langue Français

Extrait

Et ensuite...
Yoann Chaunier
Et ensuite…











Les éditions du net 70, quai de Dion Bouton 92800 Puteaux
© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00582-9
Avant-Propos
Pour cette histoire, je laisse place à votre imagination afin de créer les caractéristiques des personnages lors de la lecture.
Les titres et interprètes des chansons qui accompagnent les récits, sont les musiques « d’ambiance » de chaque scène.
La bande originale est disponible à cette adresse : www.youtube.com/user/etensuiteyc
Introduction
« Lorsque votre passé, devient votre présent et que ce dernier devient…
Votre futur. »
Placebo « Protège Moi »
« Lorsque j'y pense, je m'étonne d'être toujours en vie...
On ne peut pas dire que je n'ai jamais pensé à aller de l'autre côté depuis ce fameux jour et pourtant, il doit y avoir une force, quelque chose ou quelqu'un qui, inconsciemment, me retient de ne pas franchir cette ligne... »
Natasha St-Pier « De Nous »
« Posté à ses cotés sur le canapé, je savais ce qu'elle allait m'annoncer, mais entre le savoir et l'entendre, la réaction fut totalement différente.
Mon état d'esprit était identique à celui d'un condamné à mort, ne connaissant ni le jour, ni l heure de sa sentence.
Lili prononça ces quelques mots avant de fondre en larmes,
– Je suis désolée, ne m'en veux pas .
À ce moment précis, mon cœur cessa de battre et je sentis la terre s'écrouler sous mes pieds... »
Jeff Buckley « Hallelujah »
« Quelque jour après cet « événement » prématuré, je me rendis dans ce lieu qui était devenu important pour nous mais surtout pour moi... Notre cathédrale.
Malgré mon athéisme, je venais régulièrement ici.
Dès l'instant où je franchissais le seuil de ce monument, j'avais cette impression de vent sur moi qui soufflait tous les soucis, qui chassait cette tristesse, et me transportait dans un lieu rempli de bien-être. Ce lieu procurait un coté « zen » que je ne retrouvais dans aucun autre lieu.
En venant ici, j attendais cet espoir, ce miracle que toute personne espère tôt ou tard dans sa vie, mais avec le temps, je me rendis compte que tout cela ne fut qu'illusion, que les miracles étaient comme beaucoup de choses... Des rêves.
Et pourtant, après quelques années, je me suis rendu compte que quelque fois, les rêves devenaient réalités... »
AaRON « Le Tunnel D’Or »
« Quand je rentrai dans cet appartement, la sensation fut identique à une ville déserte. Plus de vie, plus d'âme, les objets n'avaient pas bougé, le temps s'était arrêté.
Un lieu dans lequel auparavant je me sentais bien, mais depuis quelques jours un lieu dans lequel l'atmosphère insupportable, étouffante.
Chaque pièce où je déambulais, me replongea dans des souvenirs.
Cet appartement était devenu un musée, où l'exposition fut une partie de cette histoire.
Je me dis que l'endroit était devenu trop lourd pour moi et qu'il fallait le quitter.
J'allai en direction de notre chambre et j'ouvris son armoire à l'affût d'un vêtement oublié. Mais en vain. Elle fut totalement vide. Je m'allongeai sur le lit, pris son oreiller et posai ma tête dessus.
Son parfum était encore présent. Je humais cette odeur avec délice tout en fermant les yeux.
Comme le syndrome de la madeleine de Proust, des images remplirent ma tête et les larmes coulèrent le long de mes joues.
Deux semaines plus tard, je quittai cet endroit afin de construire une nouvelle vie, néanmoins c'est ce que je pensais... »
Adele « Someone Like You »
« Un mois s'était écoulé entre la séparation et ce jour.
Je me réveillais tout doucement dans cette nouvelle chambre qui était devenue la mienne.
Je regardai à la fenêtre afin de voir le temps qu'il y faisait.
Ce dernier était assorti à mon moral... Gris et pluvieux.
Mon portable posé sur la tablette du lit, se mit à vibrer. Je lus alors le message avec un petit sourire et j'y répondis.
Je n'avais pas envie de me lever, en même temps je n'avais rien à faire donc je restais dans ce lit, après tout, c'était ma journée...
Je me retournai et me rendormis.
Le téléphone sonna, je décrochai, ce fut ma mère.
Elle me demanda comment j'allais, je lui mentis en lui disant que tout allait bien. Elle me proposa de venir manger avec eux, je déclinai son invitation et la remerciai.
En fin de matinée, je reçus d'autres messages et l'un d'entre eux, venait de Lili...
Mon état d'esprit était entre la joie et la colère, plus d'un mois sans avoir eu de ses nouvelles, sans réponse à mes messages.
Je lui répondis :
« Merci... Sincèrement, tu aurais pu t'abstenir, ma souffrance est importante, pas besoin d'en rajouter d'avantage, surtout en ce jour. »
La journée passa et la nuit arriva, je ne suis pas sorti de mon lit, je ne me suis pas alimenté, de toute façon je n'avais pas faim, rien ne passait depuis plusieurs jours.
Ce soir là, comme toute la journée, je fus seul avec mon oreiller, ma couette et Adele en fond sonore.
Je me retournai sur le coté afin de contempler cette place vide et froide.
À cet instant, je me dis que cette journée, fut celle de mes 32 ans... »
Gem Club « Twins »
« Qui n’a jamais connu la faim ?
Cette sensation que votre ventre est rempli de vide.
Vous ne savez pas comment vous faites pour tenir debout et pourtant, vous y arrivez.
Malgré un métier, un salaire fixe chaque mois, j’avais du mal à me nourrir.
Je croulais sous des dettes qui pour moi, étaient une priorité à rembourser plutôt que de me nourrir.
Pas vraiment logique je sais, mais mon corps pouvait attendre, les créanciers eux en revanche, avaient du mal à attendre leurs remboursements.
Ce soir là, la faim fut présente, encore plus que d’habitude.
Je me rendis dans ma cuisine, ouvris les placards mais face à moi, ce n’était que des meubles vides.
Je regardai dans mon portefeuille afin de trouver de la monnaie, mais en vain, il fut également vide.
J’ouvris le frigo et le contemplai, un sachet de gruyère râpé, du lait et du jus d’orange s’y trouvaient… Ce fut mon repas du soir.
Durant cette période, personne ne vit ce qu’il se passait. Ni les personnes au travail, ni les personnes de mon entourage.
Juste que je fondais comme neige au soleil, mais cela ne me dérangeait pas, car quelques kilos s’étaient « invités » durant ces années écoulées et je devais les perdre.
Un mal pour un bien quelque part.
Toujours est-il, mes parents furent mon « épicerie » durant plusieurs mois.
A force de me voir maigrir, ils ont compris que quelque chose n’allait pas et que l’alimentation n’y était plus.
Vivre au crochet de ses parents à l’âge de 32 ans est une bonne remise en question et surtout, une bonne claque que l’on prend.
J’ai compris également que la vie était incertaine et que rien n’était acquis… »
Tom MacRae « You Cut Her Hair »
« Les fêtes de fin d'année arrivèrent à grands pas.
Mon moral fut un peu mieux.
Je ne dis pas que je me sentais près à faire la fête, mais je devais prendre sur moi, et cacher le vrai derrière un masque.
Ce soir là, je rentrai chez moi après le boulot.
Je pris ma douche, m'habillai puis, je me connectai à internet afin de consulter mes mails et surfer sur la toile.

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