L’empereur
200 pages
Français

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Description

En ce monde d’un univers lointain, une prophétie a été dévoilée au grand jour: une
adolescente détenant de formidables pouvoirs sauvera son monde de l’annihilation. Près de vingt ans à la suite de cette découverte, la prophétie est enfin prête à s’accomplir.
* * *
Christina, le dernier espoir de Sylfar, doit fuir l’Empereur Suprême à tout prix. Cet homme impitoyable usera de toutes les ressources qu’il a sous la main pour éliminer celle qui a le potentiel de contrecarrer ses plans.
Accumulant les expériences, l’adolescente fait escale un peu partout et découvre même de nouveaux mondes, dont l’étrange univers des Kodéyias-enchanteurs. C’est en ces lieux au ciel orangé et à l’herbe bleue qu’elle apprendra à maîtriser sa puissante magie.
Accompagnée dans sa quête de ses deux alliés, le Kodéyia Alwin et sa bonne amie Alexa, Christina devra toutefois se méfier des vils esprits qui traînent au détour de la route…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 avril 2018
Nombre de lectures 14
EAN13 9782897864002
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2018 Justin Lemire
Copyright © 2018 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Révision éditoriale : L.P. Sicard
Directeur de collection : L.P. Sicard
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Getty images
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89786-398-2
ISBN PDF numérique 978-2-89786-399-9
ISBN ePub 978-2-89786-400-2
Première impression : 2018
Dépôt légal : 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives nationales du Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Lemire, Justin, auteur

L’ennemie de Sylfar / Justin Lemire.
Sommaire : tome 1. L’empereur -- tome 2. Le déclenchement.
Public cible : Pour les jeunes de 13 ans et plus.
ISBN 978-2-89786-398-2 (vol. 1)
ISBN 978-2-89786-401-9 (vol. 2)
I. Titre. II. Lemire, Justin. Empereur. III. Lemire, Justin. Déclenchement.
PS8623.E542E56 2018 jC843’.6 C2017-942502-1
PS9623.E542E56 2018


Conversion au format ePub par:

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À mon cousin Samuel, qui aime la lecture presque autant que moi.
« La seule amitié qui vaille est celle qui vient à nous »
Frédéric Van Ermengem
Romancier et poète bruxellois

PROLOGUE
L e vent qui soufflait sur les nuages fit frémir les arbres immenses de l’unique forêt présente dans le plus grand des six royaumes du continent Viarota. Le soleil était imperceptible tant le ciel d’un gris ardoise le dissimulait aux yeux de tous. Des rivières sillonnaient le royaume, qui comportait une vingtaine de villages pour la plupart presque identiques. À l’intérieur des bourgades, de petites maisons décrépites s’alignaient sur les côtés de la route centrale qui menait tant au centre de la place qu’à la sortie du village. Lorsqu’il en sortait, le sentier sablonneux traçait un chemin qui, après de multiples cours d’eau et de grandes verdures perpétuelles, menait à une seule et même place pour chaque village : à la forteresse colossale du royaume de Sylfar.
Ce nom avait été attribué plusieurs centaines d’années auparavant par un chercheur célèbre qui fut le premier roi du royaume qu’il baptisa Sylfar, comme lui. Le palais, depuis sa création, s’élevait si haut que les nuages pouvaient en toucher l’extrémité lorsqu’ils étaient à basse altitude. On avait ingénieusement créé ce château de façon à ce que tous puissent le voir de loin et reconnaissent la supériorité du roi. Au cours de son règne, Sa Majesté décida de s’autoproclamer empereur, puisque son royaume était le plus grand et le plus puissant de tout le continent. Au fil des siècles, chacun de ses descendants conserva ce titre. En cet an 1373, il s’agissait de l’empereur Marcus.
Cet homme, issu d’une longue lignée ayant régné sur ce même royaume, achevait son demi-siècle de dirigeant. Pour chaque royaume en Viarota, il existait une loi : son chef ne pouvait plus gouverner une fois son demi-siècle terminé. Il devait, selon la coutume, passer la couronne à son descendant. Bien évidemment, au fil des siècles, des doutes furent émis quant au respect de cette loi, mais aucune révolte ni enquête ne fut jamais déclenchée.
L’empereur Marcus s’avérait un homme honnête, à l’image du royaume qu’il avait toujours essayé de réformer pour le mieux. Il était maintenant temps de passer le flambeau à un autre que lui. Non seulement ses 50 années impériales s’achevaient, mais il se faisait vieux et de plus en plus malade. Une maladie du cœur, lui avait dit le guérisseur à son service.
Quelques semaines avant la fin de son règne, Marcus publia un édit dans les villages du comté, annonçant l’avènement d’un nouvel empereur. La nouvelle se propagea comme une traînée de poudre. Des ouï-dire fusèrent de toutes parts, évoquant des histoires invraisemblables. D’autres, plus réalistes, laissaient présager que le nouvel empereur à venir serait le fils de Marcus : Rarkar.
Malgré les brèves apparitions publiques de Rarkar, il était bien connu. Il n’en faisait pas montre ouvertement, mais des rumeurs émanant du château décrivaient un homme aux valeurs justes, mais qui, pour les défendre, devenait quelquefois particulièrement violent. On se souvenait, entre autres, de la fois où Rarkar avait exécuté un homme qui venait de lui mentir ouvertement, et ce sans la moindre honte.
Ne désirant pas une ère de guerre dans leur royaume, les villageois décidèrent d’agir. « Il vaut mieux prévenir que guérir », disait-on. Des missives arrivèrent par centaines au palais de Sylfar. On exhortait l’empereur Marcus à sélectionner un fonctionnaire au lieu de son fils. Ou bien quiconque davantage en mesure de gouverner que Rarkar, l’homme dont la réputation le précédait.
Les efforts des paysans sylfans firent réfléchir l’empereur, mais il ne pouvait agir autrement que de sélectionner le prochain de sa lignée. N’ayant eu qu’un fils durant sa longue vie, il allait de soi que Rarkar hériterait du trône.
Dans les jours suivant sa déclaration au peuple, Marcus se plongea dans les anciens édits législatifs à la recherche d’une quelconque façon de détourner la loi qui l’obligeait à élire son fils combatif. Il songea d’abord à l’adoption, mais d’autres lois le contrecarrèrent aussitôt. Un homme ne pouvait faire hériter de ses biens, possessions et titres qu’à une personne étant membre de sa famille. Un enfant adopté, malgré toute sa volonté, ne ferait jamais partie totalement de sa descendance. « Je pourrais changer cette loi… », pensa Marcus. « J’imagine que ce n’est rien de bien compliqué, j’ai déjà créé des lois, le principe devrait être le même pour en modifier ou en annuler une autre… », mais cela s’avéra faux. Une loi ne pouvait être modifiée, apprit-il, que si elle obtenait l’approbation de tous les conseillers, du représentant des villageois, ainsi que de l’empereur et de sa femme.
Marcus savait bien que toutes ces personnes seraient enclines à apposer leur signature sur le document ; seulement… sa femme était morte. Et l’édit indiquant la procédure de modification de loi était formel. L’entièreté des critères inscrits sur cette loi devait être respectée ; autrement, la modification législative n’aurait pas lieu.
Encore et toujours plongé dans les déclarations officielles effectuées par ses prédécesseurs, Marcus reçut la curieuse visite d’un homme qui vint totalement changer sa perspective de la situation. Cette rencontre le convainquit de réviser sa position ; jamais il ne dérogerait à ces lois — Rarkar serait le nouvel empereur de Sylfar.
La cérémonie eut lieu dans un contexte toutefois si monotone qu’elle en fut presque indigne d’intérêt. Personne ne discerna l’expression sombre qu’arborait Marcus à la suite de cette nomination.
Quelques semaines après avoir été nommé empereur, Rarkar rendit visite à son vieux père, qui ne cessait de s’opposer à ses plans de conquérant. Rarkar l’empoi

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