L héritage du juste
110 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

L'héritage du juste , livre ebook

-

110 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

L'héritage du juste retrace l'itinéraire de deux hommes aux destins parallèlement exceptionnels, déterminés, plus que Sisyphe, à pousser leur pierre le long des collines d'une Afrique non pas toujours puirrie en amont, mais qui tarde à décoller. Une Afrique aux paradoxes à tranfigurer, éthniquement ou idéologiquement.
L'oeuvre est un appel à l'effort, un hymne d'espoir pour la jeunesse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2010
Nombre de lectures 40
EAN13 9782296709973
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0474€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’Héritage du Juste
Du même auteur


Amour et perfidie, Sopecam, 2007
Moustapha Ramadan Nlend


L’Héritage du Juste


Roman


L’Harmattan
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-13167-5
EAN : 9782296131675

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
A mes chers enfants, Amira, Jafar et Hanifa
Avertissement
Cette œuvre est une fiction. Aussi, toute ressemblance ou vraisemblance avec certaines personnes ou faits existants ou ayant existé n’est que pure coïncidence.
Avant-propos
Bien que la propriété intellectuelle (PI) ait un impact majeur sur la société toute entière, on note avec regret que le grand public ne se sent malheureusement pas concerné par la question. Pourtant, la PI est au cœur de la vie quotidienne de chacun.
Cette réalité peu reluisante me sert de prétexte pour justement mettre ma qualité d’écrivain au service de cette cause. Dès lors, le défi pour moi est d’attirer l’attention du grand public et de susciter son intérêt pour cette matière. Je souhaite de la sorte, apporter ma modeste contribution à la compréhension et partant, à l’appropriation de cette discipline ô combien importante pour le progrès et le bien-être de l’humanité.
Sur la question, des ouvrages abondent certes, mais à qui s’adressent-ils ? A un public plus ou moins spécialiste de la matière, ou tout au moins au fait de ces questions-là.
Des efforts appréciables ont été faits, notamment au niveau de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle pour initier les jeunes à la PI, à travers des supports tels la bande dessinée. Cependant, il convient de relever que dans l’une ou l’autre catégorie de ces productions intellectuelles, le grand public n’est véritablement pas pris en compte.
Au demeurant, la question qui s’est posée à moi était celle-ci : Comment créer une œuvre qui a priori, intéresserait tous les publics - hommes de science, élèves et étudiants, hommes de médias, hommes politiques, enseignants, opérateurs économiques, etc. - et ferait comprendre à tous, un domaine très souvent ignoré, ce, à travers un récit fait d’euphorie et de dysphorie, répondant aux critères basiques d’une œuvre littéraire ?
On le sait tous, le roman, lieu du rêve, du vraisemblable, de la fiction, agit sur la dimension émotionnelle, car il s’agit en somme de transmettre, de communiquer des sentiments et des émotions au lecteur, de lui faire vivre des moments d’évasion.
Dès lors, il peut paraître singulier, voire insolite et même prétentieux de se donner l’ambition d’utiliser ce registre pour traiter d’un domaine pointu du droit, et même de l’économie, avec tout le sérieux que cela suppose.
Tout de même, qu’on ne perde pas de vue que l’auteur est un professionnel de la communication, nourri aux théories de cette discipline. Aussi, je reste convaincu que l’acte de lecture accompli, le scepticisme initial, va rapidement céder la place à l’émerveillement.
En effet, au-delà de la dimension littéraire qu’éclaireraient d’autres types d’approches, je prends à mon compte le modèle transthéorique de Prochaska et DiClemente qui renseigne à suffisance sur le type d’action à mener quand il s’agit de persuader un public en phase dite de précontemplation. Autant le dire, mon intention première est justement de persuader. Il s’agit pour moi d’amener mon lecteur à prendre conscience de l’intérêt que la propriété industrielle présente pour lui ; ce faisant, à produire en lui un changement d’attitude vis-à-vis de celle-ci, dans l’intime espoir que cela induise plus tard, un comportement favorable à l’objet de mon plaidoyer.
A l’observation, il apparaît que la plupart des personnes ne semblent nullement concernées par la PI. Aussi, au-delà des messages essentiellement informatifs dont il est prouvé qu’ils ne sont guère efficaces en pareille circonstance, les experts préconisent de s’appuyer sur un message affectif et même inhabituel pour motiver le public à s’intéresser au sujet, à lui prêter plus d’attention et donc plus d’intérêt.
A cet égard, je me permets d’affirmer que L’héritage du juste est une rupture de ton par rapport à tout ce qui jusque-là se fait pour sensibiliser le public à l’intérêt de la propriété intellectuelle.
Je voudrais faire remarquer que la dimension affective, émotive du message est couplée à une dimension rationnelle et même pédagogique qui permet de comprendre l’essentiel des objets de la PI protégeables à l’OAPI, autant que leur intérêt pour le développement économique et social d’un pays donné. Par ailleurs, ce message se trouve renforcé par la vraisemblance des faits et des situations.
Qu’il s’agisse de l’invention, des indications géographiques, de la marque, des obtentions végétales, du nom commercial ou même des dessins ou modèles industriels, j’ai voulu faire comprendre et faire voir de façon concrète et édifiante - je l’espère - l’impact que peut avoir la propriété intellectuelle dans le progrès technique et l’amélioration de nos conditions de vie.
Aussi, il ne me semblerait guère exagéré que l’on affirmât que l’auteur que je suis, a réussi à travers cette oeuvre, un excellent pari, celui de faire comprendre à tous, de façon tout à fait originale, un domaine de l’économie considéré à tort comme réservé aux seuls initiés.
Je voudrais, dans un style vivant, livrer au lecteur un récit que je souhaite agréable et captivant. D’où ma profonde conviction que L’héritage du juste marquera à coup sûr les esprits.
Rien n’est jamais définitivement acquis pour l’homme
Incommensurable est la grandeur de Dieu ; lui qui donne l’intelligence à l’homme face à la difficulté, à la faiblesse ; lui qui procure à sa créature la force et le courage de puiser au plus profond d’elle, les ressources nécessaires pour transformer toute faiblesse en force, toute menace en opportunité et bleuir, par là même, à force de travail et d’espérance, tout brouillard susceptible de noircir l’horizon de sa vie.
Il y avait en Pa Kamga quelque chose d’humainement divin. Ce natif des Hauts-plateaux de l’Ouest Cameroun et lauréat de l’Ecole normale supérieure (ENS) de Yaoundé, a longtemps exercé comme professeur des sciences physiques dans divers lycées du Cameroun, avec amour et passion. Naturellement, l’Etat lui en était reconnaissant, puisque son salaire était à la hauteur des efforts consentis.
Pa Kamga et ses collègues enseignants étaient des idoles pour nombreuses générations de jeunes, qui, pour la plupart, rêvaient d’exercer eux aussi, ce pouvoir. Le pouvoir de modeler l’intelligence, de façonner la conscience des individus et de contribuer, de la sorte, à bâtir un pays fort : fort de ses intelligences, fort de sa richesse humaine.
Cet enseignant était de la catégorie A2 de la fonction publique, le sommet de la hiérarchie où se retrouvent tous ceux qui possèdent au moins deux années de formation après la licence. Il enseignait les sciences physiques. Il aimait bien ce qu’il enseignait. Il avait une passion pour la recherche qui l’amenait toujours au-delà de ce sur quoi s’arrêtaient les autres, ses collègues.
Pa Kamga interrogeait les phénomènes, cherchait à les expliquer, à comprendre pourquoi ceci, et non pas cela. Il avait toujours pensé que le diplôme de maîtrise qu’il avait en sciences physiques, diplôme auquel il avait adjoint un savoir appréciable à l’Ecole normale supérieure, ne l’autorisait guère à se contenter de réciter des formules, et à les enseigner aussi bêtement aux jeunes. Au contraire, il croyait devoir se considérer comme un maître, mettant la main à la pâte pour créer, ce qui, au regard de son environnement, pouvait être utile à ses compatriotes. N’est-ce pas ce qu’avaient fait des chercheurs comme Archimède ? Pourquoi ne le ferait-il pas ? Nul doute que son savoir sur les sciences physiques était tout au moins égal à celui de bon nombre de personnes qui ont inscrit leurs noms en lettres d’or dans l’histoire de

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents