La grand-mère solitaire

Alpha Oumar Diallo

Description

La grand-mère solitaire est l'histoire d'un jeune homme partagé entre deux mondes : la vie citadine et celle en milieu rural. Malal, héros du roman, aime bien le village et la vie pastorale. Nen Biro, sa grand-mère, est aussi de cet avis. Rahim, ami de Malal, très en phase avec la modernité, tente de le faire changer d'avis. Malal assiste impuissant à la désillusion de ses amours et tente enfin de quitter le village. Cependant, une correspondance de Rahim, partie quelques semaines plus tôt l'en dissuade. Que fera-t-il ?

Sujets

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Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 06 février 2019
• Nombre de lectures: 9
• EAN13: 9782140112713
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 3 Mo

Extrait

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Alpha Oumar D IALLO

LA GRAND-MÈRE SOLI Rom T an AIRE

L a grand-mè re solitaire Roman

A L PHA O UMA R D IA L L O L a grand-mè re solitaire Roman

© L ’H A R M AT T A N -S É NÉ G A L , 2018 10 V DN, Sicap A mitié3, L otissement C itéPolice, DA K A R http://www.harmattansenegal.com [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-343-15236-3 EA N :9782343152363

DÉ DIC A C E

J e dédie cet ouvrage à mon défunt petit frè re, Ibrahima DIA L L O, qui nous a quittés à fleur de l’âge.

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C PR E MIE RHA PIT R E L ’ IL L A GEÉ C OL E DU V

L e chant du coq allait à présent crescendo. Un vent à la fois doux et glacial soufflant depuis un moment annonçait l’aube. Progressivement, l’aurore faisait place à l a nuit. L es premiers rayons du soleil qui pénétraient dans ma case par les failles de la porte annonçaient un jour ensoleillé. L a campagne endormie se réveillait lentement. L es activités reprenaient paresseusement leur cours habituel. Dehors, la vie semblait reprendre son cours normal. L es femmes, toujours matinales, s’affairaient à préparer le petit-déjeuner des hommes en partance pour le champ et celui des enfants qui prendraient d’un moment à l’autre le chemin de l’école. Dans ma case, je ne donnais touj ours pas signe de vie. J e me tournais et me retournais paresseusement dans mon lit. On m’avait toujours reprochécette mauvaise habitude que j’avais prise de faire la grasse matinée. J e me faisais à chaque fois gronder par Nen Biro, qui ne manquait jamais de me faire de sévè res remarques. K nock ! K nock ! J ’entendis des coups heurter ma porte. C’était sans doute Nen Biro, qui venait me rappeler une fois de plus qu’il était temps d’aller à l’école. « T u n’iras donc pas à l’école aujourd’hui ? Ne voi s-tu donc pas que le soleil est au zénith ? » Cette octogénaire, malgré la fatigue due à son âge, se levait toujours à la pointe du jour pour préparer mon petit-

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