Le goût du café au lait

Mishima Aïko

Description

Un jour, Satoko croise des touristes japonaises. Rencontrer ses compatriotes lui donne une vive et soudaine envie de raconter sa vie et cela la ramène 50 ans en arrière. Jeune fille, dans un Tokyo d'après-guerre, elle ne rêve que de venir à Paris et d'étudier la littérature française. Il lui faudra dix ans pour réaliser son rêve. Satoko raconte sa vie d'étudiante, ses expériences, ses doutes, la solitude, l'hiver sombre et froid du continent, mais aussi ses joies, ses rencontres, la beauté de la ville et surtout son amour inconditionnel pour Paris.

Sujets

• Harmattan Littérature
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• Autobiographie
• Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 06 janvier 2018
• Nombre de lectures: 5
• EAN13: 9782140054181
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

La vie d’une Japonaise à Paris

Jeune fille, dans un Tokyo d’après-guerre, elle ne rêve que de venir à Paris et d’étudier la littérature française.

feuilletant des magazines. Il lui faudra dix ans pour réaliser son rêve. Seule et étrangère, que va être son existence à Paris ? Va-t-elle s’entendre avec les Français ? Sa vie va-t-elle être à la hauteur de ses attentes et de son imagination ? Satoko raconte sa vie d’étudiante, ses expériences, ses doutes, la solitude, l’hiver sombre et froid du

a été édité chez l’Harmattan en 2014.

Le goût du motchi

Aïko M ISHIMA

Le goût du café au lait La vie d’une Japonaise à Paris

Récit

Avec la collaboration de Fabienne Toubin

Le goût du café au lait

© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13725-4 EAN : 9782343137254

Aïko M ISHIMA Le goût du café au lait La vie d’une Japonaise à Paris Récit Avec la collaboration de Fabienne Toubin

Prologue

Les touristes Satoko, réveillée par le gazouillis des merles, entendit pêle-mêle la conversation des jardiniers, les pas pressés des salariés, les cris des écoliers et un hélicoptère en bruit de fond. Somnolente dans le lit bien chaud de sa chambre, elle imagina le ciel bleu d'avril et l’odeur suave des jacinthes qui montait jusqu'à son appartement. Animée par cette promesse de bonheur, son cœur fut pris d’un élan de générosité et elle eut envie de descendre pour embrasser tous ses voisins qui s'activaient. Tout en s’étirant, elle jeta un coup d'œil vers la fenêtre. Les rayons du soleil pénétraient par les interstices du volet et d'innombrables particules de poussière y dansaient. Poussière ! Dans la bible, il est écrit « Tu es poussière et tu retourneras en poussière ». Moi aussi, deviendrai-je une poussière minuscule, légère et libre, et flotterai-je dans l’espace ? Huit heures. Comme elle n'avait pas de rendez-vous pour le massage, elle décida de rester au lit encore un peu. Elle tira la couverture et replongea dans la chaleur ouatée. Quand elle se retourna, la belle voix du merle monta plus fort. Il devait changer de place.

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