Les aventures de Lumengu

Kyota B. Kutumisa

Description

En retard de scolarité par manque d'argent, Lumengu, une jeune fille de 15 ans, est convoitée par deux amants et se donne ainsi à un double jeu, trompant l'un comme l'autre. Une rivalité éclate entre les deux hommes qui abusent d'elle et finissent par se retrouver condamnés pour viol sur mineur. En appel, tous les deux sont libérés. Un mariage est conclu avec le dernier violeur, le plus violent, avec la complicité de la mère de Lumengu.

Sujets

• Littérature
• Romans
• Nouvelles
• Harmattan Littérature

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 02 octobre 2017
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9782140047527
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Kyota B.K UTUMISA

LES AVENTURES DE LUMENGU Roman

Les aventures de Lumengu

Kyota B. K UTUMISA L ES AVENTURES DE L UMENGU Roman L’Harmattan

Sur le plan scientifique, KUTUMISA est auteur de plusieurs publications dont nous donnons ici quelques- unes. -KUTUMISA B.K. (1999), Eléments morphologiques et morphotonologiques dans la construction d’un énoncé yaka. München ; Newcastel, LINCOM Europa. 169p. -KUTUMISA B.K. (2010), Linguistique générale et linguistique africaine, notions de base. Kinshasa, Digital- Printer. -KUTUMISA B.K. (2010), Sémiologie de la communication, notions de base. Kinshasa, Digital-Printer -KUTUMISA B.K. (2010), Des raisons intralinguistiques de la propagation du lingala et du kiswahili, Celta, Collection Travaux et Recherches. © L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13068-2 EAN : 9782343130682

Ce récit étant le produit de pure imagination, toute ressemblance à des faits réels ou à des personnes vivantes est un hasard. L’auteur en décline toute responsabilité

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1. Il est 14h06, le véhicule transportant les détenus arriva devant la Prison Centrale de Kinshasa. Le propriétaire du véhicule exigea qu’on descende rapidement la cargaison. Le camion devrait faire deux autres rotations dans les communes périphériques de Kinshasa avant la nuit, l’électricité n’étant pas garantie dans ces communes. Le grand portail noir de la prison s’ouvrit et le véhicule s’engouffra dans la cour. Six policiers menaçants arrivèrent bruyamment pour faire descendre la livraison. Les prévenus descendirent en file indienne, les bras menottés derrière le dos. On les achemina dans une grande salle vide. Apparemment un ancien gymnase, de l’époque où les choses marchaient. Là-dedans, on les plaqua par terre. Aux hommes, on leur enleva tous les habits sauf le pantalon. Ils n’avaient plus ni souliers, ni ceinture depuis leur arrestation. Aux femmes, on les dépouilla de tout ce qui ressemble à une corde pour éviter un éventuel suicide. Un commandant de police entreprit de les enregistrer. Chaque détenu devait décliner ses nom, postnom et prénom ; le lieu et la date de sa naissance, ainsi que la raison pour laquelle il a été placé sous mandat d’arrêt provisoire. Cet exercice devrait permettre d’orienter les prévenus vers les pavillons appropriés. Les documents les concernant viendraient plus tard. Il y avait six femmes dans le lot. On les interrogea avant les hommes. Elles n’arrêtaient pas de prier Dieu pour qu’il les délivre. Quatre des femmes avaient eu un problème avec leur bébé ou leur mari.La premièreavait donné son bébé à tenir à une femme dans un bus, le temps pour elle d’aller acheter son ticket pour ne pas tomber entre les mains des ‘ngando’, les fameux contrôleurs intraitables. Le bus était

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