Ma fin, mon commencement
254 pages
Français

Ma fin, mon commencement , livre ebook

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254 pages
Français

Description

Un "Banc" qui pense et qui est témoin de l'Histoire, "Voyageur" dont la vie ne tient qu'à un fil, un cycliste amnésique qui, dans "La grande boucle", ne fait que recommencer sa vie, un employé zélé qui se métamorphose dans les "Catacombes"... Dans un style alerte et détaché, avec un goût assuré pour la formule ciselée et un humour en sentinelle, l'auteur nous offre quatre nouvelles qui sont autant de parcours différents et souvent insolites qui se rejoignent malgré tout, à la fin, dans une conscience neuve.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2013
Nombre de lectures 8
EAN13 9782296532441
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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Extrait

Philippe GOUDOUR
fin Ma commencement Mon Nouvelles et essai
Ma fin Mon commencement
Philippe GOUDOUR
Ma fin Mon commencement
Nouvelles et essai
Du même auteur La musique autrement,contribution à un enseignement engagé de la flûte à bec, L’Harmattan, 2012 Ouvrages musicaux : BLEU SOLEIL, pour flûte et piano, Robert Martin 2012 VERT SOLEIL,pour flûte et piano, Robert Martin 2012 SOLEIL EMERAUDE,pour flûte et piano, Robert Martin, 2012 21 ETUDES CHANTANTES ET RYTHMEESpour flûte traversière ou flûte à bec, Soldano 2012 LES BUISSONNIERES,13 études de style classique pour flûte traversière ou flûte à bec, Billaudot, 2013
L'Harmattan, 2013 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-00148-7 EAN:9782343001487
Avant-propos « Ma fin est mon commencement et mon commencement ma fin ». Avec cette composition musicale pouvant être jouée indifféremment du début à la fin ou de la fin au début, Guillaume de Machaut nous donne du Moyen Age le témoignage d’une conscience en plein éveil. C’est que la fin marque le terme à venir d’une existence, d’où tout, dans le présent, trouve alors l’occasion de son propre miroir. Elle est la limite sans laquelle aucun espace intérieur ne peut être trouvé et qui est pourtant la condition de l’émergence de la conscience. J’aime à penser que tout être vivant possède dans ses gènes le message de sa propre disparition. L’être serein a bien intégré cette limite et la repousse pour se donner du temps. Le malade ou le suicidaire l’appelle, quand dans sa vie, le sens vient à manquer. Le tyran feint de l’ignorer. Mais la perspective de la mort ne suffit pas. Il faut précisément encore l’amour qui soutiendra l’Espoir. En son absence, la vie devient absurde parce que toute possibilité de dépassement nous est alors refusée. Dans le présent recueil, on trouvera quatre nouvelles et un essai, dans lesquels je propose au lecteur quelques variations sur le thème de la fin. « Le banc » fait l’épreuve de sa finitude et développe une conscience qui l’inscrit dans le mouvement du temps. « Le voyageur » s’ouvre à la vie au fur et à mesure qu’il se rapproche de sa fin. Le cycliste de « La grande boucle » pose la question d’une dimension cyclique du temps et celle de l’apprentissage. A cet endroit, on considérera que
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la pulsation de la vie, ou le pouls, ne nous invite pas au sur-place mais à un mouvement qui mêle circularité et linéarité. L’employé des « Catacombes », sous un aspect plutôt désespéré, nous rappelle à l’urgence d’une vraie métamorphose au cœur même de notre présent. C’est qu’il n’est capable de sentir sa vie que dans la dépossession. Dans ces nouvelles, la fin titille donc le présent et le révèle. Dans « Le tour du lac », le Lecteur et son Auteur sont confrontés à leurs deux voix intérieures. L’intimité de leur présent, rendue consciente, ouvre alors sur la question de la fin et du commencement. Lire devient l’occasion d’une véritable réflexion sur l’existence. La Symbiose initiale, atemporelle, se révèle être la condition de l’émergence de l’Altérité et de la Liberté, inscrites dans une temporalité vécue. Dans cet essai, nous partons donc du présent pour retrouver le cadre temporel dans lequel il s’inscrit. Le commencement et la fin se déduisent ici du présent. On ne sort jamais vainqueur de son combat contre la mort mais c’est grâce à la conscience que l’on a de sa propre fin, que tout peut commencer. Philippe Goudour, Janvier 2013.
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 Je remercie tout particulièrement mon père, Jean Goudour, qui m’a relu et corrigé en grammairien avisé, Catherine Rausch de Traubenberg, qui a vécu, supporté et encouragé chaque nouvelle version de ces textes avec patience, le Docteur Sophie Lauret dont l’écoute inlassable m’a permis de m’entendre au fil des ans ainsi que le Docteur Nathalie Kellermann dont l’enthousiasme à me lire m’a toujours invité à de nouvelles hardiesses.
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