Sa vie entre luxe et humanitaire
233 pages
Français

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Sa vie entre luxe et humanitaire , livre ebook

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Français

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Description

Jeune diplômée d'une prestigieuse école de mode et design, Lia est engagée comme styliste-créatrice dans une grande maison de haute couture ; le succès est au rendez-vous. Salim est le fondateur d'AIDE, importante organisation humanitaire très connue pour ses actions en cas de catastrophe naturelle, de guerre, d'épidémie, de famine et pour ses combats en faveur des droits de l'Homme. Charlotte SECK raconte avec émotion et tolérance une histoire où la rencontre entre le milieu de l'humanitaire et l'univers luxueux de la mode se révèle instructive et touchante.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2009
Nombre de lectures 68
EAN13 9782296685482
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sa vie entre luxe et humanitaire
Charlotte Seck


Sa vie entre luxe et humanitaire

Roman


L’Harmattan
© L’Harmattan, 2009
5-7, rue de l’Ecole polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-10143-2
EAN : 9782296101432

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
A la mémoire de Makhtar Baila N’diaye, de Nafissatou Dieng, de N’deye M’bodj, de Fatou kiné Dia et d’Ousmane Diagne.

A ma formidable mère, la dame précieuse qui a su déceler en moi, dès mon enfance, mon amour pour la littérature, merci de me donner de la force, de l’amour et surtout de l’amitié.

A Ababacar Sadikh N’diaye qui a su être un oncle, un frère et un père à chaque fois que j’en avais besoin.

Aux Familles N’diaye, Sine, Dia, Ly, Diakhaté, Garba et Seck.

A mes meilleurs amis : Fatimata Sall, Khadija Aidara, Khadija Niang, Médoune Diagne et Salima Sylla.

A mes amis : Abdou Seck, Katy Ngom, Salima ta diop, Bilo ba, Diaka Sylla, Mariam Aidara et Mame Diarra Gueye.

A Hamé Boubou Niang.

A Charles Seck, Moussa Dio, Dam Amar.

A toute l’équipe Every, merci de votre amour, de votre présence et de votre soutien. Je vous aime.

A mon amour, mon bonheur, mon cœur, ma fierté, ma lucidité, mon courage, mon sang, ma sève, ma passion, mon corps et mon âme : LE SENEGAL ! C’est parce que tu es un grand pays que nous sommes un grand peuple. Je ne te renierai jamais car tu es mon beau pays. Ne me renie jamais car tu es ma raison de vivre. Qui que je sois, où que je vive, je t’emmènerai toujours avec moi, je montrerai éternellement que tu fais partie de moi. Aucune gloire ne me détachera de toi, aucune, parce que tu es ma gloire à moi.
Remerciements :
Ma grand-mère : FAMA N’DIAYE.

Mame Fatou M’boup.

Abdou Thiam et sa petite-fille Aida Seck.

Nina Manga, François Akoa Manga.

Mady, M’borika, Toutou, Bilo, Kheifat, Sogui, Maimouna et Tandy N’diaye.

Fatou Bigué N’diaye, Yacine et Aida N’diaye. Merci pour tout ce que vous m’apportez.

Adja Fama Sine, Paul Sine, Khoury Dimé.

Tata Gnilane N’diaye, Colonel Makhfouz Sarr, Tata Nafissatou Ba.

Raitra Ramiejamanana, Severine Mongin, Yifei Gong : les belles jeunes filles sur la couverture de ce roman, réalisée avec l’aide Yifei Gong, étudiante à l’INSEEC en marketing international des secteurs.

" Un grand merci à Médoune Diagne qui a été mon inspiration et ma force par sa seule présence à mes côtés lorsque j’écrivais ce livre. Tu me donnes envie de faire de belles choses et d’être quelqu’un de bien, tu seras toujours dans mon cœur, quoi qu’il arrive, je serai toujours ta meilleure amie".
C’est mon rêve qui prend vie quand j’écris, c’est mon âme que je sens en accord avec mes gestes. Écrire est mon opium, cela m’enivre à un tel point que ça en devient une douleur, puis une douceur, puis une infinité de soulagement. J’en ai besoin, je me remplis de ça, je deviens la Charlotte que personne ne connaît. Je suis amoureuse des mots, je ressens un besoin fou de les séduire, de les embellir, sans eux, je n’existerais guère.

Charlotte
Chapitre 1 Fashion Group
Lia monta sur la ligne 1 du métro parisien à la station Porte Maillot et descendit quelques minutes plus tard à l’arrêt Georges V. Elle marcha d’un pas décidé et nerveux en se disant qu’elle aurait pu attendre que son père la dépose. Ce jour était important pour elle, son premier vrai boulot, mais aussi la chance de sa vie. Elle avait passé trois années d’études à l’Atelier Chardon Savard de Paris en « Mode et Design », une année à l’Istituto Marangoni et voilà qu’elle avait un poste de designer, elle avait attendu cela depuis toujours. Elle sortit vers les Champs-Elysées, remonta l’avenue Montaigne et rentra dans les locaux de Fashion Group, une maison de haute couture très réputée dans le monde de la haute couture. Lia avait toujours espéré travailler dans cet endroit et cela était sa motivation pour bien poursuivre ses études. Elle avait passé plusieurs entretiens à la mi-novembre afin de montrer ses croquis au directeur artistique de FG qui n’était autre que le célèbre Enzo Barosso ; il habillait toute la crème du showbiz de Cannes à Hollywood et était très demandé dans les Fashion week de Paris à Milan en passant par New York et Tokyo.

• Reste zen Lia, se dit-elle, tout se passera bien.

Elle entra dans le bureau qu’on lui avait indiqué, y trouva une ravissante jeune femme aux cheveux châtains et aux yeux verts qui semblait à première vue très occupée ; celle-ci leva la tête dans sa direction lorsqu’elle se rendit compte de sa présence et sursauta. Elle était habillée d’une chemise noire mise dans une jupe verte en cuir façon taille haute de chez Fendi, et avait des chaussures Jil Sander. Lia trouva sa tenue parfaite, la simplicité de son sourire et sa beauté innocente lui inspirèrent confiance.
• Bonjour, vous devez être mademoiselle N’diaye, je suis Béatrice.
• Je vous en prie, appelez-moi Lia !
• D’accord à condition que vous m’appeliez Béa.

Elles échangèrent un sourire timide.

• Je vais vous mener à votre bureau.

Une pièce assez spacieuse : grandes fenêtres transparentes qui offraient une vue exceptionnelle sur Paris, fauteuil en cuir, immense table en verre, mannequins en bois ainsi que tout le matériel dont avait besoin un créateur de style. C’était tout simplement magnifique.

• Si vous avez besoin de quoi que ce soit pour vous installer, je suis là, se proposa Béa.
• Non ça ira, je vais m’en sortir, merci.

Surtout qu’elle n’avait pas grand-chose à installer à part une photo de sa famille. Le téléphone retentit, elle n’osa pas décrocher et Béa s’exécuta.

• Oui, elle est là, je lui dis de venir, bye ! Lia, Enzo vous attend dans son bureau.

Elle se dirigea vers le bureau du fameux Enzo et pria pour que tout se passe bien. Il était déjà devant et l’attendait. Elle n’arrivait toujours pas à réaliser qu’elle travaillait avec lui ; ses créations étaient toujours plébiscitées, il était l’un des plus grands couturiers du monde. Il avait commencé sa carrière en tant que mannequin, mais au fil du temps, il passa derrière la machine à coudre et ses premières créations avaient eu un succès incontesté. Maintenant il avait 45 ans et 25 ans de carrière.

• Bonjour mademoiselle, entrez donc ! J’espère que votre bureau vous convient ?
• Oui tout me va bien merci.
• Je sais que c’est votre premier jour et que cela va vous sembler un peu précipité peut-être mais chez FG nous n’avons pas de temps à perdre, vos croquis m’ont beaucoup plu, vous avez du talent… Donc j’aurais une mission à vous confier : dans 3 mois se tient la Fashion week de Londres, j’aurais besoin de quatre croquis d’ici deux semaines : robes, jupes, pantalons, ça m’est égal. Faites à votre guise, je n’ai qu’une seule exigence : je veux du GLAMOUR !

Son cœur battait la chamade, mais elle releva la tête et lui répondit : « Très bien, les croquis vous seront remis à temps. Vous pouvez compter sur moi ! »

• Excellent, renchérit Enzo, je vous verrai plus tard.

Elle sortit du bureau, paniquée. « Juste deux semaines, comment vais-je faire ? Mais j’ai du talent, si le grand Enzo Barosso trouve que j’ai du talent, c’est que ça doit être vrai », se dit-elle. En fermant la porte de son bureau elle se rendit compte qu’elle pensait à haute voix et que Béa était là.

• Tout va bien Lia ?
• Oui, ça va, fit-elle gênée.
• J’espère qu’Enzo ne vous a pas fait peur ?
• Il a juste donné du travail important que je dois finir dans deux semaines, c’est pour la Fashion week de Londres. On peut se tutoyer, ce serait mieux non ?
• Ok ! Sérieusement, tu en as de la chance, à peine arrivée, tu fais des croquis pour une Fashion week.
• Je le prends plutôt comme un test.
• Sois à la hauteur alors !

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