Un pas de deux
217 pages
Français

Un pas de deux , livre ebook

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217 pages
Français

Description

Maxence, célibataire mélancolique de 25 ans, est instructeur dans un centre équestre. Plutôt beau gosse, il semble pourtant se désintéresser des femmes, jusqu'au jour où il rencontre Justine, une jeune et jolie cavalière débutante. Irresistiblement attirés l'un par l'autre, ils vivent une idylle platonique qui s'achève quand Maxence lui annonce qu'il ne peut ni veut se marier. L'amour est-il encore possible entre eux ?

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Informations

Publié par
Date de parution 12 février 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782140069284
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Maxence, célibataire de 25 ans, est instructeur dans un Centre équestre. C’est un garçon mélancolique, qui ne s’anime que lorsque le sujet a un rapport avec l’équitation. Plutôt beau gosse, il semble pourtant se désintéresser des femmes, jusqu’au jour où il rencontre Justine, une jeune et jolie cavalière débutante. Irrésistiblement attirés l’un par l’autre, ils vivent une idylle platonique qui s’achève quand Maxence lui annonce qu’il ne peut ni ne veut se marier. Désorientée, furieuse et désespérée, Justine se jette dans les bras du premier venu, qui se révèle frustre et brutal. Elle doit le quitter avec ses deux enfants et trouve refuge chez Maxence, sans trouver la paix pour autant. L’amour est-il encore possible entre eux ?
 est né dans la région parisienne en 1943. Cavalier de concours complets, puis président pendant douze ans du Cercle hippique stéphanois, l’histoire qu’il nous raconte est un peu la sienne, mais il s’agit surtout de l’addition des multiples rencontres et anecdotes qu’il a accumulées au cours de toutes ces années et qu’il restitue sous la forme de romans.
Photographie de couverture : D. R.
ISBN : 978-2-343-14191-6
19 €
Gérard Vidal
Un pas de deux Roman
Les impliqués É d i t e u r
Un pas de deux
Les impliqués Éditeur
Structure éditoriale récente fondée par L’Harmattan, Les Impliqués Éditeur a pour ambition de proposer au public des ouvrages de tous horizons, essentiellement dans les domaines des sciences humaines et de la création littéraire.
Déjà parus
Janot (Antoine),Histoires courtes, 2017.
Kpodzro (Fadzi),Essai socio-anthropologique des noms et prénoms Akposso et Éwé au Togo,2017. Roger (Jean),L’École, une tragi-comédie française, 2017. Ndiaye (Seckou),Le Code Kapet de la renaissance, Un message adressé à la jeunesse africaine, 2017.Adjanor (Anges Dieudonné Gbedode),Et si le déclin de la monarchie Gnassingbé approchait,2017. Breyton (Jacques),résistance d’un continent à l’autre En , mémoires, 2017. Lebaron (Cécile),L’estacade de la folie, roman, 2017. Chalon (Tristan),Au pied de la Croix, roman, 2017. Merone (Lovely),Chroniques d’un oiseau blessé. Le journal de Leslie, 2017.
Leconte (Bernard),La mort passe, récits, 2017.
Ces dix derniers titres de ce secteur sont classés par ordre chronologique en commençant par le plus récent. La liste complète des parutions, avec une courte présentation du contenu des ouvrages, peut être consultée sur le site : www.lesimpliques.fr
Gérard Vidal
Un pas de deux Roman Les impliqués Éditeur
Du même auteur
Chez Les Impliqués Cheval de vie, Tome 1 : Mise en selle, Roman Cheval de vie, Tome 2 : L’éducation du cavalier, Roman Cheval de vie, Tome 3 : Horse jacking, Roman Le Hussard, Roman Le vicomte d’Abzac, écuyer mythique, Biographie romancée
Aux éditions Actes graphiques Les mémoires d’un jeune con, Actes Graphiques Encore heureux, Actes Graphiques
© Les impliqués Éditeur, 2018 21 bis, rue des écoles, 75005 Paris www.lesimpliques.fr contact@lesimpliques.fr ISBN : 978-2-343-14191-6 EAN : 9782343141916
Chapitre I — L’arrivée
Maxence regardait autour de lui, incrédule. Le taxi qui l’avait amené de Saint-Étienne l’avait abandonné en pleine campagne, au pied d’un chemin de terre caillouteux, avec de nombreuses ornières boueuses où il avait refusé de s’engager. Il est vrai que ce mois de septembre avait été généralement pluvieux cette an-née-là. Sur sa gauche, il y avait deux maisons, mais aucune ne sem-blait appartenir à un centre équestre, et ce chemin de terre s’en-fonçait dans la nature, probablement pour desservir un champ quelconque. Le chauffeur du taxi connaissait le nom du lieudit, mais n’avait jamais entendu parler d’un quelconque club hip-pique. Notre voyageur n’osait s’engager plus avant, sans être certain de se trouver au bon endroit, ce qui n’était apparemment pas le cas. Les deux valises et le sac à dos qu’il traînait ne l’aidaient pas à prendre une décision. Par bonheur, ou du fait d’une curiosité bien commune à la campagne, la fenêtre de la villa la plus proche s’entrebâilla et la tête d’une femme âgée se glissa dans cet espace restreint. – Vous cherchez quelqu’un, Monsieur? – Non, pas quelqu’un, mais un centre équestre. – C’est tout en haut du chemin, à cent mètres à peine. – Merci beaucoup, Madame, je craignais d’être égaré. – Non, non, c’est normal, je crois que cet établissement n’est connu que des seuls cavaliers. Vous verrez par vous-même, mais c’est assez coquet, je trouve. – Parfait et encore merci. – Vous venez pour travailler? – C’est exact, je suis le nouvel Instructeur. Je m’appelle Maxence d’Orbay. Nous aurons l’occasion de faire plus ample connaissance. Pour l’instant, il faut que je m’installe et que je
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prenne contact avec les gens, les chevaux et les lieux. Bonne journée madame. Insatiable curiosité des campagnardes, qui n’ont pas tant de distractions et ne rateraient en aucun cas une si belle opportu-nité de causer et de s’informer. C’est toujours bon d’en savoir plus que le voisin et d’avoir matière à discuter. Reprenant courageusement ses deux valises en mains, Maxence se mit en marche, en faisant très attention de ne pas mettre les pieds dans une flaque d’eau, ses chaussures de ville n’étant guère adaptées à ce terrain. Quelle idée aussi de ne pas se vêtir en cavalier, sous prétexte d’éviter de se faire remarquer dans le train! Sur ce chemin, il regrettait ses bottes de cuir de tous les jours. Maxence, jeune homme de vingt-cinq ans, fraîchement Di-plômé de l’Institut des Sports Équestres de Saumur, arrivait tout droit de sa ville natale de Fontainebleau, où il avait fait toute sa carrière de cavalier, puis de compétiteur, avant d’opter pour l’en-seignement. Malheureusement, sur place ou dans la région Île-de-France, il n’avait pas réussi à trouver de poste disponible et il était finalement heureux d’avoir obtenu cet emploi dans ce Forez dont il ignorait jusqu’au nom, même si la rémunération proposée n’était pas vraiment à la hauteur de ses diplômes. Mais pour un premier emploi, il ne pouvait être trop exigeant!
Décrivons notre héros, puisqu’il va nous accompagner jusqu’à la fin de cette histoire. C’était un garçon de taille un peu supérieure à la moyenne, un mètre quatre-vingt environ, mince, de la minceur des spor-tifs, avec de bonnes jambes musclées, équitation oblige, mais aussi un buste et des bras tout aussi développés, soulignant les efforts consentis dans la pratique de la gymnastique, qui lui avait permis ensuite, de s’exprimer de façon assez remarquable dans l’exercice de la voltige à cheval. Son visage encore juvénile présentait une ressemblance frap-pante avec celle d’un acteur célèbre de l’époque, Paul Newman, au point que ses camarades le surnommaient Bush Cassidy, ce
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qui autrefois l’amusait beaucoup. Mais ce sourire était tout à fait absent lorsque nous le rencontrons, en 1993, avec au contraire la bouche marquée au coin des lèvres par des plis d’amertume, le teint pâle, le front plissé, des yeux gris-bleu sans le pétillement habituel aux jeunes gens dont la vie est à son apogée. Lui avait l’air triste, d’une tristesse résignée et acceptée, qui semblait être le fond de son caractère. Comme pour compenser, ses cheveux châtains bouclés aux reflets roux qu’il portait assez longs, lui illuminaient le front et seul un examen attentif perce-vait cette mélancolie. Pour compléter ce tableau hâtivement brossé, ajoutons que notre homme avait tout du dandy. Il prenait depuis l’enfance, un soin attentif presque maniaque à sa toilette et à ses tenues, de même qu’à la propreté en général. Monter un cheval, sans le panser vigoureusement avant, ne lui serait jamais venu à l’idée, ses harnachements et sa selle bril-laient en toutes occasions, de même que ses bottes et au-jourd’hui ses chaussures. Il consacrait à son habillement en gé-néral la plus grande part de ses revenus. Puisque l’on parle de ce sujet, il faut savoir que Maxence d’Orbay, fils unique de Xavier et Hélène née de Saint-Vidal, avait reçu à sa majorité, l’héritage de sa marraine, la sœur de sa maman, décédée avec son mari dans un accident d’avion, alors qu’il était encore très jeune. Les placements gérés par son père lui rapportaient suffisamment pour qu’il puisse s’abstenir de tra-vailler. Il n’y songeait pas du tout, l’absence d’une activité pro-fessionnelle étant à ses yeux, aussi incongrue qu’un éléphant dans un jardin. Au contraire, depuis l’enfance, ses rêves le portaient vers l’équitation sous toutes ses formes, et c’est ainsi qu’il l’avait pra-tiqué. Tous les sports équestres avaient à ses yeux le même in-térêt, celui d’être au contact permanent des chevaux qu’il véné-rait, avec toutefois une prédilection pour le concours complet. Retrouvons Maxence sur le chemin qui le menait au lieu de son futur travail et arrivé sur le plateau, il put constater que la
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