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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782366024593 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
9 morts et une centaine de blessés du côté des manifestants, 140 blessés du côté des forces de l’ordre. La manifestation pour la paix en Algérie et contre les exactions de l'OAS (Organisation Armée Secrète) se transforme en drame. Organisé autour de la place de la Bastille et de la place de la République par le Parti communiste français, le Parti Socialiste unifié et divers mouvements de gauche, le cortège était prévu depuis une semaine. Étant donné l'état d'urgence décrété en avril 1961 suite au putsch d'Alger, la manifestation est interdite. Les organisateurs passent outre cette interdiction. Avec l'accord du ministre de l'Intérieur Roger Frey et du président de la République Charles de Gaulle, le préfet de police de Paris Maurice Papon donne l'ordre de la réprimer.
Le contexte de l’époque est extrêmement tendu. Les manifestations se sont succédées au cours des derniers mois, rassemblant les militants de la paix et de la lutte contre l’OAS, essentiellement à l’initiative des organisations, politiques et syndicales de gauche. Mi-janvier, le PSU crée le GAR (Groupe d'action et de résistance), structure clandestine qui rassemble quelques centaines de militants. A la fin du mois, plusieurs formations politiques de gauche (SFIO, Parti radical, LICRA…) constituent un « Comité national d'action contre l'OAS et pour une paix négociée ». Le 5 février, au cours d'une conférence de presse, de Gaulle stigmatise ces « agitateurs qu'il faut réduire et châtier ». Il ajoute que c'est au gouvernement de faire face à la situation. Une situation explosive, qui va se révéler meurtrière lors de la manifestation du 8 février.
Un quadrillage policier est mis en place dans Paris dès la veille. Les organisateurs se décident à agir face aux attentats et plasticages perpétrés par l’OAS. Le tract d'appel à la manifestation est rédigé : « Tous en masse, ce soir à 18 h 30, place de la Bastille ».
Le matin même, Papon rencontre une délégation syndicale et leur rappelle que le décret du 23 avril...