Dieu devant Paris dans la journée du 13 juillet - Intervention divine entre la royauté et la régence
112 pages
Français

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Dieu devant Paris dans la journée du 13 juillet - Intervention divine entre la royauté et la régence , livre ebook

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Description

... Die Civitatibus Juda : Ecci Deus vesler... in fortitudine. ISAI. 40.Il est multiple, et chacun de ses éléments est unique, et d’une unité, d’une éloquence, d’un éclat, à part.Il s’est opéré sur le Chemin de la Révolte qui apporta déjà, Treize années juste auparavant, la couronne... ou la mort aux ducs d’Orléans alors si heureux ! Le prince tomba raide mort ;La TÊTE, Sur le Pavé ;Dans la plus belle Avenue des environs de la capitale ;Par le plus beau temps et à la plus belle heure du monde ;Au milieu des circonstances de sécurité les plus inouïes ;Conduit par le plus habile écuyer de Paris ; Malgré l’habileté du prince en gymnastique ;Sans que la voiture, les chevaux, les harnais, les domestiques.Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782346125739
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
Antoine Madrolle
Dieu devant Paris dans la journée du 13 juillet
Intervention divine entre la royauté et la régence
A l’Auguste
 
 
PATRONNE DE PARIS.
 
 
 
 
 
O Vous, que l’ Histoire de Paris et même l’ Histoire de France célèbre comme une des Gloires de la Patrie, j’aurai.... le courage, que vous me rendez facile, de vous nommer à la tête de mon livre :... au risque de scandaliser la Capitale et même la France entière que vous sauvâtes, à la lettre, longtemps avant Jeanne d’Arc, et qui Vous ont oubliée et calomniée comme elle :

Gallicœ Custos, Genovefa Gentis !
OFFICE DE SAINTE GENEVIÈVE.
Du haut du Ciel, Vous voyez Clovis à vos pieds Vous invoquer comme le soutien de son empire :

Sublimis arcà, cernis ut ad tuos Sternit recumbens se Clodoix pedes : Tuumque Francis, Diva, poscit Præsidium columenque rebus.
Car Vous êtes, puisque Vous fûtes, le Représentant de Dieu devant Paris, et par conséquent celui de Paris devant Dieu.
Après la Vierge de Louis-le-Juste et le saint Michel de Louis-le-Grand, Vous présidâtes la première à la fondation de la France comme à ses destinées.
Clovis a été converti par Vous avant de l’être par sainte Clotilde.
Saint Louis n’est venu qu’après Vous et sans doute par Vous.
 
Votre nom, votre intercession, votre puissance se trouvent aussi mêlés à tous les malheurs, à toutes les révolutions, et par conséquent à tous les bonheurs, à toutes les restaurations, à tous les saluts de Paris :

Virgo, Decus Patriæ, Spes, Salusque Galliæ.
PROS.
Les rois de France Vous ont adoptée, Vous ont pour Patronne et pour vengeresse spéciale ; et votre Berceau à la campagne, comme votre Cloître et votre Tombe à la Ville 1 , semble avoir été incessamment l’Etoile des leurs.
Les Fidèles de Paris se rappellent à vos Vepres ces paroles remarquables du Roi David :
Dieu nous garde en nos sorties, et en nos arrivées :
Non det in commotionem pedem tuum Dominus custodiat Introitum tuum et Exitum tuum.
Et à Tierce : Le Seigneur relève ceux qui sont brisés :
Erigit Elisos.
Et à Laudes ; C’est Vous qui nous délivrez de tout mal :
Quia tu es qui Liberas ab omni malo.
Ne vouliez-vous pas prévenir jusqu’à nos dernières et royales douleurs ?

Nostra tu foves Lilia : Regem servas à funere. Vitæ, mortis et arbiter, Vitam donas et adimis. Dum Principis periculo Gallus tremens expalluit, Dextræ tuæ miraculo Tam carum Caputt debuit.
Les plus grands rois de France, ou les meilleurs, furent précisément ceux qui Vous furent les plus fidèles et qui Vous invoquèrent le plus solennellement dans les périls de l’Etat 2 .

Testis modestæ gloriæ Virginis, Cui prona flectit regia civitas Caput superbum, cui tremendi Subjiciunt sua sceptra reges 3 .
C’est par Vous qu’ils se convertissent, et qu’ils convertissent les nations et leur font élever des temples au vrai Dieu :

Subruit per te simulachra Divum Ponit et Christo Clodoveus aras ; Jamque calcato Jove, subdil alto,
Sceptra Tonanti.
C’est par Vous que l’Etat agité devient tranquille : Non fuit qui perturbaret Israël post mortem ejus annis multis. JUDITH., 16.
C’est sans Vous et comme en votre absence, qu’il est troublé 4  :
Dieu lui-même ne semble plus au milieu de nous 5 lorsque Vous avez cessé d’y être.
Ou, du moins, il n’est plus représenté que par ses Calamités.... Salutaires :
Nos jeunes hommes sont moissonnés comme les vieillards, et leurs cadavres s’entassent, comme les wagons enflammés de leurs fêtes :

Plagâ quot senes inflictâ, Juvenes quot messuit ! En continuis premuntur Funera funeribus  : Laborantes obruuntur Fossæ cadaveribus. Dura nos, Deus subire Facis, Vindex scelerum.
O Sainte ! que toute votre Ville, enfin désaveuglée, revienne à Vous, à votre Temple, relevé de nouveau, comme il le fut un moment (celui de la gloire de l’Empire) :

Omnis accurat rea facta voti Civilas, sectam celebrare lucem, Teque servatos Genovefa dicat
Auspice cives.
Et, dans cette vue, daignez voir d’un regard protecteur des Livres que nous offrons à la France, comme nous lui offririons notre vie, et où nous ne craignons pas d’annoncer, sur la foi du Dieu qui nous inspire, que la France n’aura jamais de gloire et même d’existence propre, que lorsque son Roi, quel qu’il soit, Vous rendra votre Temple, à votre Dieu son Calvaire du Mont-Valérien, son Dimanche, et son droit de Présence réelle les jours de la Fête de son nom dans les rues de la Capitale de la France Très-Chrétienne !
 
A. MADROLLE.
1 Nanterre et Saint-Cloud, et même Neuilly, se touchent, comme le Palais-Royal de Clovis et l’église Sainte-Geneviève du Mont ; et l’on enterra l’humble Bergère, à côté de Clovis le fier Sicambre, dans la vieille cathédrale de l’a-ris, sous l’invocation de saint Pierre et de saint Paul.
2 Voyez à la fin.
3 Office de Sainte-Geneviève des Ardons.
4 et
5 Voyez à la fin.
NOTES DE LA DÉDICACE
NOTE (1) DE LA PAGE 4
On a publié sous Louis XIV et réimprimé même sous le Régent, des «  Histoires de ce qui est arrive au Tombeau de sainte Geneviève depuis sa mort jusqu’à présent, et de toutes les Processions de sa Châsse  », — où marchaient en premières lignes les Princes, tous les Grands du royaume, tout le Parlement et toute la Ville de Paris.
Louis XII, le plus excellent des ducs d’Orléans, lui fit de royales offrandes et commandait ses processions à son avénement, à ses victoires, à ses malheurs : — une fois, le 28 Juillet, pour faire cesser une calamité atmosphérique désolante ; — une autre, le 1 er Juillet, lorsqu’il vit l’Europe se liguer contre lui.
Lorsque Louis-le-Grand fut emmené de Paris enfant, pour le sauver des fureurs de la Fronde, « La consternation fut générale, le Prévôt des marchands, accompagné des Échevins, alla dire et remontrer au parlement que TOUT PARIS demandait la descente de la châsse de la Sainte, et le Parlement rendit arrêt le 21 Mai 1652 qui l’ordonna, et le Roi revint à Paris au milieu des acclamations de joie. »
Le Roi majeur et depuis longtemps surnommé le Grand fit descendre, de son propre mouvement, la Relique en 1664 au lit de Marie-Thérèse, dangereusement malade, et «  tout d’un coup la Reine se trouva hors de péril, ravie de la foi de son époux. »
Les derniers solennels Hommages rendus à sainte Geneviève par la Ville de Paris, au mois de Mai de la terrible année 1694, où nulle eau ne tomba pendant six mois, furent suivis tout à coup d’une pluie au moment où le Chapitre de Sainte-Geneviève rentrait tranquillement dans son Eglise.
Cependant, le maréchal de Noailles remportait sa belle victoire sur les Espagnols.
 
La Régence, la monarchie qui la suivit, le dix-huitième siècle tout entier, si faibles, si coupables, si malheureux,... ne le furent que parce qu’ils méconnurent ou nièrent la raison et la source de la force et de la prospérité.
Louis XV, qui posa la première Pierre de la Sainte-Geneviève nouvelle (que l’Office de la Sainte appelle : Ædem secli Prodigium) le 6 Septembre 1757, eut le malheur de sacrifier les autres pierres.... à la Révolution d’Amérique qui devait susciter la Révolution française....

.. Pendent opéra interrupta, minœque Murorum ingéniés ! ........
Et c’est alors qu’un Fidèle inspiré fit ces beaux Vers prophétiques, dignes d’être inscrits en lettres d’or à la place de l’athée et vile prose : Aux grands hommes la patrie reconnaissant

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