Épisodes de l histoire du Portugal
101 pages
Français

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Épisodes de l'histoire du Portugal , livre ebook

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Description

Le comte Henri. — Guerre civile. — Bataille d’Ourique. — Cortès de Lamégo ; Alphonse Ier, roi de Portugal. — Prise de Lisbonne. — Evora prise par stratagème. — Grandeur d’âme du roi de Léon. — Bataille de Santarem.La lutte héroïque au prix de laquelle l’Espagne reconquérait peu à peu son indépendance sur les Maures, cette croisade de l’Occident, durait depuis trois siècles, et plusieurs royaumes s’étaient formés des lambeaux arrachés au grand empire des infidèles, quand parurent à la cour d’Alphonse VI, roi de Castille, deux comtes étrangers, qui, ainsi que tant d’autres nobles hommes, étaient venus porter aux chrétiens le secours de leur forte lance (1095).Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.

Informations

Publié par
Nombre de lectures 5
EAN13 9782346120253
Langue Français

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Extrait

À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
BIBLIOTHÈQUE MORALE DE LA JEUNESSE PUBLIEE AVEC APPROBATION
BATAILLE D’OURIGUE Commandée par le Roi Alphonse-Henry.
A. Guibout
Épisodes de l'histoire du Portugal
Les Ouvrages composant la Bibliothèque morale de la Jeunesse ont été revus et ADMIS par un Comité d’Ecclésiastiques nommé par MONSEIGNEUR L’ARCHEVÊQUE DE ROUEN.

*
* *
L’Ouvrage ayant pour titre : Épisodes de l’Histoire du Portugal, a été lu et admis.
 
Le Président du Comité,
Avis des Editeurs.
Les Éditeurs de la Bibliothèque morale de la Jeunesse ont pris tout à fait au sérieux le titre qu’ils ont choisi pour le donner à cette collection de bons livres. Ils regardent comme une obligation rigoureuse de ne rien négliger pour le justifier dans toute sa signification et toute son étendue.
Aucun livre ne sortira de leurs presses, pour entrer dans cette collection, qu’il n’ait été au préalable lu et examiné attentivement, non-seulement par les Éditeurs, mais encore par les personnes les plus compétentes et les plus éclairées. Pour cet examen, ils auront recours particulièrement à des Ecclésiastiques. C’est à eux, avant tout, qu’est confié le salut de l’Enfance, et, plus que qui que ce soit, ils sont capables de découvrir ce qui, le moins du monde, pourrait offrir quelque danger dans les publications destinées spécialement à la Jeunesse chrétienne.
Aussi tous les Ouvrages composant la Bibliothèque morale de la Jeunesse sont-ils revus et approuvés par un Comité d’Ecclésiastiques nommé à cet effet par MONSEIGNEUR L’ARCHEVÊQUE DE ROUEN. C’est assez dire que les écoles et les familles chrétiennes trouveront dans notre collection toutes les garanties désirables, et que nous ferons tout pour justifier et accroître la confiance dont elle est déjà l’objet.
INTRODUCTION
L’étude de l’histoire porte en elle son éloge et sa récompense : elle est à la lois le plus instructif et le plus intéressant de tous les travaux auxquels l’esprit puisse s’appliquer.
C’est le tableau des actions, des paroles, des exploits, des vertus, des œuvres bonnes ou mauvaises et des divers événements qui peuvent intéresser la postérité.
L’histoire est avant tout une leçon de morale, une suite de grands et salutaires exemples ; elle devrait toujours commencer ici-bas l’application de cette loi de justice qui veut que la vertu ait sa récompense et le crime son châtiment. C’est là que les individus et les nations surtout trouveraient une application étendue et rigoureuse de cette loi.
Cette vie n’est pour les individus qu’un temps d’épreuve, une occasion de mériter une vie meilleure après la mort. Les hommes ne font que passer sur la terre. L’existence des nations s’y écoule tout entière. Elles y naissent, elles y vivent, elles y meurent sans retour ; c’est ici qu’elles doivent subir les conséquences de leurs actions, de l’usage qu’elles font des ressources mises à leur disposition.
Et ces conséquences, l’histoire atteste qu’elles sont infaillibles : la piété, la sagesse, l’esprit d’ordre et de conduite, l’énergie, le dévouement des citoyens au pays, leur obéissance aux lois, la modération dans le succès, le courage et la fermeté dans les revers, assurent partout et toujours à un peuple une existence noble, respectée, puissante ; ces vertus font son indépendance et sa grandeur, comme l’oubli de la religion, le désordre, l’ambition démesurée, la mollesse. L’oisiveté, l’indifférence pour les intérêts, publics, la désobéissance aux lois, l’insolence dans la prospérité, un lâche abattement, dans, le malheur, traînent sûrement à leur suite la décadence, la ruine et la mort.
Il n’est point de peuple dont les annales ne nous montent cette loi incessamment appliquée et ne puisse ainsi nous donner une juste idée de nos propres destinées, non-seulement en ce monde, mais surtout après cette vie, selon l’usage que nous aurons fait des dons que nous avons reçus de Dieu, selon que nous, aurons accompli ou non les devoirs qu’il nous a, imposés.
L’histoire de tout peuple est donc proprement, une leçon de morale, un sérieux et solennel enseignement :, où, voyant en jeu sur un vaste, théâtre les mêmes pas- sions que nous, portons dans notre cœur, nous pouvons lire et comprendre, par les révolutions qu’elles produisent sur la scène des empires, les suites qu’elles auraient pour nous-mêmes, si nous ne savions leur résister. L’histoire d’un peuple est l’histoire de chacun de nous : le cadre est plus grand, la loi appliquée est la même. Les ressorts qui meuvent l’un sont les mêmes qui meuvent l’autre ; seulement, comme ils sont composés de pièces infiniment plus fortes, l’étude en est plus facile, et le regard a moins de peine à en suivre les divers mouvements.
Si nous cherchons dans l’histoire des données certaines sur le passé, c’est uniquement pour y puiser des directions pour la vie publique et privée. Dans les acteurs du drame qu’elle expose à nos yeux, nous retrouvons des hommes semblables à nous et luttant avec des difficultés analogues à celles que nous rencontrons nous-mêmes. Leurs passions, leurs défauts, leurs mérites sont plus ou moins les nôtres ; les fautes qu’ils ont commises, nous sommes exposés à les commettre à notre tour ; les causes de la grandeur et de la décadence des empires nous expliquent nos propres succès et nos propres revers, et l’histoire des peuples n’est que notre propre histoire sur une échelle infiniment plus vaste. Voilà le secret de cet intérêt si puissant qui s’attache à l’étude de l’histoire.
Il est vrai que les annales de tous les peuples ne présentent pas cet intérêt au même degré ; que ces grandes leçons de morale que nous trouvons dans l’histoire ne s’y présentent pas toujours avec la même clarté, le même relief, elles se voilent parfois et se dérobent à nos regards, dissimulées par la multitude des intérêts en jeu, ou même par l’absence d’événements saillants.
Il y a donc un choix à faire, et des peuples dont l’histoire doit être étudiée de préférence. Il y a de plus, dans l’histoire de ces peuples, des événements marquants, des traits caractéristiques, des détails plus propres que tous autres à mettre dans son vrai jour cette loi de justice qui règle la destinée des nations et des hommes.
C’est là précisément ce qui nous a déterminé dans le choix du sujet et dans le plan de ce livre. Aucune histoire n’offre à un plus haut degré que celle du Portugal l’exemple de ce que peut, par la grandeur ou la ruine d’une nation, la vertu politique ou l’abaissement des caractères.
Ce petit peuple, resserré entre l’Espagne et l’Océan, a conquis par l’énergie seule de son caractère un empire plus vaste que celui de Rome, et l’a perdu aussitôt qu’il eut perdu les vertus qui lui avaient mérité cette prodigieuse fortune. Le spectacle de celte grandeur et de cette décadence nous a séduit ; nous avons espéré faire partager notre émotion au lecteur par le récit des événements les plus propres à faire saisir les causes de ces étonnantes révolutions.
Telle est la pensée qui a présidé à la composition de ce petit ouvrage. Puissions-nous l’avoir réalisée de manière à intéresser et surtout à instruire nos jeunes lecteurs, à les pénétrer de quelques-uns des grands enseignements que renferme pour eux l’étude de l’histoire !
L’érudition ne pouvait évidemment entrer dans le plan d’un tel travail : ce qui est généralement connu de l’histoire du Port

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