L or dentaire des nazis
115 pages
Français

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L'or dentaire des nazis , livre ebook

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Description

Tout le monde sait que les Allemands ont récupéré l'or dentaire à la sortie des chambres à gaz dans la bouche des Juifs qui y sont morts. Mais sait-on que ce geste sordide a été légiféré par Heinrich Himmler en 1940, puis une seconde fois, en 1942, au moment de la Solution finale ? Genèse de cette récupération chez les dentistes, puis chez les SS, récupération de l'or dentaire elle-même et exploitation jusque dans les échanges internationaux, Xavier Riaud aborde toutes les questions, jusque dans l'usage d'une partie de cet or pour faire des prothèses dentaires chez les officiers SS, sans oublier les vols au sein de la hiérarchie SS. Tout le cheminement de cet or est décrit dans le moindre détail, depuis les chambres à gaz jusque dans les malversations de pays qualifiés de "neutres".

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Informations

Publié par
Date de parution 13 septembre 2019
Nombre de lectures 1
EAN13 9782336880976
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Médecine à travers les siècles Collection dirigée par le Docteur Xavier Riaud L’vbjectif de cette cvllectivn est de cvnstituer « une histvire grand public » de la médecine ainsi que de ses acteurs plus vu mvins cvnnus, de l’Antiquité à nvs jvurs. Si elle se Veut un hvmmage à ceux qui vnt cvntribué au prvgrès de l’humanité, elle ne néglige pas pvur autant les zvnes d’vmbre vu les dériVes de la science médicale. C’est en ce sens que – cvnfvrmément à ce que deVrai t être l’enseignement de l’histvire –, elle ambitivnne une « Visivn glvbale » et nvn partielle vu partiale cvmme cela est trvp svuVent le cas. Dernières parutivns Isabelle CAÉ,icaux de la loi du 10 avrilLes accidents professionnels. Enjeux sociaux et méd 1898. Les préludes à la médecine du travail, 2019. Philippe SCHERPEREEL,André Vésale et Ambroise Paré. Destins croisés d’un anatomiste et d’un chirurgien à la Renaissance, 2019. Mathilde LONGUEILLE,Art dentaire en Préhistoire. Etat des connaissances et reconstitution expérimentale, 2019. Mvrgane MORICE,Reconstitutions faciales chez les momies égyptiennes, 2019. Gérard TERRIER,Us et coutumes de la salle de garde, 2019. XaVier RIAUD,Adn, dents et maladies, 2019. Philippe SCHERP EREEL,Eugène-Louis Doyen. Chirurgien génial et scandaleux de la Belle Époque, 2018. Maxime COURNAULT,Un ordre pour les chirurgiens-dentistes en France. 24 septembre 1945, 2018. Pierre AUBRY, aVec la cvllabvrativn de Bernard-Alex GAÜZÈRE,Jean et Charles-Guillaume e e Viguerie. La chirurgie toulousaine aux XVIIIsiècleset XIX , 2018. Gérard ALEXANDRE,Histoire d’os. Mémoire d’un chirurgien orthopédiste (1959/2017), 2018. Michel A. GERMAIN,Les sarcomes osseux chez l’enfant. Une longue histo ire, 2018. Philippe SCHERP EREEL, Marc DECOULX, Gérard BISERTEH†,istoire de la faculté de médecine et des hôpitaux de Lille, 2018. Jacques CHABANNES,atrices (1953-La neurochirurgie en Auvergne. Quarante années fond 1993), 2018. Michel A. GERMAIN, Frédéric Chvpin (1810-1849).Un musicien de génie atteint d’une maladie rare, la mucoviscidose, 2018.
Xavier Riaud L’or dentaire des nazis
Du même auteur e La pratique dentaire dans les camps du IIIReich, Coll. « Allemagne d’hier et d’aujourd’hui », L’Harmattan (éd.), Paris, 2002. e Les dentistes allemands sous le IIIReich, Coll. « Allemagne d’hier et d’aujourd’hui », L’Harmattan (éd.), Paris, 2005. L’influence des dentistes américains pendant la guerre de Sécession (1861-1865), Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2006. Les dentistes, détectives de l’Histoire, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2007. Première Guerre mondiale et stomatologie : des praticiens d’exception…, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2008. Plaidoyer pour un enseignement historique de l’Art dentaire, Coll. « Ethique & Pratique médicale », L’Harmattan (éd.), Paris, 2008. Etude de la pratique odontologique et de ses déviances dans les camps de l’Allemagne nazie, A.N.R.T. (éd.), Lille, 2008. Quand la dent mène l’enquête…, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2008. Pionniers de la chirurgie maxillo-faciale, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2010. Histoires de la médecine bucco-dentaire, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2010. Etude de la pratique dentaire dans les camps de l’Allemagne nazie, entre dérives et thérapeutiques médicales, Les Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2010. Odontologie médico-légale : entre histoire et archéologie, co-écrit avec le Dr Francis Janot, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2010. Dentistes héroïques de la Seconde Guerre mondiale, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2011. Chroniques odontologiques des rois de France et de la dynastie napoléonienne, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2011. Les dentistes américains dans la guerre de Sécession (1861-1865), ème Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), 2 édition, Paris, 2012. er Napoléon Iet ses médecins, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2012, Prix de l’AAMSSA 2012. Histoire indépendentaire, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2013. Des dentistes qui ont fait l’Histoire…, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2013. Odontologie médico-légale et serial killers, la dent qui en savait trop…, coécrit avec le Dr Philippe Brousseau, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2014. Chirurgie dentaire et nazisme, Coll. « Allemagne d’hier et d’aujourd’hui », L’Harmattan (éd.), Paris, 2015. Et si la Seconde Guerre mondiale nous était racontée autrement…, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2015. er Napoléon Iet ses dentistes, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2016. Archéologies dentaires, Les Editions Universitaires Européennes, Sarrebruck, 2016. Dent et archéologie, une expérience vécue, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2017. Dents et espions, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2018.
Charles Godon (1854-1923) et Georges Villain (1881-1938), le maître et l’élève, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2018. ADN, dents et maladies, Coll. « Médecine à travers les siècles », L’Harmattan (éd.), Paris, 2019.
© L’Harmattan, 2019 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr EAN Epub : 978-2-336-88097-6
Avant-propos
A la lecture de cet ouvrage, certains verront de la lourdeur dans le récit des événements qui suivront. Certains trouveront une atmosphère pesante à un tel ouvrage, déjà dramatique par la problématique posée. C’est voulu. C’est fait sciemment. L’objectif de cet opus est d’être le plus exhaustif possible, en ayant pertinemment conscience qu’un tel travail basé avant tout sur le témoignage des rescapés rend impossible toute exhaustivité justement. Pourtant, nous avons essayé. Les archives présentées ici proviennent ainsi de musées et de centres du mo nde entier. En fait, plus de 15 d’entre eux m’ont ouvert leurs portes et m’ont permis d’accéder à des documents uniques et extraordinaires par leurs contenus. Aucun livre n’a jamais été écrit sur cette question dans le monde. Des études sommaires, des témoignages de-ci, de-là, mais aucun livre de référence faisant le point sur l’état des connaissances à ce sujet n’existe à ce jour, d’où mon souhait d’êtr e le plus complet possible. L’essentiel de cette ème recherche fait partie d’une thèse de doctorat de 3 cycle en épistémologie, histoire des sciences et des techniques, soutenue au Centre François Viète d’Histoire des sciences et des techniques de la Faculté des Sciences de Nantes, en 2007, devant un jury international, intituléeEtude de la pratique dentaire et de ses déviances dans les camps de l’Allemagne nazie. La genèse, la récupération proprement dite camp par camp (de concentration ou d’extermination) et enfin l’exploitation de cet or dit « humain » feront l’objet de différents chapitres. De même, les divers personnages impliqués et leur responsabilité personnelle respective dans cette opération seront évoqués. Récemment, en 2018, l’ambassadeur d’Allemagne en fo nction à Paris a pu consulter l’ensemble de mes recherches sur la Seconde Guerre mondiale, l’essentiel étant tourné vers la déportation et la Shoah, et, dans une lettre d’une grande gentillesse, il n’a pas tari d’éloges sur leur ampleur. Il m’a fait ainsi un très grand honneur. Cette lettre, pour des raisons que je ne peux pas révéler, a été prépondérante pour moi et d’un secours essentiel. Je vous invite donc à lire, à découvrir un des aspects les plus terribles, les plus terrifiants de cette guerre par tout ce qu’elle implique : la récupération de l’or dentaire dans les camps de l’Allemagne nazie.
Rappel bref de la situation économique de l’Allemagne avant la guerre
Alle a été partiellement occupée, désarmée et amputée de son territoire, et de ses quelques colonies.près la P remière Guerre mondiale, l’Allemagne est exsangue. E 1 Elle manque cruellement d’or pour payer sa dette de guerre . F avorisé par le Traité de Dersailles (28 juin 1919, entré en vigueur le 10 janvier 1920) qui étrangle économiquement l’empire défait des Hohenzollern, et celui du Trianon (4 juin 1920) qui démembre la monarchie séc ulaire des Habsbourg, le mouvement nazi se coagule au tout début des années 20, en Allemagne et en Autriche. Le désir de revanche qui germe dans l’extrême droite allemande ne vise pas seulement à la reconquête territoriale, mais à la reconstitution des richesses perdues. A cette époque, la plupart des monnaies sont indexées sur l’or et on peut obtenir des bank-no tes étrangères contre des lingots d’or. L’or et les armes, telle est donc l’association sur laquelle les nazis ont juré d’asseoir leur « Reich millénaire ». 2 La crise financière déclenchée par le « vendredi noir » de Wall Street, le 24 octobre 1929, frappe l’Allemagne avec une brutalité toute particulière. E lle provoque de nombreuses faillites, une flambée du chômage et une dramatique vague de suicides. 3 E n 1934, un accord de clearing est conclu entre la Suisse et l’Allemagne. Outre la règle de compensation qui consiste à annuler les dettes réciproques entre les deux pays, cet accord comporte une clause très particulière : 11,8 % de la contre-valeur des importations allemandes en Suisse sont réglées en francs suisses. C ette 4 disposition est essentielle aux Nazis pour pouvoir effectuer des achats à l’étranger, le franc suisse étant accepté à la différence du R eichsmark . E n 1936, Hitler lance le « P lan de quatre ans » qui vise à rendre l’Allemagne économiquement indépendante de l’étranger. C ette politique d’autarcie connaît un certain su ccès au prix de privations importantes pour la population. C e plan a pour objectif d’accélérer la réorientatio n des activités pour satisfaire les besoins d’une économie de guerre. Mais, la question des besoins en matières p remières demeure à peu près entière dans le cadre a utarcique. C omment se les procurer ? Qui veut encor e commercer avec le régime nazi ? Reste la solution territoriale par le contrôle des zones d’approvisionnement. P ourtant, malgré le contrôle des régions riches en matières premières en E urope, au P roche-Orient et d ans les B alkans, l’industrie d’armement continue de dépendre des achats effectués hors des territoires sous domination allemande. Il faut importer 100 % de manganèse nécessaire à l’alliage d’acier pour la fabrication des tubes de canon et des fusils, et la quasi-total ité du chrome, soit 99,8 % (nécessaire à l’acier in oxydable pour les roulements à billes et le renforcement des douilles d’obus). Il faut aussi se procurer les ¾ de tungstène, soit 75,9 % , appelé également wolfram, qui est un métal gris utilisé en aéronautique, et plus de la moitié du minerai de fer. 5 Les principaux producteurs de chrome sont fermés à l’Allemagne . L’Afrique est sous contrôle de l’Angleterre et de la F rance. La R ussie a terriblement besoin de sa production. La C hine, principal producteur de wo lfram, est en guerre avec le Japon, depuis 1937. F i nalement, la Turquie pour le chrome, l’E spagne pour le manganèse et le Portugal pour le tungstène acceptent de fournir l’Allemagne. Seulement, encore faut-il pouvoir payer ! 6 E n effet, en 1939, le président de la R eichsbank avertit le gouvernement que les réserves en devises et en or sont épuisées, et qu’on ne peut continuer à tirer des chèques en blanc sur la relance industrielle et l’industrie des armements. Le régime a poussé l’autarcie jusqu’aux limites du possible. Le « P lan de quat re ans » 7 correspond à une politique de dépenses publiques très importantes en partie absorbée par la création m onétaire . Seulement, cette dernière comporte des limites, sous peine de dégénérer en inflation. Autrement dit , la valeur de la monnaie s’érode jusqu’à ruiner so n pouvoir d’achat. L’état des finances est alarmant et la politique de fuite en avant par création de billets ne peut plus durer. Il n’aurait pu à la longue faire tourner sa machine industrielle sans procéder à des achats sur les 8 9 marchés extérieurs. e 1933 à 1939, les forces armé es du R eich engloutissent 51,9 % de toutes les dépenses publiques. Quand le r Hjalmar Schacht donne l’alerte en 1939, en indiquant que les réserves d’o r de la R eichsbank sont vides, l’Allemagne est au bord de la faillite. Si rien n’est fait, la politiqu e de dépenses publiques effrénées doit s’arrêter et c’est de plus la cessation de paiement puisqu’il devient impossible de régler les échanges avec l’extérieur. Les Nazis ont donc besoin de récupérer de l’or, puisque le règlement des échanges internationaux entre les nations repose sur l’étalon-or : le pays en déficit commercial do it effacer son solde négatif par une sortie d’or remis aux pays excédentaires en commerce avec lui. Il n’y a plus d’autre issue que d’ouvrir les hostilités pour aller prendre l’or là où il est. C ’est à dire hors d’Allemagne et d’Autriche où l’on a déjà fait main basse sur tous les biens des Juifs. Il ne reste plus qu’à lancer la Wehrmacht à la conquête d’autres pays po ur exploiter d’autres gisements de richesses. Les besoins d’or des Nazis sont couverts de trois manières. Ils transfèrent l’or de l’Autriche en 1938, aussitôt l’Anschluss réalisé. E n mars 1939, la Wehrmacht entre à P rague et les 10 régions tchèques deviennent le protectorat de B ohême et Moravie : les réserves d’or de la B anque centrale de P rague sont transférées à la R eichsbank . C ’est aussi le cas de l’or polonais, luxembourgeois, belge, albanais, norvégien, lituanien et letton. A cet or, il faut ajouter celui récupéré auprès des populations et surtout, celui récupéré auprès des prisonniers dans les camps de concentration. E ncore les nazis doivent-ils co nserver quelques plaques tournantes en état de fonctionner pour écouler ce bien mal acquis contre des devises, car l’ouverture des hostilités rend le R eichsmark inconvertible. Il l’était déjà depuis janvier 1937 quand la 11 Reichsbank déclare que la vieille règle de la couverture en or de la monnaie a perdu sa validité et que le Reichsmark peut devenir opérationnel . Si l’on veut absolument se procurer des devises, il faut passer par les pays neutres, transformés en véritables pompes à finances, c’est-à-dire en ateliers susceptibles de fournir contre de ‘or des devises avec lesquelles on pourrait acheter sur les marchés mondiaux, des produits indispensables. L’or volé change donc en majeure 12 13 partie de forme, transmué en billets de banque et en matériel de guerre. Le franc suisse est devenu le moyen de paiement externe du R eich . La mine de Merkers et les autres dépôts ne recèlent plus que les stock s qu’on n’a pas eu le temps d’écouler h rs des fron tières ou qui sont destinés à consolider les réserv es de la R eichsbank et des banques allemandes. Le reste sommeille dans des chambres fortes de pays neutres d’E urope et circule sur d’autres continents après avoir changé de propriétaires. Quels pays ont bien pu servir d’i ntermédiaires aux nazis pour leur équation triangul aire « or allemand = devises étrangères = produits stratégiques » ? Le Japon et l’Italie forment avec l’Allemagne, l’Axe et ont leur propre effort de guerre à soutenir. L a Suisse, la Suède, l’E spagne, le P ortugal, la R oum anie, et la Turquie ne sont pas en conflit avec l’Allemagne, et ne sont pas en guerre. E nfin, très éloignée, mais pas hors de portée des sous-marins allemands, l’Argentine s’avère être un pays ami. Seulement, la plupart de ces nations n’ont pas un poids économique et financier suffisant pour servir d’auxiliaires efficaces au Troisième 14 Reich. Par la force des choses, ce sont la Suisse surtout, et la Suède subsidiairement, qui doivent entrer dans le jeu de l’Allemagne.
15 Extrait du mémorandum du 7 janvier 1939 adressé à Hitler par le r Schacht .
1 Cf. Picaper Jean-Paul,Sur la trace des trésors nazis, Tallandier (éd.), Paris, 1998, pp. 16-18. 2 Cf. Castellan Georges,L’Allemagne de Weimar, A. Colin (éd.), Paris, 1969, p. 170 sq. ; cf. Badia Gilbert,Histoire de l’Allemagne contemporaine, Messidor/Editions sociales, Paris, vol. 1, 1987, p. 190 sq. 3 Cf. Henry Charles, « La Suisse et le financement de la guerre, neutralité et sens des affaires », inSeconde Guerre Mondiale, n°2, Puteaux, mai/juin 2002, pp. 36-39. 4 Cf. Picaper Jean-Paul,Sur la trace…, op. cit. 1998, pp. 16-18. 5 Cf. Henry Charles, inSeconde Guerre Mondiale, mai/juin 2002, pp. 36-39. 6 Cf. Le Bor Adam,Les banquiers secrets de Hitler, Le Rocher (éd.), Monaco, 1997, p. 125 (traduit de l’anglais).
Une première sonnette d’alarme est tirée en 1937 par Schacht, alors ministre de l’Economie, qui est démissionné de ce poste au profit d’un nazi convaincu, Walter Funk. 7 Cf. Picaper Jean-Paul,Sur la trace…, op. cit. 1998, pp. 16-18. 8 Cf. Ziegler Jean,La Suisse, l’or et les morts, Le Seuil (éd.), Paris, 1997, p. 57 (traduit de l’allemand). 9 Cf. Le Bor Adam,Les banquiers…, op. cit., 1997, p. 125. 10Commission indépendante d’Experts suisses, Cf. Les transactions sur l’or pendant la Seconde Guerre Mondiale : vue d’ensemble avec statistiques et commentaires, Conférence de Londres sur l’or nazi, Londres, 24 décembre 1997 (traduit de l’allemand). 11 Cf. Picaper Jean-Paul,Sur la trace…, op. cit. 1998, pp. 16-18. 12 Cf. Picaper Jean-Paul,Sur la trace…, op. cit., 1998, pp. 16-18. 13 Cachette des trésors pillés par les Nazis découverte après la guerre par les soldats américains. 14 Cf. Rings Werner,L’or des nazis. La Suisse, un relai discret, Payot (éd.), Lausanne, 1985, pp. 25-29 (traduit de l’allemand) ; cf. Marguerat Philippe, « Or allemand – or allié 1940-1945 », inRevue Suisse d’Histoire, Schwabe & Co (ed.), vol. 47, n°1, Basel, pp. 520-531. 15 Cf. Henry Charles, inSeconde Guerre Mondiale, mai/juin 2002, pp. 36-39.
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