La lecture à portée de main
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Description
Informations
Publié par | BNF - Collection XIX |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782346087075 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
À propos de Collection XIX
Collection XIX est éditée par BnF-Partenariats, filiale de la Bibliothèque nationale de France.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques de la littérature, mais aussi des livres d’histoire, récits de voyage, portraits et mémoires ou livres pour la jeunesse…
Édités dans la meilleure qualité possible, eu égard au caractère patrimonial de ces fonds publiés au XIX e , les ebooks de Collection XIX sont proposés dans le format ePub3 pour rendre ces ouvrages accessibles au plus grand nombre, sur tous les supports de lecture.
Lord Byron
La Mort de Napoléon
Précédé d'une notice sur la vie et la mort de Napoléon Bonaparte, par sir Thomas Moore
AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR
L ES deux pièces que nous publions ici pourront avoir quelques succès en France, comme elles seront sans doute accueillies partout ailleurs. Maintenant que Napoléon a cessé de vivre, il doit être permis de lui rendre justice ; et d’ailleurs la Notice de sir Thomas Moore est assez sévère. Lord Byron, plus indulgent, parce qu’il admire en poëte, a moins appuyé sur les reproches que l’on peut faire à Napoléon ; et son dithyrambe plaira aux âmes qui sentent, tandis que la Notice de sir Thomas Moore sera plus agréable aux esprits qui jugent.
Le dithyrambe de lord Byron a été composé dans une soirée ; c’est une production de l’impression violente que la mort du héros a faite sur l’esprit du grand poëte. Il nous a été envoyé par sir Arthur Smylders, ami du noble lord ; et nous devons à nos lecteurs de leur avouer que ce dithyrambe n’est qu’une première inspiration non encore achevée ; il en circule divers morceaux à Londres, quoique jusqu’ici lord Byron n’ait pas confié son nouveau poëme à la presse. Il veut, nous écrit-on, l’étendre davantage ; et il est probable que lorsqu’il sera imprimé, le traducteur habituel de lord Byron en fera part au public français. Pour nous, nous avons voulu, en attendant, faire paraître la traduction d’un morceau qui nous parait plein de beautés et de force.