Division Givre, T4 - Kira Kage
94 pages
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Description

À la guerre, il n’y a ni clément, ni malveillant. Juste le camp des vainqueurs et celui, moins prisé, des vaincus.


La loi du plus fort que ni Erika ni le Cardinal ne vont contredire. Des êtres fourbes contre lesquels Ange va devoir lutter.


Mais le pourra-t-elle, alors que l'ombre des Kirā kage plane sur la capitale ?


Le groupe GIVRE malmené, il ne lui reste que Jillian pour se sortir de cette situation périlleuse. Jillian et une bonne paire de crocs bien aiguisée...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 6
EAN13 9782373420609
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DIVISIONGIVRE
Tome4: KiraKage
Jean Vigne
Éditions du Petit Caveau - Sang Neuf
Avertissement
Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypting, la mascotte des éditions du P etit Caveau. Si vous lisez cette histoire avec un Kindle, n'hési tez pas à activer les polices/fontes de l'éditeur (dans le menu des polic es). Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouv ez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à nous contacter par mail (numerique@editionsdupetitcaveau.com) ou sur le forum en indiquant le modèle de votre appareil. Nous nous chargerons de trouver la solution pour vous, d'autant plus si vous êtes AB-, un cru si rare !
À la guerre, il n’y a ni clément, ni malveillant. J uste le camp des vainqueurs et celui, moins prisé, des vaincus.
RueduBouloi,lanuitprofonde.
Un sacré mal de crâne que voilà. Il s’assoit, auscu lte la pénombre pesante de la pièce, sans comprendre. Impossible de détaill er l’heure sur la comtoise, masquée par ce manque cruel de lumière. Seule la fe nêtre centrale de la bibliothèque est ouverte, offrant l’éclairage indir ect d’un Paris illuminé. La bibliothèque et ses tapisseries de livres, comment a-t-il atterri là ? Il ne sait pas, et ce trou de mémoire troublant est le cadet de ses soucis. Non, son angoisse prend naissance dans cette image cauchemardesque qu i ne cesse de le hanter. Celle de sa propre mort, sous les crocs de la vampi re la plus sexy de la capitale, princesse Erika en personne. Alors, Charles, enfin remis de tes émotions ? Cette voix, celle du Cardinal : où ce démon se terr e-t-il ? Un coup d’œil rapide pour apercevoir le fauteuil voltaire install é devant la fenêtre, les mains filiformes de son maître posées sur les accoudoirs. L’homme observe l’extérieur, pensif. Charles essaye de se relever, retombe au sol, atteint d’une lassitude inexpliquée. Un vide intérieur qu’il n’ar rive pas à combler. Ses doigts effleurent la blessure sur son cou, deux belles mar ques circulaires. Le constat terrible d’une agression éclair orchestrée par cett e vampire de renom. Maudite Erika Vingist, elle et cette engeance de suceurs de sang. Charles ne peut s’empêcher de fouiller la pièce d’une mine inquiète , la peur collée à l’estomac. Heureusement, la vampire ne traîne point dans les p arages... pour le moment. Un court instant de répit brisé par la tonalité pro fonde de Richelieu :  Rassurez-vous, Charles, la fatigue finira par disp araître. Tout du moins s’atténuera-t-elle, avec le temps. Rien ne résiste à ce morne personnage, ou presque. Devant les paroles pour le moins énigmatiques du Ca rdinal, Charles se sent l’obligation de quémander une précision : Vais-je me transformer en vampire ? Pour la première fois depuis le début de cette conv ersation atypique, Richelieu abandonne le paysage nocturne. Son visage se joue de la lumière extérieure, paysage vallonné où l’ombre accentue so n aura menaçante. Un vampire ? Vous plaisantez j’espère, Charles. J’ ai bien assez de soucis avec cette engeance pour ne pas me rajouter un prob lème supplémentaire en la personne de mon serviteur. Charles grimace. D’un effort, il parvient à se redr esser. Il n’est donc pas vampire, ce qui s’avère d’autant plus étonnant. Lor sque l’un d’eux a décidé de vous ôter la vie, la morsure d’un de ces monstres n e pardonne pas. Il ne connaît aucune exception à la règle. Le Cardinal lui cache quelque chose, Charles en a l’intime conviction. Ce dernier, loin de s’en souci er, reprend sa position attentiste, tout en commentant :  Charles, lorsque vous serez enfin remis sur pieds, veuillez m’apporter un verre de bourbon. Un Chivas Royal soixante-deux Gun Salute, s’il vous plaît. Un cru d’exception dont il me tarde d’en déguster l’arôme. Le serviteur se dirige vers le Somno empire en acaj ou, afin d’assouvir le désir pressant de son maître. N’est-ce pas là le bu t même de son existence, servir et mourir ? Son existence... Il stoppe sa co urse à mi-distance, plongé dans un trouble profond. Un trouble que Richelieu r essent, sans même prendre
la peine de se retourner pour l’observer. Un ennui, Charles ? Princesse Erika, elle m’a sauté dessus. On peut dire cela, même si l’image qu’il me reste de ce triste épisode est, comment dire, un tantinet plus violente. Et elle m’a mordu. Une certitude, Charles. Alors, pourquoi ne suis-je pas mort ? Mais qui a dit que vous ne l’étiez pas ? Un froid glacial parcourt l’échine du pauvre servit eur. A-t-il bien entendu ? A-t-il bien saisi, surtout, les paroles pour le moins folles de Richelieu ? re, vous me l’avezje ne comprends pas. Je ne suis pas un vampi  Je... vous-même affirmé. Et pour cause, Erika a bu votre sang jusqu’à la de rnière goutte. Elle n’est pas connue pour son sens du partage, encore moins p our sa sobriété. Une véritable affamée. Jusqu’à la dernière goutte ? Charles aimerait poursuivre son interrogatoire, mai s l’effroi brise ses moyens. Le Cardinal daigne enfin abandonner son fau teuil pour se diriger de lui-même vers le meuble à la porte cintrée où se cache son précieux alcool. Il en profite, au passage, pour illuminer le salon d’une lumière sur l’instant trop vive. Charles se voit obligé de se protéger le visage, le temps de s’accoutumer. C’est là qu’il remarque une anomalie pour le moins curieu se. Il a toujours arboré un teint mat, lointaine ascendance de ses ancêtres nor d-africains. Or, cette couleur de miel dont il aimait se vanter a disparu, au prof it d’un teint blême comme un vieux papier oublié sous un soleil trop présent. Un e peau fripée, presque transparente, dont on se demande si elle ne va pas s’effriter. Et que dire de sa musculature ? Certes, il n’a jamais brillé par sa c orpulence, une silhouette filiforme qui, avec l’âge, a pris de l’embonpoint, mais là, l’anorexie le guette. D’un effort, il parvient à balbutier, le visage terrifié : Que... que s’est-il passé ? . Je vous l’ai déjà dit,à me répéter ? s’agace Richelieu  M’obligeriez-vous Erika vous a tué et j’ai dû intervenir pour ne pas vous perdre définitivement. Intervenir, mais comment ? Richelieu, d’un sourire, attrape un verre en crista l, sort la bouteille de whisky, ôte le bouchon, en hume son contenu le visage ravi, avant de se servir tout en ajoutant : Les domestiques de qualité sont si rares de nos jo urs, Charles. Je n’allais pas me passer du meilleur d’entre eux, tout de même . Devant l’incompréhension affichée de son interlocut eur, Richelieu se sent l’obligation de préciser :  Je suis nécromancien à mes heures perdues, Charles . L’auriez-vous oublié ? Je... je suis mort ? euillez pas pour ce jeuC’est ce que je me tue à vous expliquer. Ne m’en v de mots. Et le Cardinal plonge dans un fou rire, loin d’être partagé par son serviteur. ne faites donc pas cette tête de déterré. De d éterré, décidément. Oh, Vous m’inspirez, Charles, vous m’inspirez.
Nouvel éclat de la part de son maître, obligeant Ch arles à trouver l’assise la plus proche pour ne pas sombrer dans l’inconscience . Mais, un défunt, peut-il s’évanouir ? Une des nombreuses questions à même de tourmenter Charles dans les prochains jours. Je... je vais me décomposer ? De quoi parlez-vous ? une de ces horribleszombis, monsieur. Vais-je me transformer en l’  Les créatures ? Le Cardinal se fige. Il retrouve sa posture d’aigle , prête à fondre sur sa proie. Une proie sans envergure, à voir la réaction de bic he craintive de son laquais.  Cela pourrait effectivement vous arriver, Charles. Mais je vous rassure, tant que vous me servez en bien j’entends, vous ne risquez rien. Mon énergie permettra de vous maintenir dans une condition acce ptable. Acceptable, ce simple mot fait frémir Charles, mais a-t-il d’autres choix que celui d’obéir, sous peine de finir dans un état pir e que la mort ? Celui d’une épave ambulante en décomposition.
Kyôto,8h14.
Ebiko patiente, vingt minutes d’attente devant la d emeure de dame Fubuki Murasaki. Une exigence de ses gardes du corps. Deux filles qu’Ebiko connaît pour avoir grandi auprès d’elles, formées dans la p lus stricte des éducations. Une éducation qui empêche Ebiko de rompre cette int erminable pause. Pourtant, elle n’a qu’une envie, expédier ces emmer deuses à l’autre bout du domaine, afin d’avertir sa maîtresse de leur terrib le découverte au sein des Alpes transylvaniennes. Tous les vampires du grand Conseil morts, sans exception. Sans exception, pas tout à fait, si l’on compte la coupable de cette folie meurtrière, princesse Erika Vingist. Du moins était-ce le nom inscrit sur le seul fauteuil vide. Un coup d’œil à ses côtés pour apercevoir Aya, fille longiligne et fluette dont le tempérament de feu la pousse à s autiller sur place. Le tempérament, mais aussi les quelques têtes décapité es prises dans le monastère en guise de preuve et dont elle s’est vu confier la charge, à son grand dam. Depuis, elle ne cesse de trimbaler ce sa c de jute, dont l’odeur infernale lui rappelle constamment son contenu maca bre. Un contenu qui force soudain la jeune Aya à briser le sacro-saint règlem ent : Bon, ça suffit, j’y vais ! Et d’un pas déterminé, elle pénètre dans la demeure . Pire, elle ne se déchausse même pas, acte ô combien criminel aux yeu x des représentantes de l’ordre établi par dame Fubuki Murasaki. Les femmes en charge de sa protection, la surprise passée, se précipitent pour stopper l’intruse. Leur main sur leur sabre, l’une d’elles commande : Arrête-toi, Aya Ginko, ou tu subiras notre courrou x. Aya se retourne, consciente de son erreur. Est-ce s on tempérament de feu ancré dans son sang ou plutôt, la fatigue de ce lon g voyage, elle ne saurait l’expliquer. me famille.Vous n’oseriez pas, dit-elle. Nous sommes de la mê te la seconde, tel unla maîtresse est passible de mort, répè  Importuner perroquet. Tu vas sortir sinon... Une étrange sensation froide sur son cou enterre la fin de sa tirade. Les yeux en équerre, elle aperçoit la pointe d’une lame sur sa peau blafarde. Sa comparse, soumise au même fléau, n’ose bouger. La v oix d’Ebiko sèche et affûtée comme son arme, leur offre un début d’expli cation : l’extérieur et nous,Iwa, vous reprenez gentiment votre garde à  Hotaru, nous allons sur-le-champ déranger dame Fubuki Muras aki. Nous avons fait preuve d’une grande patience, il est plus que temps que nous la rencontrions. nce.Mais, dame Fubuki nous punira pour notre incompéte Ebiko fait glisser son katana sur le cou d’Hotaru. êtée ? Qui est laqu’elle t’en voudra de ne pas m’avoir arr  Crois-tu meilleure lame d’entre nous toutes ? Toi, répond Iwa, le regard rivé au sol.
, comme si la Après dame Fubuki, précise sans tarder sa comparse phrase de cette dernière représentait l’ultime sacrilège. Sortez toutes les deux, immédiatement ! Aussitôt, les jeunes femmes s’éclipsent, non sans j eter un coup d’œil empli de doute sur Ebiko. À peine est-elle seule avec Aya , que celle-ci reprend : Merci Ebiko, sans toi... Je ne sais pas ce qui m’a traversé l’esprit. Je suis désolée, je ne supporte plus de porter ces maudites têtes. Nous parlerons de ton comportement plus tard. Ebiko baisse le regard sur les pieds de sa comparse . La grimace qui suit est éloquente. Déchausse-toi sur-le-champ ! Aya constate avec étonnement qu’Ebiko a pris la pei ne d’ôter ses chaussures, avant même d’amadouer les gardiennes de dame Fubuki. Elle a poussé le vice en les rangeant près de la sortie, s oumise à la tradition. Une fois sa tâche accomplie, Aya demande : Que fait-on, maintenant ? s perdre la face.sommes entrées par ta faute. Nous n’allons pa  Nous Suis-moi. Ebiko se dirige vers les appartements privés de sa maîtresse. Elle hésite à ouvrir la porte. Violer cet espace c’est bafouer l’ intimité de dame Fubuki, un acte qui peut coûter la vie. Un manque de respect, certe s, mais les envoyer à une mort certaine pour exécuter une folle mission, et n e pas prendre le temps de les accueillir comme il se doit, n’est-ce pas là la plu s honteuse marque d’indifférence ? De quoi pousser Ebiko à agir. Elle écarte la porte dont l’encadrement disparaît sans bruit dans la paroi. D ’un pas de loup, elle pénètre dans un salon où les statues en terre cuite se mêle nt aux bronzes, les bouliers, pipes et lampes complétant le tableau riche en hist oire. Une collection d’éventails cloués aux murs apporte la touche néces sairement féminine à l’ensemble. Un léger cri interpelle Ebiko. Dame Fubuki, elle est en danger ! Aussitôt, Ebiko dégaine son katana et son tantô, su ivi d’Aya qui, malgré la tension, n’abandonne pas son fardeau de têtes décap itées. Un cliché qui pourrait prêter à rire, si le moment n’était si gra ve. Les yakuzas sont à l’affût, sans compter les suceurs de sang qui tiendront à se venger de la disparition du Conseil de l’Est, même si pour une fois, elles n’y sont pour rien dans l’heureux dénouement de cette histoire. Déjà, Ebiko se fige devant l’une des nombreuses por tes de l’habitation, le souffle court, les sens aux aguets. Un nouveau cri se propage, de quoi l’affoler. Sans réfléchir, elle écarte le fragile obstacle, pé nètre d’un saut dans la pièce et... s’immobilise, statufiée. Sa consœur la rejoint, bouche bée devant l’image po ur le moins pittoresque affichée par leur maîtresse. Dame Fubuki est allong ée sur un futon, nue, les yeux révulsés, le corps tendu de plaisir. Un plaisi r qui prend sa source sous la langue habile de Iwa Kirari, la suivante, dont la tête plongée entre les cuisses de sa partenaire masque adroitement le jeu érotique en cours. Un nouveau râle de jouissance confirme la provenance des inquiétudes d ’Ebiko. Gênée, celle-ci aimerait se muter en souris pour disparaître discrè tement. Malheureusement, un tel sortilège n’est point à sa disposition. Pire en core, Aya mate le spectacle d’un contentement évident. Non qu’elle se passionne pour les parties fines entre
filles, mais de découvrir Iwa Kirari ainsi position née, cette catin qui plus d’une fois a martyrisé son dos à coups de fouet, l’amuse au plus haut point. D’un coude discret, Ebiko commande un repli stratégique. Trop tard... Il est impoli de pénétrer chez les gens sans y être invité. La voix encore troublée de désir de dame Fubuki cou pe leur élan. Sans la moindre once d’embarras, elle poursuit : cle. Iwa Kirari est uneJ’espère au moins que vous avez apprécié le specta artiste dans son genre, croyez-moi. Ebiko ne pourrait le jurer, mais tout en parlant, d ame Fubuki l’a détaillée de la tête aux pieds, telle une louve affamée. De quoi arracher un frisson d’angoisse à la guerrière. Devant la présence inopp ortune des jeunes femmes, Iwa Kirari s’apprête à quitter sa position pour le moins incommodante. La tonalité sèche de sa maîtresse la rattrape : Reste où tu es, Iwa, et continue ! Un ange passe... le trouble avec. Il fallait oser, dame Fubuki l’a fait. La main dans la chevelure de sa suivante force cette derniè re à obéir, reprenant sa partition buccale là où elle l’avait interrompue. D e quoi agacer plus encore Ebiko, de quoi ravir Aya. Dame Fubuki, entre deux g émissements, lance d’un ton plaintif : Qu’est-ce qui vous a poussé à venir m’importuner ? Durant le travail ? est tentée de compléter Ebiko. Elle arrache le sac des mains d’Aya et, sans autre forme de procès, déballe les têtes de vampire qui roulent au sol. Des marques rouges sillonnent le ta pis de bambous. On dit du sang de vampire qu’il ne coagule jamais vraiment. O n dit surtout qu’il laisse des taches indélébiles. Aussitôt, dame Fubuki se redres se, propulsant la malheureuse Iwa Kirari sur les fesses. D’un air mau vais, elle aboie : Pourquoi m’apporter ces horreurs ici ? N’était-ce pas l’objet de notre mission, dame Fubu ki ? mais vous auriez dû attendre à l’extérieur , Ebiko. Votre insolence Certes, risque de vous coûter, tout comme votre ton présomp tueux à mon égard. Un coup d’œil sur Iwa Kirari, maîtresse du fouet, p our confirmer ses dires, et elle poursuit d’un air plus calme : En tout cas, nous n’entendrons plus parler de cett e engeance. Même si je désapprouve la forme, je vous reconnais un talent c ertain dans l’art de la guerre, Ebiko. Sont-ils tous morts ? Tous, sauf une. seule ? Cela est un moindre mal, une belle vic  Une toire que voilà. Je ne m’attendais pas à un si prompt résultat. Dame Fubuki attrape le kimono tendu par sa suivante et l’enfile. Le serpent noir semble se jouer sur le tissu crème, obscurité contrastée par ce tableau trop pur. Le visage froid, dame Fubuki ajoute d’un air par trop désintéressé aux yeux d’Ebiko : Y a-t-il eu des pertes ? Aucune. Toutes les filles sont revenues saines et sauves. Pour le coup, dame Fubuki affiche son étonnement. E lle jette un œil sur les têtes décapitées, l’incompréhension aux coins des l èvres. Toutes ? Comment est-ce possible ? C’est possible pour la simple raison qu’ils étaien t déjà tous morts, je parle des vampires et des humains à leur service.
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