La vengeance des « Mains Brunes »
40 pages
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La vengeance des « Mains Brunes » , livre ebook

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Description

À l’entracte d’une pièce à succès à laquelle il est en train d’assister en compagnie de son ami le journaliste Paul Nérac, Stan KIPPER, le célèbre « roi des détectives » américain, est abordé par le metteur en scène du spectacle.


Il lui annonce, affolé, que la loge de la vedette de la soirée a été retournée durant la représentation, mais que rien ne semble avoir été volé.


Stan KIPPER, après enquête, conclut que la mise à sac est en lien avec l’actrice occupant précédemment les lieux et qui a été retrouvée assassinée chez elle.


Derrière le miroir, il découvre un message crypté qui, une fois décodé, s’avère donner rendez-vous à la destinatrice, le soir même, dans une boîte de nuit...


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 0
EAN13 9791070030561
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

* 2 *

LA VENGEANCE DES « MAINS BRUNES »
À PROPOS

*****
STAN KIPPER

le célèbre détective américain résout les énigmes policières les plus compliquées. Ne reculant jamais devant les enquêtes les plus dangereuses, bravant la mort,
STAN KIPPER
– LE ROI DES DÉTECTIVES –
a déclaré la guerre au crime et, sur tous les points du globe, il traque les malfaiteurs acharnés à sa perte. Le récit de ses aventures vous passionnera.
CHAPITRE I
 
— Hello, Stan ! vous voici critique dramatique, à présent ? Non content d'accaparer la rubrique « Faits Divers », vous voulez collaborer à celle des théâtres ?...
— Mais non, vieux Paul, je suis ici pour mon plaisir, tout simplement. Et ce plaisir a été grand. Rosine Fleury est vraiment une magnifique artiste. Son jeu nuancé, sa voix émouvante, sa beauté pathétique auraient sauvé une pièce médiocre. Quand la pièce est excellente, comme ce soir, le succès est certain et durable. Je gage, dès maintenant, qu'avec notre ami Jacques Barjas, nous fêterons, pour le moins, la centième de « Tempête »...
Ces propos s'échangeaient dans le foyer-fumoir du Nouveau-Théâtre, le soir de la répétition générale de « Tempête », la comédie dramatique de Jacques Barjas, entre le détective Stan Kipper et son vieux camarade Paul Nérac, le journaliste bien connu.
Quelqu'un interrompit cet éloge de la pièce et de l'interprète. Et ce fut Jacques Barjas, lui-même, qui frappa légèrement sur l'épaule de Stan... Celui-ci se retourna, reconnut l'auteur de « Tempête », et commença :
— Ah ! mon cher, toutes mes félici... Mais qu'avez-vous ? Vous avez l'air bouleversé...
— Chut ! Suivez-moi...
Déjà, des gens avaient reconnu Barjas et s'élançaient vers lui, la main tendue, le sourire aux lèvres... Mais l'auteur, entraînant Stan Kipper, écarta une portière, ouvrit une porte dissimulée derrière l'étoffe lourde et artistement drapée, et se déroba aux compliments. Si vite qu'il refermât la porte, il ne put empêcher Paul Nérac de suivre Stan. Sur-le-champ, il n'y prêta guère attention. Tout en entraînant Stan dans les coulisses, il parlait :
— Excusez-moi, cher ami, de vous enlever aussi cavalièrement. Je vous savais ici ce soir. Et c'est la Providence qui vous a envoyé. Il vient de se produire un fait si étrange que... Mais qui est ce monsieur ?
— C'est Paul Nérac, le reporter... Vous ne vous connaissez pas ?
— J'ai eu déjà le plaisir de rencontrer M. Barjas, fit remarquer le journaliste.
— C'est juste... Où avais-je la tête ? Pardonnez-moi, monsieur Nérac, mais ce que j'ai à dire à notre ami Stan Kipper est strictement confidentiel, au moins quant à présent, et...
Il s'arrêta, un peu embarrassé. Paul Nérac avait parfaitement compris qu'il était de trop. Mais sa curiosité professionnelle l'emportant sur le réflexe de bonne éducation qui l'incitait à se retirer, il protesta :
— Laissez-moi seulement vous suivre de loin, et sans écouter vos confidences. Vous m'appellerez si vous décidez, un peu plus tard, que vous pouvez avoir besoin de mon concours. Je sais être discret : demandez à Stan !
— C'est vrai, fit le détective. Et j'ajoute que Paul est parfois de bon conseil... Toutefois, je suis sûr qu'il est prêt à s'en aller tout de suite, si vous l'exigez...
— Je n'exige rien, répondit courtoisement Barjas. Et, puisque Stan Kipper répond de vous, venez aussi.... Voici ce qui s'est passé, mon cher Stan : la loge de notre vedette a été cambriolée durant le deuxième acte, qui vient de se terminer sur un grand succès personnel pour elle. Mais ce qui est curieux, c'est que, si tout a été fouillé, retourné, inspecté, rien n'a été volé, ni son sac, qu'elle avait imprudemment laissé, ni sa fourrure, rien, rien...
— Eh bien, c'est une bonne chose, ça !...
— Peut-être, mais cette circonstance presque invraisemblable lui fait encore plus peur. Elle a failli se trouver mal, et on lui fait actuellement une piqûre, pour la doper un peu, afin qu'elle puisse jouer le troisième acte aussi brillamment que les deux premiers... Mais nous sommes arrivés... Eh bien, docteur ?
Le personnage que Barjas interpellait ainsi sortait de la loge de la belle vedette, une trousse sous le bras. Il répondit :
— Notre Rosine va beaucoup mieux. Encore quelques minutes de repos, et elle pourra entrer en scène, sans crainte de défaillance... Je retourne dans la salle, afin de l'applaudir. Tout à son service et au vôtre, bien entendu !...
Le docteur disparut et Barjas, ayant frappé à la porte de la loge, y entra, suivi du détective et du journaliste.
La touchante Rosine, à demi allongée sur un divan, accueillit les trois visiteurs avec un faible sourire. Elle était encore fort pâle sous son maquillage. Mais on sentait que la force lui revenait peu à peu.
— Quelle femme impressionnable ! s'écria-t-elle. Croyez-vous que je suis ridicule ! À cause de ma nervosité, j'ai failli compromettre le si grand et si légitime succès de votre pièce, mon cher Barjas. Mais je suis tout à fait bien, maintenant, et je suis prête à faire face au public... Le directeur du théâtre, qui est venu à l'instant, me proposait de faire une annonce. J'ai refusé. J'ai horreur de solliciter l'indulgence des spectateurs. Ces messieurs sont de vos amis ?
— Oui, et l'un d'eux, que voici, est le célèbre détective Stan Kipper, que je vous avais promis de ramener, si je le trouvais dans la salle. Il était avec Paul Nérac, que vous connaissez au moins de nom...
— Et même mieux que de nom, répliqua la vedette en tendant la main vers les nouveaux venus. Je regrette de vous laisser si vite, messieurs. Mais le plateau m'attend. Votre présence me rassure tout à fait, monsieur Kipper, et je vais retrouver tous mes moyens.
— Malheureusement, retenu dans cette loge par le souci de mon enquête, je ne vous verrai pas dans ce troisième acte... Mais je reviendrai, j'y tiens absolument... Je crois que l'aboyeur appelle en scène. Vous êtes du début ?... Oui ? Eh bien, ne vous gênez pas pour nous, mademoiselle, notre ami Barjas nous contera par le menu votre mésaventure. Et s'il me faut des détails complémentaires, je vous les demanderai après le trois.
Lorsque Rosine fut partie, Stan examina longuement l'état...

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