Les cinq yeux de l abeille
127 pages
Français

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Les cinq yeux de l'abeille , livre ebook

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Description

Une série de membres influents de l’économie mondialisée sont victimes dans leur résidence Azuréenne d’un œdème de Quincke consécutif à une piqûre d’abeilles. Un enquêteur local qui s’intéressait à l’affaire est retrouvé mort noyé dans le port de Nice. Un mystérieux personnage, dont le nom d’emprunt est le commissaire Perruti, et qui dépends d’une officine chargée des affaires délicates, va alors mener l’enquête. Un polar Nissart qui mêle l’histoire contemporaine et le conte.

Informations

Publié par
Date de parution 11 juin 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312027937
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les cinq yeux de l’Abeille…

Barbajohan
Les cinq yeux de l’Abeille…














LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2014 ISBN : 978-2-312-02793-7
« Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle n’étouffera pas sans t’avoir piqué. C’est peu de choses, mais si elle ne te piquait pas, ça fait longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles. »
Anonyme

Toute ressemblance avec des faits ou des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. Cette œuvre n’est que pure fiction imaginative à la manière d’un conte dont l’auteur est familier.
D’ailleurs si quelques lecteurs voulaient en vérifier le contenu totalement fantaisiste, sur les moteurs de recherches des réseaux internet qu’ils n’hésitent pas.
Toutefois l’auteur se décharge de toutes responsabilités vis-à-vis des conséquences auxquelles ils pourraient être exposés postérieurement à leurs recherches.

Kerry John adorait ce coin de côte d’Azur, le grand pin maritime qui lui faisait de l’ombre, cette vue sur la mer, le chant des cigales qui succédait au chant des oiseaux, ce calme et cette tranquillité qui permettait d’entendre à la fois le bruit des vagues et le bourdonnement des insectes sur les massifs fleuris du jardin méditerranéen.
Le 20 juin 2015, le Directeur Général de Montango, Kerry John Fraley qui passait incognito ses vacances dans une grande propriété du Cap d’Antibes fut retrouvé mort dans son Rocking Chair au bord de sa piscine. Le médecin légiste de la police conclut à une mort provoquée par un œdème de Quincke consécutif à cinq piqûres d’insecte. En effet on retrouva deux dards encore plantés sur son cou et les coupables sous forme de trois abeilles mortes à proximité.
L’ambassade des Etats-Unis dépêcha immédiatement ses meilleurs éléments du FBI afin de s’assurer de la qualité de l’enquête menée par leurs collègues français. L’autopsie réalisée par un éminent professeur venu de Paris à l’hôpital Pasteur confirma les premières constatations qui furent approuvées par les autorités américaines elles-mêmes.
Ce n’est qu’à la sortie de l’hôpital qu’un journaliste local, demandant quelques détails a l’inspecteur Pastoreli fit une réflexion bizarre. « Pétan, c’est la série la semaine dernière, c’était le patron d’ASEVA à son Club de Golf à Villeneuve et la semaine d’avant le commissaire Européen Fratellini qui organisait un barbecue avec des amis dans son domaine de Biot. »
Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd…
Dans la semaine qui suivit Pastoreli fit des recherches dans la presse régionale quotidienne et contacta les hôpitaux. Sur l’année en cours, une quinzaine de personnalités étaient décédées suite à un œdème de Quincke consécutif à une piqûre d’insecte et plus particulièrement à une piqûre d’abeille. On comptait même un ancien ministre de l’agriculture reconverti dans le lobbying européen.
Cela faisait beaucoup trop de coïncidences…
Une partie de ces victimes étaient d’ailleurs passées de vie à trépas entre la Côte d’Azur, le département du Var et celui des Alpes de Hautes Provences. Ce qui confirmait l’attirance de cette région et de son climat saint pour tout un tas de gens importants et discrets de l’économie mondiale. Cela dit au vu de la densité de personnalité de cet acabit sur cette portion de territoire dans la période allant de fin Mai jusqu’à mi-septembre : il n’y avait rien de surprenant. Les faits-divers de la période confirmaient qu’il y avait plus de chance de voir un accident entre une Porche et une Ferrari sur certaines routes secondaire, ainsi que quelques accidents de piscines, voire de tomber d’un yacht, que partout ailleurs dans l’hexagone.
Mais quels étaient les points communs entre toutes ces victimes ?
Une rapide étude des communiqués de presses et des moteurs de recherche sur Internet permettait de se faire une première opinion.
Bien sûr certains avaient dû lier connaissance en parcourant le Monde des Affaires, les Clubs très fermés comme Davos (2), le groupe Bilderberg (3), l’Open Society Institute (4), invités à divers colloques dont ceux qui sont organisés par le Center for the Study of International Communications (5), la Fondation Ford (6), la Tides Foundation (7) etc….
Certains avaient laissé quelques traces dans les rubriques peoples, mais d’autres au contraire étaient d’une discrétion médiatique absolue, tout juste apparaissaient-ils sur les organigrammes confidentiels du Nyse (8) ou du Nasdaq. (9)
Des points communs, ils en avaient tous : celui d’avoir fait de hautes études, d’avoir brillamment réussi dans le monde des affaires, d’être riches et d’avoir l’oreille des dirigeants politiques et économiques de la planète.
Tout ça c’était bien beau, mais pour faire une enquête et obtenir quelques moyens et facilités, la mise en exergue d’hypothèses et de coïncidences, ne suffirait pas.
Mais Pastoreli était un expert du système D, aussi se souvint-il de l’existence de l’IPA (l’International Police Association) (1) qui permettait de solliciter des services auprès de certains collègues étrangers sans passer par les réseaux officiels.
Ainsi, il expédiât plus d’une centaine d’e-mail auxquels il commença à recevoir des réponses.
Bien sûr, il lui fallut faire appel à un service de traduction en ligne afin notamment de traduire certaines demandes en Anglais qui était la langue la plus usitée.
Mais il n’apprit rien de plus que sa documentation ne lui avait procuré sinon quelques conduites en états d’ivresse et quelques affaires de mœurs ou des rumeurs de prises illégales d’intérêt.
Mais bon, tout ceci occupait l’Inspecteur Pastoreli qui vivait seul, sa femme ayant quitté ce monde voilà plus de deux ans suite à une longue maladie et ses enfants résidaient aux Canada. Après tout, être mit en temps partiel pour attendre une retraite bien mérité lui pesait un peu. Hélas, l’inspecteur Pastoreli, ne connaîtrait pas les joies de la retraites, car il avait l’habitude le soir de promener son chien le long des quais de la jetée du port de Nice et l’on repêcha son cadavre.
L’enquête diligenté par ces collègues conclu à ce qu’en promenant son chien au bord de l’eau, le chien avait dû voir quelque chose et tenter de se sauver. L’inspecteur Pastoreli s’était entortillé les pieds dans la laisse, avait perdu l’équilibre, était tombé à l’eau et s’était noyé entraînant son chien dans la mort.
L’autopsie confirma la thèse des policiers.
Ainsi un public ému constitué d’anciens collègues et de nombreux habitants du Bd Stalingrad assistèrent à ses obsèques à l’église du Port. L’inspecteur Jean Pastoreli avait émis le vœu d’être incinéré et l’on respecta ses dernières volontés, incinérant avec lui son fidèle compagnon jusque dans la mort. On évoqua son dévouement, ses états de service, son engagement dans le milieu associatif, puis tout le monde se retira et on mit en route le crématoire.
Le lendemain, un ami à lui, Antoine Massiera, patron pêcheur à la retraite, se présenta au crématorium pour récupérer l’urne. Il ressortit installa l’urne entre deux coussins à l’arrière de sa vieille 4L et ouvrit la porte côté conducteur pour y prendre place, enfin il démarra et pris le route du cimetière de l’Est. La famille Massiéra disposait au funérarium d’une concession, et héberger Jean Pastoreli pour l’au-delà était bien un dernier service que son ami Antoine pouvait lui rendre.
Arrivé au cimetière, il se présenta au bureau, annonça le but de sa visite et l’employé des cimetières lui répondit : « La plaque a été ouverte, Monsieur, vous pouvez y déposer l’urne. Elle sera re-scellée dans l’après-midi, vous connaissez l’emplacement ? »
– « Oui, bien sûr, merci Messieurs. »
Antoine, parcouru les allées un peu perdu dans les souvenirs qui le rapprochaient de son défunt ami. Arrivé sur place, il se servit de l’escabeau mis &

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