Lumineuse, mon amour !
199 pages
Français

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Lumineuse, mon amour ! , livre ebook

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Description

Un jeune retraité quitte une région, ses enfants, ses amis pour aller finir sa vie dans l’inconnu d’une île de l’atlantique française, paradis toujours souhaité depuis l’enfance. Croyant trouver le calme et le repos de l’âme, il se voit pris dans un tourbillon d’aventures policières aux rebondissements aussi virulents que ceux des balles de golf envoyées sur les fairways...dans un décor de rêve.

Informations

Publié par
Date de parution 02 mars 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312030746
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0017€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Lumineuse, mon amour !
Gilles Blot
Lumineuse, mon amour !















LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03074-6
L UMINEUSE , MON AMOUR !
Mon cœur, mon corps s’apaisent
Sur cette belle Charentaise
Réchauffant mes pieds, trapèzes,
Me rendant heureux, beunèze.
Merveilleuse, capricieuse, cajoleuse,
Quelquefois, d’écume, baveuse,
Ou bien si lisse, huileuse :
On la surnomme La Lumineuse.
Ma maîtresse aux mille amants :
Envoûtant parents, enfants,
Paradisiaque pour ses résidents,
Elle est Ile ; je suis son soupirant.
Débordée l’été, intrigante l’hiver,
Elle distribue ses charmes de chair
A tout amoureux de ses terres,
De son bon air, de l’océan vert.
Une séparation serait l’agonie
Pour ceux qui l’aiment à la folie.
On ne se sépare pas de cette furie
Sans y laisser des plumes à vie.
Du sud au pertuis de Maumusson,
Au Nord au phare de Chassiron,
On n’attrape jamais le melon ;
On vit au rythme des dictons.
Ses plages attirent les sirènes
Se pavanant comme des baleines,
Faisant sourire la fière reine
Qu’est l’hôtesse souveraine.
Comment ne pas aimer aventure
Avec ses sites de dame Nature
Cernant la Lumineuse mâture,
Détestant les méfaits de la luxure.
Voilà le pont, l’entrée en coulisses !
Ces sites variés reviennent en tête :
Tout est sombre, coloré, chouette :
La terre promise sous la noire tempête ;
Que le bleu s’ouvre sur la conquête !
La beauté sauvage fait oublier la cavale ;
Brice n’est plus stressé, devient normal.
Une femme le rejoint pour ouvrir le bal.
C’est un vendredi de février bien banal.
Tom a trouvé le chemin du paradis :
Il bosse dur, emménageant avec Tony.
Ce lieu est calme, reposant à priori.
Ne reste qu’à trouver quelques amis !
Il est seul sur cette île si désirée,
Enchanté, pourtant pas si rassuré.
La maladie l’a sévèrement attaqué ;
La force mentale lui refera une santé.
Il va falloir travailler physiquement :
Le salut sera son corps convalescent.
Qu’il se rende conquérant
De cette vie de solitaire résident !
Deux femmes ouvrent leur fenêtre
Sur ce qui sera chez lui peut-être.
Ici, peu de forêt de chênes ou hêtres
Mais pins, air marin et bien-être.
Nous ferons de cette période primaire
Une volée de vacances extraordinaires
Prêts à partir, jouer, courir, faire.
Vélo, pétanque, marches sans les fers !
Un quatuor s’est formé allant droit,
Traversant la contrée avec émoi
Dans cette région magique, merveilleuse
Qui ne fait que des heureux, heureuses.
Les sorties fusent sous la lumière de l’île
Apportant souvenirs sereins, tranquilles.
Le voilà pris dans cette belle aventure :
Combien de jours faudra-t’-il qu’il endure
Pour retrouver formes physique et morale ?
Va-t-il revoir les feux d’un amour fatal ?
Décembre 2014

Ce livre sera le premier polar aux semblants autobiographiques car ma vie est un nouveau roman qui débute. La passion m’a toujours guidé, amené quelquefois où les ténèbres veulent vous envoûter mais le plus souvent vers la lumière qui vous fait découvrir tout ce que le mot Existence a d’importance.
Le petit paragraphe en prose et vers d’avant-propos marque le transfert d’une vie dans l’autre. Nous ne sommes pas des chats, n’avons qu’une vie comme tout humain normalement constitué. Je suis plutôt un félin qui se bat jusqu’à l’agonie, montrant ses griffes pour défendre les proches, sa propre solitude.
Lorsqu’on sort de l’enfer des sorties nocturnes où l’alcool, les femmes, les copains de boisson vous ont fait dépasser les limites du possible, on veut connaître le paradis si on ne l’a jamais connu. Ce n’est pas toujours celui popularisé par les médias, agences de voyage, revues de presse de stars. Le paradis n’est pas une île déserte formée de lagons bleus tous plus beaux les uns que les autres qu’on vous montre dans le Lagon Bleu ou Paul et Virginie ; il n’est pas non plus une résidence de quatre cents mètres carrés sur des hectares de terrain avec tennis, piscines somptueuses, des yachts insolents, des voitures à faire grimper aux arbres, rutilantes à souhait. Je l’ai connu à un moment de ma vie, ce paradis de carte postale.
Non, le vrai paradis, c’est un endroit où l’on peut vivre normalement dans l’humilité, la simplicité, le bonheur ; un endroit où l’on se réveille sans réveil, peut-être quelques doigts agiles féminins caressant votre corps encore endolori par des ébats sains, amoureux. Cet éveil annonce une journée merveilleuse, qu’il fasse beau, pleuve, vente ou neige, une journée qu’on a envie de vivre pleinement avec moult occupations et découvertes. Pour résumer, le paradis est un état d’âme et conscience hors du commun qu’on veut faire durer jusqu’à la nuit des temps, jusqu’à son ultime crépuscule. Le paradis ne se cherche pas ; il s’imagine selon les critères de chacun, c’est pourquoi nous avons tous un paradis quelque part. Je l’ai également connu celui-là, voulant le retrouver.
Il y a des vieilles citations comme : « les voyages forment la jeunesse », « changement d’herbage réjouit les veaux », qui restent d’actualité. Changer de vie, recommencer tout en redevenant enfant, ado puis une nouvelle fois adulte apporte un plus bénéfique à l’intelligence, au regard qu’on pose sur les autres, la Société. On n’a plus soixante ans mais on croit en avoir trente. La maladie grave ouvre les yeux sur la compassion de ses congénères, montre à celui qui l’a subie, qui sont ses véritables amis : parents, proches, ceux aidant à se refaire de nouveaux amis, une nouvelle famille non de sang mais d’amitié. Les premiers contacts, quand on arrive seul dans une région pour y vivre, sont très importants. Ceux qui vous donnent la main pour franchir ce pont vers un autre monde ne seront peut-être pas les futurs proches mais on s’en souvient jusqu’au dernier souffle. Voici donc ce polar sans ambition qui va vous emmener à travers cette île, sur le proche continent que j’adore. Une année va bientôt être atteinte sur ce sol tant adulé ; les saisons ont déjà défilé. Ne me reste qu’un morceau d’hiver à passer…mais j’ai déjà fait mon choix : je serai Oléronais à vie désormais.
« Lumineuse, mon Amour ! » Un titre qui définit bien la passion du futur dans une contrée encore sauvage où animaux terrestres, marins, humains quelquefois, malheureusement inhumains partagent ce site merveilleux, lumineux. J’avais l’impression de déjà connaître ce morceau de terre détaché du continent charentais, lieu où certains de mes ancêtres ont vécu d’après un arbre généalogique étudié par mon frère. Comme une femme avec qui on vit pendant un bail, qu’on aime passionnément, on croit en avoir fait le tour mais les surprises sont toujours là au bout de tant d’années ; c’est cela le grand amour. J’ai tant aimé ceux qui me surprennent, les surprises qui vous tombent dessus alors qu’on ne s’y attend pas, l’aventure sans être un Indiana Jones ou un véritable baroudeur. Eh bien, me voilà servi, plus que je ne l’aurai imaginé.
Je ne pourrai bien sûr vous dire que ce livre n’est pas un nouveau départ pour moi car c’est ma dernière année de vécu, le début d’une fin de vie espérée bellissime.
Brice, le héros de ce roman, est purement inventé. C’est un retraité écrivaillon qui se prend pour Sherlock Holmes quelquefois, sans prétention aucune. Son goût excessif pour les femmes amène ce jeune vieux à des aventures amoureuses comme chevaleresques. Brice est un homme ; il préfère les femmes aux hommes ou aux animaux ; chacun sa ratatouille !…
Sachez donc que ce policier se passe dans l’île bien entendu, que toute ressemblance des personnages héros du roman avec des gens existant et connus ne serait que pure coïncidence…Les faits sont tirés du vécu de l’auteur mais les actes, situations sont souvent le fruit de son imagination. Il y a un vieux dicton : « C’est celui qui en dit le plus qui en fait le moins ! »…
Moteur, on tourne !…Clap
Oléron, terre de ses racines pour certains, où l’on s’enracine pour d’autres !
En ce 21 février 2014, tandis que beaucoup de parisiens ou banlieusards prennent l’avion pour passer d’un continent à un autre afin d’y trouver leur paradis virtuel devenant réel mais éphémère, un homme a fait un trait sur une époque définitivement révolue. L’Espoir le tient au corps, à l’âme ; sa petite voiture va enfin franchir, après une nuit

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