Nick Carter - Un singulier nœud coulant
88 pages
Français

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Nick Carter - Un singulier nœud coulant , livre ebook

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Description

Décidément, les ennemis de Nick CARTER n’ont de cesse de lui donner du fil à retordre.


À peine arrêtés, voilà qu’ils se font la malle, les uns après les autres.


Tout d’abord, le Docteur Crystal est parvenu à s’échapper de la geôle dans laquelle il était enfermé.


Aucun doute qu’une fois dehors, il ait organisé la fuite de la belle et dangereuse Zanoni, demeurée dans l’hôpital de la prison dans un état catatonique depuis le coup de crosse reçu sur la tête durant de sa tentative d’évasion.


Et c’est probablement le même Crystal qui, déguisé en homme d’Église, a favorisé l’évaporation du Dr Quartz lors d’une promenade surveillée...


Avec ses trois pires adversaires dans la nature, Nick CARTER va avoir du travail.


Mais le détective n’est pas du genre à baisser les bras et, immédiatement, il se lance sur les traces des plus terribles criminels qu’il n’ait jamais eus à affronter...


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 février 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9791070030264
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AVANT-PROPOS
 
*****
Nick CARTER,
Détective privé
*****
 
L’expression populaire, sous toutes ses formes, s’est nourrie depuis la fin des temps, ou presque, de figures criminelles afin d’apporter aux auditeurs, aux lecteurs ou aux spectateurs, le frisson que ceux-ci n’ont jamais eu de cesse de rechercher.
Que ce fût des brigands d’autrefois à qui le narrateur conférait une âme chevaleresque (Cartouche, Mandrin, Lacenaire…), les pirates qui, malgré leurs crimes parfois sanguinaires, conservaient une aura particulière auprès du public ou les tueurs en série dont la sauvagerie hypnotise et attire tout autant qu’elle effraie et repousse (Joseph Vacher, Martin Dumollard, Henri Désiré Landru…), les personnages centraux de cette transmission orale, écrite ou visuelle, se rejoignaient inexorablement du mauvais côté de la barrière morale et judiciaire.
Il faut attendre Vidocq et ses mémoires pour qu’enfin un défenseur de la justice puisse trouver grâce aux oreilles et aux yeux d’une population avide d’aventures et de crimes.
Eugène-François Vidocq représente, à lui seul, toute la palette du personnage populaire par excellence. Tour à tour voleur, bagnard, évadé, indicateur de la police puis Chef de la Sûreté et, enfin, détective privé, l’homme devient un personnage romanesque, aidé en cela par ses mémoires éditées à partir de 1829.
Le personnage, réel ou fantasmé, inspirera alors les écrivains de l’époque, que ce soit Victor Hugo au moment de créer Jean Valjean, Honoré de Balzac, pour Vautrin, jusqu’à Edgar Allan Poe qui y puisera l’essence d’Auguste Dupin, sans compter Émile Gaboriau qui façonnera son inspecteur Lecoq en pensant, en partie au célèbre forçat.
En parallèle, le terrain des aventures dont se délecte le public se déplace des grands espaces naturels à celui, tout aussi dangereux, du moins, selon les auteurs, des métropoles de tous pays. Les sauvages à peau rouge, noire ou jaune, symboles d’insécurité, de violence et de bestialité cèdent la place aux « apaches » des ruelles sombres, aux gredins des bas-fonds, aux malfaiteurs malveillants et aux assassins sans scrupules. Les villes deviennent alors le théâtre des aventures « modernes ». Cette initiative n’est qu’une simple translation géographique, de l’aveu même d’un des auteurs qui initia le genre, Eugène Sue et ses « Mystères de Paris », du moins, de l’auteur de la préface du roman :
« Tout le monde a lu les admirables pages dans lesquelles Cooper, le Walter Scott américain, a tracé les mœurs féroces des sauvages, leur langue pittoresque, poétique, les mille ruses à l’aide desquelles ils fuient ou poursuivent leurs ennemis.
« Nous allons essayer de mettre sous les yeux du lecteur quelques épisodes de la vie d’autres barbares aussi en dehors de la civilisation que les sauvages peuplades si bien peintes par Cooper. Seulement les barbares dont nous parlons sont au milieu de nous ; nous pouvons les coudoyer en nous aventurant dans les repaires où ils vivent, où ils se rassemblent pour concerter le meurtre, le vol, pour se partager enfin les dépouilles de leurs victimes.
« Ces hommes ont des mœurs à eux, des femmes à eux, un langage à eux, langage mystérieux, rempli d’images funestes, de métaphores dégouttantes de sang.
« Comme les sauvages, enfin, ces gens s’appellent généralement entre eux par des surnoms empruntés à leur énergie, à leur cruauté, à certains avantages ou à certaines difformités physiques.
Le frisson est alors plus prégnant que les « sauvages » de ces nouvelles pérégrinations ne sont plus des bêtes inaccessibles vivant dans de lointaines contrées imaginaires ou fantasmées, mais des êtres de chair et d’os que l’on pourrait croiser au coin d’une quelconque ruelle.
L’histoire avec un petit « h » se nourrit, tout comme celle à la majuscule, d’elle-même et n’est qu’un incessant renouvellement. Edgar Allan Poe, l’Américain, initiant un genre policier qu’Émile Gaboriau, le Français, définira structurellement, la boucle littéraire mise en place par ce duo et s’étalant sur une grande partie du XVIII e  siècle, se répétera avec plus d’efficacité et de célérité au début du XX e  siècle, toujours de l’Ouest vers l’Est, de l’Amérique vers l’Europe, puis la France.
L’initiateur de cette « invasion » se nomme « Nick CARTER » .
« Nick CARTER » , est-il nécessaire de le rappeler, est un détective privé de fiction qui fit le bonheur de la littérature populaire dans le monde entier.
Né de la plume de John R. Coryell, il apparaît pour la première fois le 18 septembre 1886 dans le magazine « New York Weekly » , des éditions « Street & Smith », au sein de la nouvelle « The old detective’s pupil, or the mysterious crime of Madison Square » .
Si John R. Coryell est l’auteur attitré de la nouvelle liminaire, celle-ci a été développée à partir d’un récit de Ormond G. Smith, fils de Francis Shuabel Smith, l’un des fondateurs de la maison d’édition « Street & Smith » (le second étant Francis Scott Street).
Le succès du personnage est tel qu’il obtient son propre magazine, « Nick Carter Detective Library » en août 1891, qui sera renommé, dans la foulée « Nick Carter Library » puis « Nick Carter Weekly » au tout début de 1897 et, enfin, « Nick Carter Stories » en 1912.
L’histoire s’arrêtera en octobre 1915 après plus de 1 200 aventures.
Mais le personnage ne voulant pas disparaître et les lecteurs étant encore avides de ses tribulations, il renaît de ses cendres et poursuit ses enquêtes dans « Detective Story Magazine » de 1924 à 1927. Le succès n’étant plus réellement au rendez-vous, « Nick CARTER » s’évanouit à nouveau.
Cependant, avec l’hégémonie de personnages tels que « The Shadow » ou « Doc Savage », l’éditeur « Street & Smith » tente de relancer une nouvelle fois son héros fétiche et lui offre un écrin personnalisé, « Nick Carter Magazine » en mars 1933 qui sera renommé « Nick Carter Detective Magazine » en décembre 1935 avant de mettre fin à sa carrière en juin 1936 après 40 numéros.
Mais « Nick CARTER » n’a pas dit son dernier mot et ne cesse de revenir inlassablement sur le devant de la scène et d’évoluer pendant tout le reste du XX e  siècle, d’abord au sein de pièces radiophoniques « The return of Nick Carter » à partir d’avril 1943 jusqu’à 1955 via la chaîne de radio « Mutual Broadcasting System » (aussi appelée Mutual ou MBS ).
Puis, dans les années 60, avec le succès grandissant des aventures de James Bond, « Nick CARTER » montre une nouvelle fois le bout de son nez en devenant, à son tour, agent secret. Nick CARTER-Killmaster, alias N-3 de l’Agence AX . Il débute en février 1964 dans « Run, spy, run » et va risquer sa vie dans 261 missions jusqu’en mai 1991.
Après quoi, le détective-agent secret, prendra une retraite bien méritée (si l’on excepte les quelques rééditions de ses aventures).
Voilà ce qu’il en est de la carrière outre-Atlantique du détective américain.
Car « Nick CARTER » a également poursuivi une belle carrière à l’internationale et, notamment, en France, dès le début du XX e  siècle.
En 1904, Alwin Eichler, un éditeur situé à Dresde, obtient auprès des éditions « Street & Smith », le droit de diffuser dans toute l’Europe les deux séries « Buffalo Bill » et « Nick Carter » . La parution se fait d’abord tout naturellement en Allemagne pour, ensuite, à travers les différentes succursales de Eichler dans les principales capitales européennes, inonder la France

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