Bâal

J.F. Benoit

Description

Rourke est fait prisonnier par une étrange communauté. Pour survivre, il doit participer à une course extrème. Sortira t'il vivant de cette épreuve ?

Sujets

• Horror
• Fiction
• Hurlements 2
• Fantastique
• Secte
• Terreur
• Horreur
• Enlèvement

Informations

• Publié par: Iggybook
• Date de parution: 08 février 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9791092609011
• Langue: Français

Extrait

BAAL
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
WamPublishing
 
 
 
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Twitter : @J_F_Benoit
Facebook : J F Benoit (page d’auteur)
 
 
2016 – Texte publié sous licence Creative Commons BY –SA.
ISBN : 979-10-92609-01-1
 
 
Crédits
Couverture réalisée par J F Benoit et publiée sous licence Creative Commons BY-SA. Réalisée à partir d’images libres : https://pixabay.com/fr/
 
 
A propos de l’auteur
 
Passionné de littérature et de cinéma fantastique, J F est un auteur Normand spécialisé en sécurité incendie. La lecture et l’écriture ont toujours fait partie de sa vie. Il décide de se consacrer à l’écriture et d’autoéditer ses textes en 2016. En même temps, il propose ses textes à quelques éditeurs. Les Editions Secrètes ont édité quelques-unes de ses nouvelles dans des recueils :
 
www.editions-secretes.fr/blog/
 
1
 
   Rourke se r éveilla dans un endroit qui lui était inconnu. En plus, il avait vraiment mal au crâne. Les souvenirs lui revenaient tout doucement…
 
   Il était accoudé au comptoir d’un rade sans prétention où il buvait une bière en regardant un match de base-ball sur l’écran de télévision accroché dans un coin. La télé diffusait le match en sourdine pour les quelques habitués qui voulaient voir les Sox se prendre une raclée. Il entamait sa deuxième Bud lorsque la jolie rousse entra et s’installa au comptoir, près de lui, alors qu’il n’y avait pas grand monde à cette heure. Lorsqu’elle s’assit sur le haut tabouret, son genou heurta la jambe de Rourke. Il tourna la tête vers elle. Elle lui répondit d’un sourire vaguement gênée pour s’excuser. D’après ce qu’il pouvait voir, la jeune femme était plutôt jolie. Grande, les cheveux ondulés, ces jambes gainées d’un jean étaient très longues. Sa poitrine, revêtue d’une chemise de bûcheron avait l’air généreuse. Il se dit que, sans ses vêtements, ses tétons devaient pointer d’une manière très provocante. Sa lubrique conscience lui enjoignit d’adresser la parole à cette créature très à son goût :
« - Bonjour ! »
« - Salut ! Il y a combien au score ? »
« - Je ne sais pas exactement. Je regardais le match, mais sans le suivre vraiment. Je ne suis pas fan de ces équipes, désolé. »
« - Pas grave, ça n’a pas d’importance. Je m’appelle Shandra. Et vous ? »
«  - Rourke. Qu’est-ce qui vous amène à cette heure dans un bouge comme celui-ci ? Vous n’avez pas de petit copain à dorloter ? Ou de petite copine ? »
   Elle sourit et s ’amusa de la façon dont il lui demandait innocemment si elle était accompagné dans la vie, ainsi que sur son orientation sexuelle. Elle lui répondit :
«  - Et non, je n’ai personne à dorloter. Homme ou femme. Bien que je préfère les hommes. Les femmes sont moins douées que vous pour les sentiments. Pour le sexe par contre, c’est tout le contraire. Elles vous surpassent toutes haut la main ! Mais si vous voulez savoir si je recherche de la compagnie pour cette nuit, il se pourrait que ma réponse soit oui ! »
   Il n ’en croyait pas ses oreilles. Après quelques mois de disette sexuelle, elle débarquait alors qu’il pensait que ça ne se passait comme ça que dans les films et lui proposait carrément la botte après seulement quelques phrases échangées. Il avala une gorgée de bière.
- « Puisque tu n’as pas l’air d’être trop farouche, je te propose de boire un verre bien tranquillement. Ensuite, je t’emmène dans ma petite garçonnière pour passer une  nuit  torride en tête à tête. Qu’est ce que tu en penses ? »
«  - J’ai une petite modification à apporter à ton plan bien huilé. Si on sautait le moment où on boit un coup pour arriver directement au moment où tu arraches mes vêtements pour me baiser ? Ce scénario me convient mieux. Je n’ai pas très soif ce soir ! »
«  - Si je m’attendais à rencontrer ce soir une fille dans ton genre, j’aurais au moins mis une chemise ! »
   Il se leva, balan ça un billet sur le comptoir pour payer ses consommations et attrapa le bras de Shandra.
«  - En avant, princesse ! Tu viens de rencontrer ton prince charmant pour la nuit ! »
   Elle rigola en se levant de son tabouret, attrapa également son bras et lui susurra dans le creux de l’oreille :
«  - Tu ne vas pas regretter cette nuit ! Fais-moi confiance ! »
   Ils quitt èrent le bar bras dessus-bras dessous et se dirigèrent vers le tout-terrain de Rourke. Il actionna le déverrouillage centralisé de son véhicule. Alors qu’il allait ouvrir sa portière, il eut la sensation que son crâne allait éclater. Puis, les ténèbres l’accueillirent. Il tomba lourdement au sol, face contre terre.
 
2
 
La voiture noire se gara en pleine forêt. Quatre gaillards emmitouflés dans de grosses doudounes noires en sortirent. Leurs haleines faisaient un nuage blanc devant leurs bouches à chacune de leurs expirations. L’un d’eux se dirigea vers le coffre et l’ouvrit. Il en sortit un cinquième homme, qui portait une cagoule grise sur la tête. Il était solidement menotté et n’était pas inconscient, mais le voyage dans le coffre du véhicule n’avait pas dû améliorer son état de forme du moment. Il avait tellement de mal à se tenir sur ses jambes que deux des malabars durent se placer chacun d’un côté pour le soutenir.
Ils se dirigèrent tous ensemble vers un campement composé d’une cabane délabrée et de trois grandes tentes. D’autres hommes, armés de fusils-mitrailleurs, se tenaient près d’un grand feu. Ils se retournèrent à l’arrivée du petit groupe.
Le captif et ses geôliers se dirigèrent vers la cabane en ruine. L’un d’eux ouvrit la porte. L’homme encagoulé fut libéré de ses menottes et rudement jeté à l’intérieur. La porte fut refermée et verrouillée à l’aide de grosses chaines et d’un énorme cadenas.