Insurrection sur la Ve république
147 pages
Français

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Insurrection sur la Ve république , livre ebook

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Description

Rébellion de la France profonde.
Dans ce monde parallèle, il se trouve un univers où la France rurale proteste contre un gouvernement trop imbu de sa personne.
La communauté des Bonnets Jaunes se rebiffe contre un microcosme étatique.
S’il est facile de pressurer le français moyen par des taxes et impôts de toutes sortes, quelques-uns ont décidé de ne pas se laisser faire, de monter au créneau et de révolutionner le système.
La digression d’une société en pleine ébullition, faut-il en rire ou en frémir ?
Gaffe camarade, le peuple gronde !!

EXTRAIT

Il avait oublié que la parole est d’argent et le silence est d’or, ce proverbe qui exprime souvent que le silence est bien plus éloquent que la parole.
Micron a pensé que ne rien dire et laissé faire serait plus bénéfique pour le début de son quinquennat, que les critiques glisseraient sur lui, comme l’eau sur les plumes d’un canard, que la France allait bien et que les Français faisaient tous partie de la classe moyenne.
Malheureusement, il y a la France des gens pauvres, qui se lèvent tous les matins pour aller travailler afin de gagner un salaire de misère, abrutis par les taxes et les impôts que leur assène Bercy, le pétrole qui n’arrête pas d’augmenter et les politiciens qui pérorent à l’Assemblée nationale pour souvent ne rien dire.
Ils parlent et jonglent avec des millions ou des milliards d’euros, pour le PIB ou le prochain pouvoir d’achat, comme si ces chiffres expliquaient aux Français miséreux, pourquoi ils devraient se serrer encore plus la ceinture.
Mais les loqueteux en ont soupé de leurs belles promesses et les chiffres mirobolants dont se gargarisent les dirigeants ne passent plus du tout.
Vous les dirigeants et les médias, continuez à parler de milliards à des personnes qui gagnent trois francs six sous, qui ont du mal à finir leur fin de mois et qui ne comprennent rien à l’économie de marché, vous allez aboutir à révolter ceux que vous gouvernez, prenez garde le peuple gronde !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Gérard Cavanna a travaillé en société aéronautique durant la première partie de sa vie. Dès ses trente ans, il a été son propre patron. Ses études lui ont permis d’être informaticien. De ce fait, il a managé une boutique d’informatique durant dix ans.
Son premier roman a été écrit en 2017 Maman s’en est allée.  Cette fois-ci, c’est une politique-fiction sur le conflit actuel Gilets Jaunes/Gouvernement.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 novembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9791037702203
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Gérard Cavanna
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Insurrection sur la Ve r épublique
Révolte des Gilets Bonnets jaunes
Roman
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© Lys Bleu Éditions – Gérard Cavanna
ISBN : 979-10-377-0210-3
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les dessous du pouvoir.

 
 
 
 
 
Du même auteur
 
 
 
Maman s’en est allée
Un fils face à la maladie Alzheimer
Saint Honoré Éditions – 2018
 
Le Prédateur
Le périple d’un prédateur, de la Syrie à la France
Saint Honoré Éditions – 2018
 
Le Prédateur II
L’ombre du copy-cat
Règlements de compte sous la marque du prédateur
Saint Honoré Éditions – 2019

 
 
 
 
 
Préface
 
 
 
Rébellion de la France profonde.
Dans ce monde parallèle, il se trouve un univers où la France rurale proteste contre un gouvernement trop imbu de sa personne.
La communauté des Bonnets Jaunes se rebiffe contre un microcosme étatique.
S’il est facile de pressurer le français moyen par des taxes et impôts de toutes sortes, quelques-uns ont décidé de ne pas se laisser faire, de monter au créneau et de révolutionner le système.
La digression d’une société en pleine ébullition, faut-il en rire ou en frémir ?
Gaffe camarade, le peuple gronde !!!
 
 
 
 
 
Chapitre I
 
 
 
Faux pas et provoc’ à profusion !
Dès son entrée au gouvernement en mai 2017, l’ex-ministre de l’Économie de l’ancien président François Latulipe, Emmanuel Micron n’aura cessé d’agacer et d’émoustiller son entourage, tantôt à dessein tantôt par maladresse. En septembre 2014, il parlait de l’illettrisme des femmes Bretonnes de l’abattoir GAD.
Plus tard, il parlait des « pauvres », pour voyager ils n’ont qu’à prendre l’autocar, car c’est huit à dix fois moins cher comme moyen de locomotion.
Et encore, la meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler, annonçait-il quelques jours plus tard aux militants CGT.
En décembre 2017, après six mois de présidence, on retrouvait Emmanuel Micron en compagnie de Laurent Delamaison journaliste de France 2 pour un interview d’une belle complaisance.
Mise en scène avec les médias et les réseaux sociaux, le président 2.0 apparaissait comme un maître devant son élève. C’est lui qui dirigeait les propos de son choix sans ambiguïté. Il impliquait une marche rapide faite d’arrêts intempestifs face à un journaleux bienveillant.
La scénographie est restée celle d’un invité subalterne, que l’on raccompagne à une porte de service, après un rendez-vous pas très important.
La première erreur du micronisme était sa communication trop axée sur le narcissisme de sa personnalité. Pour le onze novembre 2018, Emmanuel Micron avec Angela Marvel la chancelière allemande avait dévoilé une plaque commémorative sur le site de la signature de l’armistice mettant fin à la Grande Guerre, en précisant que c’était avec lui que l’Europe devrait compter désormais.
La rencontre avec le président américain, Donald Triumph fut un véritable couac. Le président Micron avait suggéré que l’Europe devait construire sa propre armée face aux États-Unis, provoquant l’ire de l’américain. Comme si Micron présidait l’Europe.
Le service vidéocommunication de l’Élysée s’attarda fixement sur la longue poignée de main ferme de Micron à Triumph, voulant montrer un chef d’État énergique.
La première réforme du président Micron était celle du droit du travail, a été finalisée en septembre 2017, et était promulguée par l’Assemblée nationale sans aucun heurt ; rien à voir avec celle de l’ex-président de la France Nicolas Lincompris de février 2012, qui exonérait les heures supplémentaires de cotisations et d’impôts et supprimait la plupart des droits de succession, qui avait provoqué une levée de boucliers à l’époque par le peuple de gauche.
La deuxième réforme était la hausse de la CSG mettant à mal de nombreux salariés et surtout des retraités qui n’avaient rien demandé à personne.
Avec cette promesse de campagne, Emmanuel Micron voulait redonner du pouvoir d’achat aux salariés en faisant payer les têtes blanches, ces retraités trop riches qui n’avaient pas besoin de leur pécule, et d’oublier qu’ils avaient passé plus de quarante ans de durs labeurs et de privations afin de profiter de leurs vieux jours.
Une autre réforme était la rénovation du système des retraites public-privé, prit en charge par le haut-commissaire Jean-Paul Envoie ; si des consultations étaient lancées, le processus reste toujours en cours. Comme beaucoup de projets, le président pronostique mais fait du surplace permanent, et après tout ce que l’on affirme aujourd’hui peut bien attendre des jours meilleurs.
La réforme phare de programme présidentiel d’Emmanuel Micron fut de rendre l’assurance-chômage universelle. Les partenaires sociaux devaient mettre en œuvre cette promesse de campagne. Mais il s’avère que les nouveaux droits seront moins généreux que ce que Micron avait laissé entendre.
Élargi aux indépendants en liquidation judiciaire et aux salariés qui démissionnent, le régime sera plus contraignant et moins intéressant que prévu.
Les entrepreneurs seront une nouvelle fois mis à contribution pour lutter contre l’abus d’emplois précaires et indéfinis, ainsi que le contrôle des chômeurs sera renforcé. Comme beaucoup de promesses tenues pendant les élections de 2017, prévues courant 2018, elles seront reportées d’ici l’été 2019 comme par hasard, et peut-être même plus tard !
À en croire sa chute de popularité, les Français ne s’étaient pas laissé berner par les subterfuges et les fausses annonces du président Micron. Ils refusaient l’austérité de ses prédécesseurs, mais ils ne sont pas tombés dans le piège de l’autoritarisme du pouvoir, version Micron.
Malgré une presse savamment mise de côté, ou complaisamment utilisée sur sa vie privée, sans oublier les médias de son parti « LTR  1 » qui distillent à loisir les photos et séquences vidéo promulguant le président, celui-ci continue les bévues et autres pataquès.
Il débuta son magistère en offrant un superbe cadeau de trois milliards d’euros sur l’ISF, ce qui le fit s’appeler le président des riches, il continua sa gouvernance en se déjugeant de ses promesses de campagne.
La nationalisation temporaire des STX, à la fin de l’été 2017 était soi-disant favorable pour soixante-dix pourcents des français (sondage effectué par le journal du D), en

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