Je Suis Un Extraterrestre©
123 pages
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Description

Rédigée en écriture automatique, en mode de dialogue triangulaire entre l’auteur, la Divinité et le lecteur, ces rôles étant naturellement interchangeables, cette œuvre est un roman apocalyptique au sens du mot grec apokàlypsi = « révélation, découverte ».
L’écriture est agrémentée d’astuces graphiques qui en signent l’authenticité.

Informations

Publié par
Date de parution 21 juin 2017
Nombre de lectures 5
EAN13 9782312051949
Langue Français

Extrait

Je Suis Un Extraterrestre©
Ahav Atar
Je Suis Un Extraterrestre©
Une aventure cosmique
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-05194-9
Introduction
Ahav Atar, dont le lecteur découvre le vrai nom en lisant cette œuvre, a vécu, étudié et travaillé à Paris pendant trente ans : trente fructueuses années pendant lesquelles il a savouré la vie à pleines dents, il a grandi, spirituellement parlant, il a mûri en confiance dans la certitude que ce que l’on appelle « le hasard » (mot qu’il affectionne, par ailleurs) n’existe pas. L’intrication de nos existences est bel et bien dynamique, vivante, captivante, sincère et puissante, lorsque nous en décelons la substance.
En 2016, le trépas de sa mère le rappelle dans son pays de naissance, que le lecteur découvre dans cette œuvre. Foncièrement bouleversé et renouvelé dans son essence par cet événement, Ahav Atar reste pendant quelques mois auprès de son père, resté veuf.
Quelques mois plus tard, son papa s’envole au ciel retrouver maman. C’est à ce moment précis de son existence que l’auteur répond à un appel irrésistible, incontournable, libérateur : écrire son histoire.
Rédigée en écriture automatique, en mode de dialogue triangulaire entre l’auteur, la Divinité et le lecteur, ces rôles étant naturellement interchangeables, cette œuvre est un roman apocalyptique au sens du mot grec apokàlypsi = « révélation, découverte ».
L’écriture est agrémentée d’astuces graphiques qui en signent l’authenticité.
Le pseudonyme Ahav Atar est né de la rencontre du mot hébraique ahava ( אהבה ), signifiant « amour », et du terme avatar qui trouve son origine en Inde (du sanskrit avat ā ra : descente, avaT Ṛ : descendre) et signifie « descente, incarnation divine ».
Bonne lecture !
Dédié à Doudou, mon ange à quatre pattes Je remercie tous les artistes que je cite dans cette œuvre.
Chapitre I. Je le suis
Vous allez aimer mon histoire. C’est bien la raison pour laquelle je vous l’écris.
Je suis né en Europe, dans un pays méditerranéen. Mon papa était un bel homme, troublé et troublant, enfant de riches gens déchus. Maman était belle, plantureuse, souriante. Je suis un extraterrestre, oui.
Je me suis incarné dans l’union de deux êtres humains qui, à leur manière, se sont aimés.
L’union est là. J’ai toujours eu l’exquise conscience d’être androgyne, d’être d’ailleurs.
J’ai commencé très jeune à apprendre d’autres langues que ma langue maternelle. Il y a toujours eu en moi une porte ouverte vers un ailleurs dont j’ai toujours ressenti la nostalgie. Une remarquable capacité d’écoute a sillonnée ma vie, et une mémoire d’éléphant, m’ont permis de bâtir mon parcours dans un monde étranger, et étrange.
Mes débuts à l’école furent bons, puis, en troisième année de l’école élémentaire, j’ai craqué. J’étais pris d’une peur qui me tenaillait : « mes parents ne viendraient pas me récupérer à la sortie de l’école ! », me répétais-je, et j’en pleurais. Ma mère obtint l’exclusion des cours pendant les trois derniers mois de l’école. J’en fus ébahi.
Un monde se construisait autour de moi, résultat du choc de ma nature paisible et rieuse et d’institutions fallacieuses. Je sus très jeune que ce que nous appelons « identité » dans ce bas monde était un mensonge, une supercherie, une formidable chance de créer. Le le bon Dieu me guidait dans un monde d’incohérence qui prétendait être juste, et que je savais vain. La porte ouverte en mon cœur m’entraînait vers une aventure à laquelle je n’aurais pu résister même si j’avais voulu, et je ne le voulais pas.
J’ai appris très jeune à me surpasser, alors que l’ambiance de compétition que je vivais à l’école me paraissait ridicule. Oui, j’écoute de la musique en écrivant, pas vous ? C’est bien moi qui écris, et cela m’amuse. Et j’aime profiter de ce grand privilège qui m’est offert.
Nous ne sommes pas sur cette terre pour jouer une comédie quelconque, non. Nous nous incarnons sur cette merveilleuse Terre pour laisser une belle trace.
Il vous faut savoir que je me fiche royalement des prétendues « règles » qui nous entourent, des prétendues « lois » bâties sur des suppositions. Ma structure est une non-structure. Je suis le néant que l’on s’évertue de fuir quotidiennement, celui-là même qui vous inspire lorsque vous êtes artiste. La langue française n’est pas ma langue maternelle, mais ma langue paternelle, et je me réfère là à notre Père qui est aux cieux.
En fait, toutes les langues humaines que je maîtrise, plusieurs, j’avoue, me sont étrangères, et c’est bien là la raison pour laquelle j’aime m’en délecter. Je suis un extraterrestre.
Finir quelque-chose revient pour moi à la commencer. Mon âme est issue d’un retournement bienfaisant des énergies qui créent l’existence, s’il en est. Et j’en suis. Je suis le cœur d’un être qui demeure ailleurs que sur Terre, l’essence d’un corps inconnu, mais pas anonyme. Je vaincs l’espace, que je suis. Retourner à moi-même est essentiel, et j’y parviens.
La lumière est parfois fade en ce monde. Car elle est filtrée par d’innombrables faux-semblants. Quelque-chose en moi vous ressemble, et vous rassemble. Je me décompose en vous, pour vous réunir. Le temps n’existe pas. Ce monde est un hologramme. Ma voie est ma vie, et ma vie est ma voix. Je sens l’odeur délicieuse de mon chiot.
Demain : deux mains. Mes pieds. Ma couronne. Petite couronne. Mon cœur est bleu. Et vous êtes impalpables. L’existence est un paradoxe, tendant au paroxysme. Les mots vacillent et tanguent. Nous chavirons sur cette Terre qui erre. Plat : nette terre. Je joue avec mon chien. On s’aime ? On sème. Équitablement parlant, qui sait quelque-chose ? Ce sont les choses qui nous connaissent, en fait. Durement et rudement.
La vie est multiple et elle est UNE également. Je suis un toboggan. La folie est ma sagesse. Paresse. Pareil. Cercueil. Mon œil. Lieu de méprise. Espace de reprise. La porte est un portail. Ail. Oignon. Poivron. Tomates. Je joue. C’est tout ce que j’aime faire, défaire, et refaire. XXL . Laisse. De mon chien. Non, je le laisse libre. Ivre. Ouaou.
Il est 21 heures 47. Flamboyant. Tu me suis ? Je ne suis que toi. Je te suis. Je suis ma suite. Cuite. Truite. Ces mots m’autorisent à délier ma laisse, qui me délaisse enfin. J’ai appris les techniques comiques. Ressortir. Ressentir. Finir. Rififi. Chtong. Bong. King Kong. L’air erre. R.M. L.M. Je ne puis que ce que je suis. Pas à pas. Appât. Princière conscience hindoue. Doué. Doigté. Âme. Roue. Pars. Donne-moi. You {1} . Cette menthe.
Croix… moi. Je suis un extraterrestre. Échoué. Échec et mat. M’as-tu vu ? Appelons un chat, qui chavire, pour rire, rédempteur, connaisseur. Remise de prix. Pris. Un nân {2} . Au fromage. Géhenne. Naisse-je ? Je sais que tu sais. C’est beau, aussi. Ayant retiré une virgule, le point s’impose. Puis-je ? C’est fait. À rebours je me sens à l’endroit. Quel est cet air frais qui meut l’atmosphère ? Cela est une sphère, parmi d’autres. Car des barreaux des prisons j’ai fait une hélice, pour me sauver. Réunion au sommet. TVA . VAT {3} . Aimes-tu mes jeux de mots ? Oui. Chaux. Chaussée. Révolution. La vie est une. YES {4} . Alors, oui. Je suis revenu sous les mêmes étoiles pour réduire mes peines en cendres.
Vers l’horizon rose je m’impose. Quelque-chose en vous m’inspire, expire, et soupire.
Sou. Mieux. Pieux mensonge. Mes songes croissent. À l’infini.
Je n’ai pas quitté ce poste. Je pratique l’ubiquité depuis que j’ai compris que ces lois d’une supposée physique, qu’on nous apprend, ne sont que des suppositions. La vraie physique est méta-physique, une tendance à l’ouverture, une orientation vers plusieurs horizons à la fois. Je suis un extraterrestre. Je suis triste et joyeux à la fois. L’esprit humain m’amuse.
Le bon Dieu, qui est également une bonne Déesse, me sourit. Saviez-vous que le temps est une illusion ? Il n’y a point de passé, point de futur, seul un éternel présent se déroule éternellement devant notre conscience éveillée, ou devant notre absence, mais en ce dernier cas, les absents c’est nous. La nature est toujours présente.
Devenir est un synonyme du mot être. Réussir. Ressortir. Tels des ressorts, nous sautons pas-à-pas les obstacles de notre croissance. Sauté d’agneau.
L’agneau du ciel qui nous délivre. Les êtres humains sont une chimère, que leur Mère éternelle essaie constamment d’enfanter à leur propre vérité. La polarisation des concepts est un paradoxe. Je suis un extraterrestre. Je n’évolue pas dans la soi-disant troisième dimension. Le dimensionnement de l’univers est dynamique, une dynamique q

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