Mark Storm - 5 : L ombre de la rose noire
182 pages
Français

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Mark Storm - 5 : L'ombre de la rose noire , livre ebook

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Description

Les Territoires Interdits avaient changé de visage. L'Union s'en inquiétait, sans avoir encore idée du danger. Le Qualan était mort, sa fille lui avait succédé, faisant fi de tout esprit de continuité. Elle avait d'autres visions, d'autres règles et une façon très particulière d'apposer son empreinte sur un univers pirate qui ne savait encore comment l'appréhender.


Mark allait se poser la même question, mais pour l'heure, le retour se faisait par la force des choses. Les Territoires Unis, jusqu'à ceux de Zoltan, ne lui offraient plus désormais qu'une condamnation à mort. Son clan lui servait de refuge, même s’il y avait bien longtemps qu’il vivait en marge des siens, trop d’ailleurs pour comprendre le choix du Saran de Talis. Cette décision lui avait pourtant sauvé la vie, alors peut-être était-il temps de revenir à ses racines ?


Jamais il n'aurait imaginé qu'on l'y suivrait, pas plus d'ailleurs qu'il n'avait voulu évaluer à quel point il pouvait être difficile de renoncer à certains liens. En attendant, un compte-à-rebours dont nul n'avait conscience arrivait à son terme. Les portes des Territoires Interdits allaient bientôt se refermer, définitivement, sur bien des questions.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 3
EAN13 9782364754515
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

M ARK S TORM – 5 : L’O MBRE DE LA R OSE N OIRE
Cendrine N. William


Tome I – Les Territoires de la Rose

Couverture originale et illustrations de
Sabrina Tobal
http://www.sabrinanime.fr

© Éditions Voy’el 2020


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© Protégé auprès de la Société Suisse des Auteurs/N° CH 384
© Protégé auprès de Copyright France le 6 août 2008 / N° SLS6188
le 28 juillet 2020 / N° 3MU51L7
ISBN : 978-2-364754-50-8

Œuvre protégée par la Loi fédérale sur le droit d’auteur et les droits voisins du 9 octobre 1992 ainsi que par la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques, révisée à Paris le 24 juillet 1971
Parce que le temps du retour approchait, parce qu’aucun autre moment ne permettrait plus de réunir les dernières pièces, chaque destinée devrait s’accomplir.
Elle n’avait pas le choix, ils le lui avaient interdit. Passé et présent décideraient seuls de tous les avenirs. Elle les savait pourtant devenus si sombres. L’obscurité était si dense.
Le chant de la Diasmara ne devait plus retentir, jamais plus, ou tout devrait recommencer pour un nouveau cycle.
Cela seul comptait, même si elle allait peut-être devoir y sacrifier son propre destin, avec le sien.
 
 
 
— Les cargos ont franchi la zone de confinement, confirma le chef de mission. Le portail de contrôle n’a rien détecté. On va bientôt pénétrer dans le champ d’attraction, poursuivit-il d’un ton placide.
L’homme avait de quoi être confiant. Leur dernière création avait fonctionné mieux que prévu. L’unique point d’accès à la planète était à leur merci grâce à un « simple » virus bio-informatique, intégré au cœur même du système de protection sous les traits d’un composant essentiel. Rien ne pourrait plus l’en déloger. Du moins était-ce la promesse de son concepteur. Il espérait ne pas être déçu. Ses troupes en auraient besoin pour évacuer les lieux.
— Le timing a été respecté à la seconde près, releva-t-il encore, sans se préoccuper du silence de son supérieur. On est prêts.
Les appareils quitteraient sous peu leur cocon protecteur pour se glisser dans les deux seuls couloirs menant au spatioport. Leurs réserves d’énergie suffiraient largement pour rester sous le couvert du champ d’invisibilité jusqu’au début de l’opération.
Son interlocuteur marqua sa satisfaction d’un mouvement de tête approbateur.
— Parfait. Tiens-moi au courant, ajouta-t-il simplement avant que son visage ne s’estompe dans la brume de l’holoviseur.
 

 
— Veuillez vous lever ! annonça, de façon très solennelle, un homme habillé d’une longue toge blanche.
Derrière lui, un sas coulissa. Le brouhaha s’estompa tandis que tout ce que la salle d’audience du tribunal pouvait compter de curieux, journalistes, témoins, et avocats obéissait, sous le regard vigilant des gardes.
Les pas des douze membres du jury, du président de la Cour suprême interterritoriale et du procureur semblèrent frapper le sol avec plus d’intensité encore dans ce silence respectueux, mais trompeur. L’atmosphère, électrique, faisait frissonner les peaux. Le public attendait sa pitance, piaffant d’impatience.
Comme la centaine de personnes présentes, physiquement ou par hologrammes, les patrouilleurs de faction suivirent l’évolution du groupe à travers la salle. Les yeux de l’un d’eux s’attardèrent au passage sur la silhouette de l’accusé. Cette vision l’agaça, réalisant que le prisonnier n’avait même pas daigné se lever. Bien décidé à le faire bouger, le garde s’avança aussitôt vers le box ultra sécurisé où il était enfermé, cage invisible aux parois énergétiques mortelles. Il s’apprêtait à entamer un troisième pas lorsque son occupant tourna la tête vers lui. Croiser le regard de cet homme prit le patrouilleur de court. La lueur glaciale qui flottait dans ces yeux gris clair gela son enthousiasme en une fraction de seconde. L’échine parcourue d’un désagréable frisson, il préféra en rester là. Tant pis pour le protocole. Il retourna à sa place alors que chacun dans la salle s’asseyait, suivant l’exemple des magistrats.
— Accusé, levez-vous ! ordonna le greffier en voyant que le procureur s’apprêtait à énumérer la liste des chefs d’accusation avant que le jury ne rende enfin son verdict.
Cette nouvelle injonction ne sembla pas avoir plus d’effet que la première. Le juge fronça les sourcils, excédé par ces marques d’irrespect qui n’avaient cessé d’émailler le procès. Les avocats de la défense jetèrent un regard implorant vers leur client. Ce dernier finit par obtempérer, de mauvaise grâce. Campé sur ses pieds, les bras croisés dans le dos, il ne prêta aucun intérêt au prochain orateur.
Indifférent à la liste des méfaits que le représentant du ministère public commença à détailler avec une délectation certaine, Cobra laissa son attention errer dans la salle, glissant çà et là sur quelques visages familiers sans pour autant s’y attarder. Les jeux étaient faits, il connaissait son avenir, alors pourquoi s’attacher à cette mascarade ? Ce mépris ouvertement affiché finit pourtant par être pris en défaut. Croisant le regard du colonel Warmer, présent in personae alors qu’il aurait pu l’être par simple visiohologramme, son humeur devint nettement plus ombrageuse. Il lui devait sa position de prévenu en attente de condamnation et n’était pas prêt de lui en pardonner la manière.
Le fait qu’Alen ait tenu à venir témoigner contre lui ne l’avait pas autrement surpris. Leurs relations s’étaient détériorées depuis longtemps déjà. Les causes ? Difficiles à définir. Peut-être avaient-elles toujours été là. Ils avaient baissé la garde, ils s’étaient laissés emporter, ils avaient fini par perdre le contrôle de la situation. Chercher à déterminer qui des deux en était le plus responsable n’avait désormais plus vraiment d’importance.
Quoique…
Au fond, ni l’un ni l’autre n’avait été assez raisonné pour décider d’une issue différente.
Cobra savait s’être engagé le premier dans un jeu dangereux, réponse personnelle à une démarche très officielle du patrouilleur. Au milieu d’autres avis divergents, il n’avait pas apprécié qu’Alen appuie, puis mette en œuvre la volonté des autorités de Zoltan. Surveiller le temps passé avec ses enfants, son fils en particulier ? Restreindre son droit de visite ? Et puis quoi encore ? Il n’avait que faire des conventions ou des craintes du régent de voir le futur empereur attacher plus d’intérêt à la vie de son père qu’à celle qui devait le conduire à la tête du Territoire, d’ici deux ans.
Mark avait réagi à sa manière face à cet entêtement persistant. Réaliser combien le patrouilleur pouvait s’immiscer dans sa vie, réaliser à quel point il pouvait l’impacter avait le don de l’horripiler. Il avait conscience d’en porter une partie de la responsabilité, certes… Car jamais il n’aurait dû… Il lui avait laissé bien trop de liberté, depuis Tritarnia déjà, depuis le Rêve Bleu ensuite, depuis ces coins de voile soulevés sur ses parts d’ombre, sur son passé. Il lui avait accordé bien trop d’espace pour qu’Alen puisse s’imaginer autre chose désormais que d’y avoir droit de cité, sans aucune restriction.
L’évidence était deven

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