Parlons rat

Robert Havas

Description

Parlons rat est une fable reposant sur un substrat de science et de politique-fiction. Résultat des manipulations imprudentes d'un Dr Frankenstein du CNRS, des rats mutants munis d'une capacité d'organisation supérieure, s'évadent du laboratoire et pullulent dans et sous Paris. Un défi posé à toute la société, minée, déstabilisée. Parlons rat est le premier roman de Robert Havas, ancien cadre supérieur de la grande industrie française.

Sujets

• Harmattan Littérature
• Littérature
• Romans
• Nouvelles

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 08 février 2016
• Nombre de lectures: 19
• EAN13: 9791030903676
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 10 Mo

Extrait

politique-îction. Résultat des manipulations imprudentes d’un Dr , des rats mutants munis d’une capacité d’or ganisation supérieure, s’évadent du laboratoire et pullulent dans et sous Paris. Ils posent un déî à toute la société, qui est minée, déstabilisée, un déî aux chercheurs, aux politiques, aux médias. On cherche à à les exterminer. La campagne d’éradication est des plus complexes et délicates, car les acteurs, scientiîques,

point de vue et de considérations à court terme. Même si la menace est înalement écartée et les rats massa crés, certains doutent de la prédominance automatique de la socié té humaine sur toute autre possible société organisée. Les hommes doivent-ils nécessairement dominer notre planète ?

est le premier roman que Robert Havas a publié. Ancien cadre supérieur de la grande industrie française (Matra, Airbus, Thomson), il a été très activement impliqué dans les circuits de l’innovation technolo gique aussi bien en France que dans l’Union Européenne. Il a été président du directoire de l’AII (Agence de l’Innovation Industrielle) de à .

Illustration de la couverture : fragment d’une composition de Robert Havas

Orizons 13, rue de l’ cole Polytechnique

P

R

a

o

b

r

e

l

r

t

o

H

n

a

v

s

a

s

r

a

t

Littératures

Daniel Cohen éditeur www.editionsorizons.fr Littératures, collection dirigée par Daniel Cohen

Littératuresest une collection ouverte àl’écrire, quelle qu’en soit la forme : roman, récit, nouvelles, autofiction, journal ; démarche éditoriale aussi vieille que l’édition elle-même. S’il est difficile de blâmer les ténors de celle-ci d’avoir eu le goût des genres qui lui ont rallié un large public, il reste que, prescripteurs ici, concepteurs de la forme romanesque là, comp- tables de ces prescriptions et de ces conceptions ailleurs, ont, jusqu’à un degré critique, asséché le vivier des talents. L’approche deLittératures, chez Orizons, est simple — il eût été vain de l’indiquer en d’autres temps : publier des auteurs qui, par leur force personnelle, leur attachement aux formes multiples du littéraire, ont eu le désir de faire partager leur expé- rience intérieure. Du texte dépouillé à l’écrit porté par le souffle de l’aven- ture mentale et physique, nous vénérons, entre tous les critères supposant déterminer l’œuvre littéraire, le style. Flaubert écrivant : « J’estime par-des- sus tout d’abord le style, et ensuite le vrai » ; plus tard, le philosophe Alain professant : « c’est toujours le goût qui éclaire le jugement », ils savaient avoir raison contre nos dépérissements. Nous en faisons notre credo.

ISBN : 979-10-309-0064-4 © Orizons, Paris, 2016

D.C.

Parlons rat

Robert Havas

Parlons rat

2016

Dans la même collection

Patrick Denys,Épidaure, 2012 Pierre Fréha,Nous irons voir la Tour Eiffel, 2012 Jean Gillibert,De la chair et des cendres, 2012 Jean Gillibert,À coups de théâtre, 2012 Nicole Hatem,Surabondance, 2012 Didier Mansuy ,Facettes, 2012 Didier Mansuy ,Les Porteurs de feu, 2012 Lucette Mouline,L’Horreur parturiente, 2012 Lucette Mouline,Museum verbum, 2012 Bahjat Rizk,Monologues intérieurs, 2012 Dominique Rouche,Œdipe le chien, 2012 Antoine de Vial,ObéiràGavrinis, 2012

Éric Colombo,Par où passe la lumière..., 2013 Raymond Espinose,Lisières,Carnets 2009 - 2012 , 2013 Henri Heinemann,Chants d’Opale, 2013 Lucette Mouline,Zapping à New York, 2013 Antoine de Vial,Americadire, 2013 Guy R. Vincent,Séceph l’Hispéen, 2013

Jean-Louis Delvolvé,Le gerfaut, 2014 Toufic El-Khoury ,Léthéapolis, 2014 Gérard Laplace,La façon des Insulaires, 2014 Andrée Montero,Le frère, 2014 Laurent Peireire,Ostentation, 2014 Michèle Ramond,Les saisons du jardin, 2014 Michèle Ramond,Les rêveries de Madame Halley, 2014

Michel Arouimi,Quatre adieux, 2015 Jean-Pierre Barbier-Jardet,Procès à la mémoire de mon ombre, 2015 Dominique Capela,La Gravité, 2015 Patrick Corneau,Vies épinglées, 2015 Chantal Danjou,Les cueilleurs de pommes, 2015 Raymond Espinose,Villa Dampierre, 2015 Robert Havas,Parlons rat, 2015 Henri Heinemann,L’Éternitépliée, Journal,Le Voyageur éparpillé, tome V , 2015

Henri Heinemann,Et puis..., 2015 Fanny Lévy,Une existence au fil de son passage en ce monde, 2015 A. Lichtenbaum, Éphraïm égaré ou la justice des nations, 2015 Lucette Mouline, Épidémie, 2015 Lucette Mouline,Le sexe égaré, 2015

Le labo de Marc

es cages de toutes tailles et formes posées a même le sol, des couloirs/ D tunnels qui les relient formaient une sorte de grand jeu de société, de puzzle approximatif paraissant monté par des enfants las et fatigués, désar- ticulé par ci, recomposé par-là, en désordre et en constante réorganisation. Des rats y circulaient à leur guise ; en regardant plus longtemps, on sentait qu’une main invisible semblait guider leur parcours. De petites portes s’ouvraient et se fermaient sans que l’on puisse savoir selon quelle straté- gie, comme les aiguillages capricieux d’un train électrique sans contrôle. Les rats qui les empruntaient étaient indolents, sans se presser, à l’affût de quelque chose, perplexes et hésitants. Dans certaines cages plus grandes on voyait jusqu’à une dizaine de rats. Certaines cages étaient pourvues de nourriture et de liquides, d’autres pas, sans que l’on puisse savoir pourquoi. De fines électrodes dépassaient des crânes des rats. Le long des murs, un appareillage assez conventionnel : des écrans, des claviers, des boîtiers. Chaque rat avait probablement son tag RFID . Probablement aussi, 1 les électrodes émettaient en fréquences du type Bluetooth ou NFC et les boîtiers électroniques captaient l’information. Le dispositif était complété par des capteurs ressemblant à des microphones. Enregistrait-on le niveau d’activité cérébrale dans les différentes zones du cerveau correspondant aux électrodes, ou alors leurs couinements par les microphones ? Pour en faire quoi après ? Comment pouvait-on les exploiter ? À court de conjectures, j’arrêtais mon observation et attendis mon ami et ancien collègue, Marc, le maître des lieux ; le maître des rats aussi.

1

.

NdA : Bluetooth et NFC (Near Field Communication) sont des standards de commu- nication modernes, dont la méconnaissance par le lecteur n’est nullement gênante pour la compréhension du récit.