Un éternel commencement, tome 2
293 pages
Français

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Un éternel commencement, tome 2 , livre ebook

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Description


RÉSUMÉ


Un secret de famille


Une rencontre hors du commun


Un voyage au-delà du temps.


Après avoir traversé les océans sur les traces de sa mère, Anna se retrouve à nouveau propulsée loin de son pays... et de son époque. Son destin est-il réellement lié à celui de cette jeune Chinoise ? Les pièces du puzzle se mettent en place, les révélations s’enchaînent, les ennemis surgissent de l’ombre et les alliances se forment dans un monde qui se superpose au sien. Anna va devoir affronter ses souffrances d’hier pour mener ses combats d’aujourd’hui, des combats dont elle ne soupçonne pas encore les enjeux démesurés... Et si l’équilibre universel était rompu ?




CHRONIQUES


" Je trouve la fin très belle, le titre prend alors tout son sens. La vie, l'amour est un éternel commencement, comme ces vagues qui viennent et repartent sur la plage."


- Blog Marie-Nel lit




EXTRAIT


Anna souleva les paupières ; il se passait quelque chose. Une étrange lumière irradiait les lieux autour d’elle, une lumière fauve. Ah oui ! Bien sûr ! La Chambre du Levant... Le lever de soleil éclaboussait la pièce d’éclats rougeâtres. Quel effet saisissant ! On aurait dit que la chambre tout entière était en feu. Encore sous l’emprise du sommeil, Anna observait, ébahie, le magnifique spectacle, presque irréel, qui s’offrait à elle. Pourtant, une angoisse sourde l’étreignit. Il y avait autre chose... Elle se retourna vivement : elle avait senti une présence. Lorsqu’elle regarda à nouveau vers la fenêtre, son sang se figea dans ses veines. Là, dans l’encadrement, tournant le dos aux rayons ambrés de l’aurore, se tenait une silhouette en flammes. Anna cligna des yeux, il s’agissait d’une femme. Une femme avec une chevelure incroyable, et l’astre solaire la parait de reflets flamboyants ; son corps semblait entièrement embrasé. L’apparition sauta dans la pièce avec agilité, splendide dans sa tunique de soie rouge écarlate. Ses iris de braise, telles deux flèches prêtes à la transpercer, demeuraient fixés sur Anna. Avec une grâce féline, la nouvelle venue s’approcha et, d’une voix légèrement rauque, l’interpella :


— Es-tu Anna ?


Abasourdie, celle-ci acquiesça. Sans la quitter une seconde du regard, l’intruse ramena alors d’un geste lent une mèche de son abondante crinière brune vers l’arrière et répliqua froidement :


— Dans ce cas, tes secondes dans ce monde sont comptées, ma belle.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 juin 2020
Nombre de lectures 7
EAN13 9791096622733
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

DU MÊME AUTEUR
 
Un éternel commencement, tome 1
Un noël pas comme les autres
Des lys blancs pour Eva
La vallée des papillons
Le secret de la forêt
Le monde de Timmy
Itinéraires Bis
 
 
 
 
 
 
 


 
Marie H. Marathée
 
 
 
 
Un
Éternel Commencement
 
 
 
 
Tome 2
 
Editions Plumes Solidaires
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 2020, Editions Plumes Solidaires
Email  : contact@plumes-solidaires.com
Site internet  : www.editions-plumessolidaires.com
 
Auteur  : Marie H. Marathée
Réalisation de Couverture  : Marie H. Marathée
 
Mise en page papier : Iman Eyitayo
Corrections et Vérifications du Bon à tirer : Audrey Moui
 
ISBN papier : 979-10-96622-69-6
ISBN numérique : 979-10-96622-73-3
 
© Tous droits réservés pour tous pays
Dépôt légal : Juin 2020
 
 
 
Marie H. Marathée
 
 
Un
Éternel Commencement
 
 
Tome 2
 
 
 
Editions Plumes Solidaires
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
À mes trois soleils,
 
Marie H. Marathée
 
 


 
1.
XIAO-CHEN
—  Je te signale, tout de même, que Zénodore était le nom d’un illustre mathématicien grec du II e siècle avant J.C. Un savant absolument génial, un précurseur, un grand visionnaire pour son siècle   !
L’être éclairé au regard fluorescent fixait son interlocutrice d’un air offensé. Celle-ci haussa les épaules et leva les yeux au ciel. Sa longue chevelure d’ébène semblait envelopper son corps tout entier d’un manteau lisse et brillant. Ses iris de braise s’accrochèrent à ceux de Zénodore, et une moue désinvolte se dessina sur son beau visage :
—  Et je te signale, pour ta culture personnelle, cher collègue, que Samarcande était celui d’une ville d’Ouzbékistan. Une cité fastueuse à la limite des mondes turque et persan   ; le berceau même de la civilisation des peuples d’Asie centrale   ! D’ailleurs, en Sanskrit, le mot Samara signifie : rencontre… ou conflit. Samarcande représente le lieu de la rencontre ou du conflit . Comme tu le vois, je suis incontournable.
Les pupilles de chat rétrécirent légèrement :
—  Effectivement   ! J’opterais pour le mot conflit , c’est tout à fait toi   !
—  Ah Ah   ! Venant d’un être qui a une calculatrice à la place du cœur, je prends cela pour un compliment. C’est même plutôt flatteur.
—  Samarcande, tu es impossible   ! Avoir une conversation sensée avec toi relève de l’exploit   ! C’est comme discuter avec une bombe à retardement. On ne sait jamais à quel moment tu vas nous exploser en pleine figure. Vas-tu enfin te montrer raisonnable, s’il te plaît   ? s’emporta Zénodore.
La femme brune releva imperceptiblement un sourcil :
—  Raisonnable, dis-tu   ? Je déteste ce mot   ! La raison est l’ennemie de l’art. Connais-tu des arts qui soient raisonnables   ?
—  Bien sûr : les sciences.
La créature aux longs cheveux s’anima subitement, et tout son être se mit à vibrer :
—  Tsss   ! La science n’est pas de l’art   ! Ça n’a absolument rien à voir   ! L’art, ça bouillonne, ça grouille, ça vit intensément. Ça vous prend aux tripes d’un seul coup, sans qu’on ne sache pourquoi. Tel un tyran inflexible, il arrache l’artiste au sommeil en pleine nuit et l’oblige à assouvir sa démence créative   ! Malheur à celui qui ne lui obéit pas, il agonise et meurt à petit feu   ; il se dessèche, se vide de lui-même et s’éteint. L’art n’est pas raisonnable . Il est tout le contraire   ! 
Zénodore secoua la tête d’un air navré :
—  Je ne peux pas croire qu’une créature aussi fantasque et farfelue que toi soit devenue l’une des nôtres   ! Cela me dépasse   ! Et dire que tu es ma coéquipière, en plus...
—  Heureusement pour toi. Sinon, ton monde algorithmique serait bien terne, mon petit agent technologique, susurra son interlocutrice, dont les lèvres pulpeuses se retroussèrent en un sourire charmeur.
Brusquement, la volcanique Samarcande sauta sur ses pieds et fonça droit sur lui :
—  Technologique   ! Logique   ! Pathologique   ! Tic tic   ! Un peu de fantaisie, que diable, Zénodore   !
Celui-ci battit en retraite et disparut. Il se matérialisa à nouveau quelques mètres plus loin :
—  Tu es complètement siphonnée, ma pauvre Samarcande, murmura-t-il d’un ton désabusé.
L’interpellée leva vers lui de grands yeux innocents :
—  Ah bon, tu crois   ?
—  Apparemment, nous avons des problèmes plus importants à régler   ! renchérit Zénodore, exaspéré.
—  Tu as raison. Je veux bien croire que tu as des tas de problèmes à régler... riposta Samarcande avec sensualité.
Prêts à foudroyer l’impertinente, les iris verts prirent une teinte translucide :
—  Bon, ça suffit   ! Ne me fais pas perdre mon temps   ! Tu voulais me parler   ? Alors, parle   !
Les prunelles de la femme brune s’enflammèrent. Tel un fauve prêt à bondir, elle s’installa avec nonchalance sur un banc à proximité, faisant traîner la ceinture de la tunique écarlate qui habillait son corps d’amazone. Elle observa un instant son collègue en silence avant de lâcher :
—  Le quatuor est menacé, je pressens un danger.
—  Comment ça   ? interrogea Zénodore, dubitatif.
—  De grands bouleversements se préparent, et ça implique notre collectif.
—  Mais, de quoi veux-tu parler, exactement   ?
—  C’est par l’un d’entre nous que le changement arrive, il est le maillon de l’ouverture qui nous fragilise.
—  Pourrais-tu éviter les rébus et aller droit au but, s’il te plaît   ? Je ne comprends absolument rien à ce que tu racontes, et je n’ai aucune envie de jouer aux devinettes   !
—  Le contraire m’aurait étonnée... railla Samarcande.
Zénodore était sur le point de perdre patience :
—  Écoute, ma belle : soit tu t’exprimes clairement, soit je m’en vais rejoindre mon monde algorithmique sur-le-champ   !
—  Évidemment   ! J’avais oublié que je m’adressais à un agent technologique.
—  Il est clair que nous ne parlons pas le même langage que vous, les spécialistes de l’art   !
Samarcande opina énergiquement de la tête :
—  Cette fois, je suis d’accord avec toi, Zéno. Vois-tu, ça s’appelle de l’intuition, et c’est l’alphabet de Dieu. Je n’ai pas d’explications claires et logiques. Pourtant, crois-moi, tu peux faire confiance à mon instinct : il se prépare quelque chose d’inhabituel.
—  Tout d’abord, je t’interdis de m’appeler Zéno   ! Et ensuite, que devons-nous faire, selon toi, face à ce gigantesque cataclysme à venir   ?
Le regard de braise rencontra les yeux fluorescents :
—  Prévenir Aton et nous unir. Le temps nous est compté.

Une nouvelle lumière aveuglante jaillit. Un serpentin scintillant et tortueux se dessina à l’horizon, donnant naissance à une route, un chemin qui se traçait de lui-même vers l’infini. La jeune femme se sentit comme projetée, aspirée hors d’elle-même. Son corps sembla brutalement se vider de sa propre substance, comme si chaque goutte de son sang était asséchée en même temps. Elle porta vivement ses mains à sa gorge   ; elle avait la sensation d’étouffer. Chaque cellule de son être était sur le point d’imploser. Elle ressentit un vertige profond et perdit pied, sombrant alors dans une sorte de torpeur.
À présent, elle flottait dans une étrange dimension. Elle tenta de reprendre ses esprits. Les contours, tout d’abord flous, se précisèrent lentement : la piste se déroulait devant elle. Elle marchait pieds nus sur un sentier de terre. Petit à petit, elle prit conscience des aspérités du sol sous sa voûte plantaire. Les montagnes se matérialisèrent comme par magie. Quelle splendeur que ces majestueuses forêts d’émeraude   ! Quelques instants plus tard, elle pénétra dans un petit bâtiment. Il s’agissait d’une école   ; c’était son premier jour de classe, et elle avait quat

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