L argent n est pas capital
338 pages
Français

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L'argent n'est pas capital , livre ebook

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Français

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Description

L'auteur est un homme d'affaires nomade, financier et économiste autodidacte. Il maîtrise 8 langues, et a travaillé sur les 5 continents, dans 65 pays. Il nous livre son expérience interculturelle et nous démontre que l'avidité ne procure ni le bonheur ni une vie meilleure. Car l'accumulation d'argent ne constitue pas un véritable capital. Cet ouvrage montre un monde où la vie gagne en intérêt jour après jour, où seul le mouvement est réel et où le mérite du gagnant se mesure par rapport au chemin parcouru.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2011
Nombre de lectures 131
EAN13 9782296801295
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’argent n’est pas capital
Ole Edvard Mackeprang
L’argent n’est pas capital
Voyages d’un anarchiste financier
L’Harmattan
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54202-0
EAN : 9782296542020
Dédié à la personne que j’ai rencontrée sur mon chemin et que je n’ai jamais revue depuis, mon meilleur ami
REMERCIEMENTS
Je suis infiniment reconnaissant à nos enfants Fabien de Latour et Saga Mackeprang
Sans leur aide précieuse ce livre n’aurait pas pu être publié.
NOMADE FINANCIER
Ce livre n’est pas une fiction, il décrit la réalité de ma vie telle qu’elle fut. J’ai travaillé dans plus de soixante pays durant les derniers 40 ans, ma totalité d’éprouvé inclut un mélange d’images visuelles, de vues économiques et politiques et ma compréhension de la communication interculturelle, ainsi que la connaissance de mon prochain, de ses besoins et désirs, de ses peurs et de ses envies avides.
Le motif conducteur est le succès et l’échec, gagner ou perdre au grand jeu qu’est la vie. Survivre aux contre courants est particulièrement un défi dans le domaine où j’ai œuvré, le monde de la finance. Dans un environnement où la plupart recherche la sécurité et des conditions de vie stable, cela peut paraître difficile d’imaginer que quelqu’un peut volontairement opter pour l’irrégularité et l’insécurité, comme je l’ai fait. C’est un défi de vivre sans un revenu régulier, comme un trapéziste vole sans filet, cela fait toute la différence au numéro, les récompenses sont plus élevées mais les chutes plus dures. Mais si un tel mode de vie rapporte assez pour continuer, pour conserver la liberté de mouvement sans épreuves excessives, en vivant une vie intéressante et pleine de joies, on peut considérer qu’elle est une réussite, même si on n’a jamais trouvé la mine d’or.
J’ai eu la chance de rencontrer une femme qui a eu la même soif d’aventure, aspirant à cette même ‘sagesse de l’insécurité’, elle a voyagé avec moi vers tous les territoires où je me suis rendu pour affaires. J’ai commencé à travailler avec Investors Overseas Services en 1964 en Iran, Afghanistan, au Pakistan et pendant la décennie suivante en Espagne, Italie et en France. L’industrie des Fonds de Placement était naissante en Europe et je suis content de pouvoir dire que j’appartiens aux pionniers de ce qui est devenu le produit numéro un dans le monde de la finance d’aujourd’hui. Les années suivantes étaient remplies de voyages en Asie, Afrique de l’Est, Moyen Orient, les Amériques et Australie, toujours en quête de nouveaux territoires à conquérir.
Vous demandez peut-être : quelle est la part d’une vie qui dépend de la chance ? Ou de la volonté ? Le talent est-il une clé déterminante du succès ? Durant mon enfance, on apprenait que chacun est le forgeron de sa propre destinée, mais dans quelle mesure est-ce vrai ? Vous n’aurez peut-être même jamais la réponse, lorsque vous atteindrez la fin de la route. Néanmoins cela ne contribuera pas à votre succès de penser à tout cela, alors foncez, juste avec une idée en tête. Vous échouerez peut-être, même plusieurs fois, avant que l’une de vos initiatives devienne réalité, et vous conduise enfin au succès. L’argent n’est pas synonyme de succès ou de joie, la plupart des hommes très riches que j’ai rencontrés, vivaient une vie misérable, au point que je peux dire qu’ils s’en seraient bien mieux tirés avec une vie plus modeste et moins chanceuse !
Mon ami le plus sage m’écrivit un jour « Tu n’es pas obligé d’arriver quelque part. Ce qui ne va pas avec toi, mon cher, c’est que tu as été motivé. Tu dois arrêter de voir le monde avec autant de compétitivité. La récompense pour jouer le jeu n’est pas de le gagner, arrête de jouer aux échecs à la pendule et apprends à la place à jouer de la guitare. » Cela n’est peut-être pas essentiel d’être orienté vers des buts, mais au moins soyons un chercheur de vérité. Je viens d’une famille avec trois générations de docteurs, grand-père, père et fille et aucun n’a trouvé la pierre philosophale.
Je ne l’ai pas non plus trouvée moi-même, mais j’ai eu beaucoup de plaisir à la chercher.
Si vous m’aviez demandé ce que je voulais faire dans la vie lorsque j’étais écolier, je vous aurais répondu tout, sauf travailler dans une banque. Travailler dans un environnement clos m’apparaissait comme être en prison, aussi j’optais pour une profession de plein air, et commençais comme apprenti maçon dans l’espoir de devenir architecte. Cela n’a seulement pas marché comme je l’avais supposé et j’ai fini par travailler dans une banque en dépit de mon aversion initiale. La route est longue et compliquée comme vous pourrez le constater dans les chapitres à venir.
Une vie nomade est le contraire d’une vie routinière, de métro, boulot, dodo. Il est difficile de rencontrer l’aventure dans un monde organisé, on ne trouve que difficilement une région qui n’ait été déjà visitée par un bus rempli de touristes. Très peu de professions vous permettent de gagner votre vie où que ce soit sur la planète. Par chance j’ai trouvé le produit universel qui intéressait les gens partout : l’argent. Quand je commençais, j’ai appris une méthode de marketing que j’ai sans cesse améliorée depuis, une méthode que j’ai enseignée avec succès durant des séminaires de formation, transformant les vies de nombreux de mes ‘adeptes’.
Je considère que l’aspect humain de mon expérience est beaucoup plus important qu’une méthode commerciale ; je me suis donc abstenu d’écrire un manuel de vente comme certains de mes collègues ou une recette sur comment réussir dans la finance, car je suis arrivé à la conclusion qu’il faudrait plutôt, dans le monde de l’argent, changer radicalement le système que suivre le modèle présent.
Je vous encourage à lire ce livre jusqu'au dernier chapitre qui contient mes conclusions, pragmatiques et empiriques, parfaites sur le tas dans les différentes parties du monde où j’ai bourlingué.
C’est ainsi que ma vie dans le domaine de la finance m’a rendu conscient du danger inhérent à l’instrument le plus puissant que l’homme ait inventé : L’ARGENT, qui pourrait détruire la terre si nous ne sommes pas vigilants a renforcé ma certitude qu’une réforme monétaire est indispensable ! Ma critique et mon ironie peuvent paraître être celles de quelqu’un de déçu et de négatif, mais laissez-moi répondre comme mon ami André Kostolany, souvent accusé d’être un pessimiste : « Le fait que je critique avec ferveur, démontre mon inquiétude pour le monde et constitue la meilleure preuve de mon optimisme ».
LE PREMIER DEMI-MILLION
Bruce Chatwin est venu dans ce pays avant qu’il ne soit “ruiné” par les hippies en 1968, comme il l’écrivait dans son récit de voyage ‘Une lamentation pour l’Afghanistan’. Nous fîmes également partie de ces privilégiés en passant 6 mois à Kaboul en 1965. A l’origine, notre destination était Téhéran, où tout a commencé avec un dîner â l’hôtel des 1001 nuits du Shah, à Chemiran, dans lequel nous étions invités par l’équipage d’Air France pour célébrer le nouvel an.
Nous avions pris pension chez Mme Sanjar, boulevard du Moulin Rouge à Téhéran, une pension de classe moyenne pour hommes d’affaires de passage. C’est là que j’ai appris mes premiers mots de parsi 1 , auprès du fils de Mme Sanjar, lequel se moquait toujours des Japonais qui s’inclinaient au téléphone tandis qu’ils parlaient à leur patron à Tokyo, les « Hi, hi » étaient suivis d’une autre kowtow. Mes premiers mots furent « Boro, boro », une expression utile, qui signifie « partez, allez au diable », que l’on peut crier aux mendiants lorsqu’ils deviennent trop insistants, et « Boro Gumsho » (bouffon va au diable), « Kam kam » (un petit peu) et « Bale » équivalent à « Vale » en espagnol (ça va, d’accord).
Le manager en chef de la région, Ira, un Américain rusé aux yeux de velours, avait repris cette r&#

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