L économie en ruine
228 pages
Français

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L'économie en ruine , livre ebook

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Description

La crise immobilière puis financière qui a touché les Etats-Unis en 2007 s'est étendue au monde entier en quelques semaines, déclenchant une récession mondiale. Ménages, entreprises et états endettés contre bonus pour 0.1% de la population, telle est une partie du bilan de la crise du système. L'effondrement de Dubaï, fin 2009, rappelle que les problèmes à l'origine de cette crise n'ont pas été résolus. Ce livre explique les mécanismes à l'origine des fermetures d'usines et des licenciements et tente de rendre lisible l'économie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2010
Nombre de lectures 180
EAN13 9782336282312
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sommaire
Collection « L’esprit économique » Page de titre AVERTISSEMENT REMERCIEMENTS Page de Copyright PREFACE INTRODUCTION CHAPITRE I - REPRISE ? FIN DE CRISE ? LICENCIEMENTS ET « CASH » DISPONIBLE CHAPITRE II - DES DEGATS DEJA IMMENSES CHAPITRE III - DANS ET AVEC LA CRISE, LES DIRECTIONS DES GRANDS GROUPES MAINTIENNENT LA PRIORITE ABSOLUE A LA PROFITABILTE CHAPITRE IV - LE SYMBOLE DE L’INDUSTRIE AUTOMOBILE : UNE BRUTALE RESTRUCTURATION MONDIALE CHAPITRE V - CHERS ACTIONNAIRES CHAPITRE VI - CRISE PERMANENTE ? CHAPITRE VII - CRISE(S) : QU’EN DISENT-ILS ? CHAPITRE VIII - L’ECONOMIE EN RUINE CONCLUSION GLOSSAIRE ANNEXES BIBLIOGRAPHIE Marché et Organisations Cahiers d’Economie et de Gestion de la Côte d’Opale (MOCEGCO) L’Harmattan Collection « L’esprit économique » fondée par Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis en 1996 dirigée par Sophie Boutillier, Blandine Laperche, Dimitri Uzunidis
Collection « L’esprit économique »
fondée par Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis en 1996 dirigée par Sophie Boutillier, Blandine Laperche, Dimitri Uzunidis
Si l’apparence des choses se confondait avec leur réalité, toute réflexion, toute Science, toute recherche serait superflue. La collection « L’esprit économique » soulève le débat, textes et images à l’appui, sur la face cachée économique des faits sociaux : rapports de pouvoir, de production et d’échange, innovations organisationnelles, technologiques et financières, espaces globaux et microéconomiques de valorisation et de profit, pensées critiques et novatrices sur le monde en mouvement...
Ces ouvrages s’adressent aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs en sciences économiques, politiques, sociales, juridiques et de gestion, ainsi qu’aux experts d’entreprise et d’administration des institutions.
La collection est divisée en six séries :
Dans la série Economie et Innovation sont publiés des ouvrages d’économie industrielle, financière et du travail et de sociologie économique qui mettent l’accent sur les transformations économiques et sociales suite à l’introduction de nouvelles techniques et méthodes de production. L’innovation se confond avec la nouveauté marchande et touche le cour même des rapports sociaux et de leurs représentations institutionnelles.
La série Economie formelle a pour objectif de promouvoir l’analyse des faits économiques contemporains en s’appuyant sur les approches critiques de l’économie telle qu’elle est enseignée et normalisée mondialement. Elle comprend des livres qui s’interrogent sur les choix des acteurs économiques dans une perspective macroéconomique, historique et prospective.
Dans la série Le Monde en Questions sont publiés des ouvrages d’économie politique traitant des problèmes internationaux. Les économies nationales, le développement, les espaces élargis, ainsi que l’étude des ressorts fondamentaux de l’économie mondiale sont les sujets de prédilection dans le choix des publications.
La série Krisis a été créée pour faciliter la lecture historique des problèmes économiques et sociaux d’aujourd’hui liés aux métamorphoses de l’organisation industrielle et du travail. Elle comprend la réédition d’ouvrages anciens, de compilations de textes autour des mêmes questions et des ouvrages d’histoire de la pensée et des faits économiques.
La série Clichés a été créée pour fixer les impressions du monde économique. Les ouvrages contiennent photos et texte pour faire ressortir les caractéristiques d’une situation donnée. Le premier thème directeur est : mémoire et actualité du travail et de l’industrie ; le second : histoire et impacts économiques et sociaux des innovations.
La série Cours Principaux comprend des ouvrages simples, fondamentaux et/ou spécialisés qui s’adressent aux étudiants en licence et en master en économie, sociologie, droit, et gestion. Son principe de base est l’application du vieil adage chinois : « le plus long voyage commence par le premier pas ».
L'économie en ruine

Denis Langlet
AVERTISSEMENT
Tous les mots suivis du symbole * sont définis dans un glossaire accessible en fin d’ouvrage.
REMERCIEMENTS
Je voudrai ici remercier vivement mon épouse et nos enfants qui tous m’ont fermement et tendrement soutenu pendant toute la durée de ce travail. Chacune et chacun sait la profondeur de l’affection que je leur porte. Ce travail a bénéficié aussi des remarques, suggestions et critiques d’amis. Ce soutien des uns et des autres m’a permis de terminer ce document malgré les épreuves à surmonter. Je ne peux oublier celle qui, de lecture en relecture, a traqué les fautes et les tournures incongrues, vérifié la cohérence du propos. Documentaliste, traductrice et correctrice expérimentée, elle a accepté de préfacer cet ouvrage, je l’en remercie encore.
© L’HARMATTAN, 2010 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
9782296114685
EAN : 978229609114685
PREFACE
Tu m’écris la préface ? Zut, je ne m’attendais pas à cela ! J’avais juste offert mes services pour relire, corriger, enfin faire ce que je sais un peu faire. Ecrire une préface, il m’est arrivé d’en commettre, mais pour de la littérature (c’est tout ce que je lis, des romans, des nouvelles, de la poésie…) pas pour un livre d’une collection économique. D’ailleurs, c’est simple, quand je vois le mot économie, je me dis que ce n’est pas pour moi, je tourne la page, sauf celle du Parisien qui l’aborde sous l’angle de ce qui concerne tout le monde : la sécurité sociale, les fermetures d’usines, maintenant, la retraite… Je me souviens de leurs pages sur la sécu, elles étaient simples, accessibles. Comme ce livre. Mais tu l’as lu ? Souvent les correcteurs ne lisent pas… D’abord, je ne suis pas une vraie correctrice, et puis oui, je l’ai lu, et je ne me suis pas ennuyée ; je pense même avoir compris quelque chose au free cash flow, CAC 40, LBO et autre barbarie… De toute façon, autant essayer de comprendre, parce que la crise, on n’y coupe pas, tous les jours, il y a quelqu’un pour vous le rappeler… Lorsque le matin, le nez dans le bol de café, trop endormie pour changer de station - surtout le vendredi - j’entends, en bruit de fond, leur débat économique (où en général, ils sont d’accord sur tout !). Je les écoute, d’une oreille distraite, disserter depuis des mois : la crise est-elle terminée? Oui, ça repart… Une croissance à 0,2/0,5 en 2010 ? C’est, paraît-il, ce qu’il faudrait pour que tout s’arrange. Les indices boursiers à la hausse, mais quoi, ils continuent à jouer, comme si ce n’avait pas été suffisant ? Le double salaire de Proglio, le nouveau PDG d’EDF/Véolia ? Mais moralisez-moi tout cela ! D’après eux, un peu de morale et quelques garde-fous suffiraient… Pas d’autre solution que de s’avaler le système, en arrondissant les angles, en l’aménageant un peu, histoire que ce soit moins violent. D’ailleurs ce qui avait pu exister autrefois, vous savez, le communisme, eh bien, ça, c’est mort et bien mort. Pourtant, mes tartines avalées, je m’engouffre dans le métro et là, je la vois, la crise, avec ses vieux, ses femmes, ses jeunes errant sur les quais, faisant la manche ; c’est ce qu’il y a pire les jeunes, quand ils vous disent : je trouve pas de travail, pourtant je cherche, d’ailleurs, si vous en avez un à me proposer, je prends, j’ai droit à rien, ni RMI, ni RSA… C’est ce qu’il y a de pire, les gamins, on se prend à penser que ce pourrait être les siens… Ca me met en colère, tous les jours… Rien qu’en 2009, 29 millions de chômeurs en plus ! Je ne vais pas leur laisser ça, aux mômes, ce système au bout du rouleau, juste capable de réduire encore les coûts, encore et encore, jusqu’à tout broyer sous son Talon de fer. Alors je me dis que la marge et ses chers actionnaires, il va falloir en finir ; que cette fois-ci, c’est encore plus vrai qu’avant ; et que ce livre, avec sa somme de chiffres et de citations patiemment accumulées, donne des arguments pour. Oui, c’est la fin d’une histoire. Vive la nouvelle !
Le 1 er février 2010
Catherine Prokhoroff
INTRODUCTION
Deux fois. Cela faisait déjà deux fois. Sans résultat. Mais que se passait-il ? Affecté depuis ce matin seulement à ce site, il n&#

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