La Tragédie de l euro
202 pages
Français

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La Tragédie de l'euro , livre ebook

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Français

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Description

A l'origine de la création de l'euro, les intentions étaient de nature politique. Grâce à la monnaie unique, la France allait se débarrasser du Deutsche Mark et s'affranchir de la tyrannie de la banque centrale allemande (La Bundesbank). Mais le système mis en place se révèle autodestructeur, parce que plusieurs gouvernements peuvent utiliser une seule banque centrale pour financer leur déficit, sans véritable contrôle. Quelles sont aujourd'hui les voies possibles pour les membres de la zone euro ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2013
Nombre de lectures 23
EAN13 9782336286235
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Du même auteur :
Avec David Howden :
Deep Freeze, Iceland’s Economic Collapse ,
Ludwig von Mises Institute, 2011.

Cet ouvrage est la traduction française de The Tragedy of the Euro ,
2 e édition, Terra Libertas, 2011, revue et augmentée.
Copyright

© L’Harmattan, 2013
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-28623-5
Titre
Philipp BAGUS






LA TRAGÉDIE DE L’EURO


Traduit de l’anglais par Olivier IMBACH
Collection « L’esprit économique »
fondée par Sophie Boutillier et Dimitri Uzunidis en 1996
dirigée par Sophie Boutillier, Blandine Laperche, Dimitri Uzunidis
Si l’apparence des choses se confondait avec leur réalité, toute réflexion, toute Science, toute recherche serait superflue. La collection « L’esprit économique » soulève le débat, textes et images à l’appui, sur la face cachée économique des faits sociaux : rapports de pouvoir, de production et d’échange, innovations organisationnelles, technologiques et financières, espaces globaux et microéconomiques de valorisation et de profit, pensées critiques et novatrices sur le monde en mouvement...
Ces ouvrages s’adressent aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs en sciences économiques, politiques, sociales, juridiques et de gestion, ainsi qu’aux experts d’entreprise et d’administration des institutions.

La collection est divisée en six séries :

Dans la série Economie et Innovation sont publiés des ouvrages d’économie industrielle, financière et du travail et de sociologie économique qui mettent l’accent sur les transformations économiques et sociales suite à l’introduction de nouvelles techniques et méthodes de production. L’innovation se confond avec la nouveauté marchande et touche le cœur même des rapports sociaux et de leurs représentations institutionnelles.

La série L’économie formelle a pour objectif de promouvoir l’analyse des faits économiques contemporains en s’appuyant sur les approches critiques de l’économie telle qu’elle est enseignée et normalisée mondialement. Elle comprend des livres qui s’interrogent sur les choix des acteurs économiques dans une perspective macroéconomique, historique et prospective.

Dans la série Le Monde en Questions sont publiés des ouvrages d’économie politique traitant des problèmes internationaux. Les économies nationales, le développement, les espaces élargis, ainsi que l’étude des ressorts fondamentaux de l’économie mondiale sont les sujets de prédilection dans le choix des publications.

La série Krisis a été créée pour faciliter la lecture historique des problèmes économiques et sociaux d’aujourd’hui liés aux métamorphoses de l’organisation industrielle et du travail. Elle comprend la réédition d’ouvrages anciens, de compilations de textes autour des mêmes questions et des ouvrages d’histoire de la pensée et des faits économiques.

La série Clichés a été créée pour fixer les impressions du monde économique. Les ouvrages contiennent photos et texte pour faire ressortir les caractéristiques d’une situation donnée. Le premier thème directeur est : mémoire et actualité du travail et de l’industrie ; le second : histoire et impacts économiques et sociaux des innovations.

La série Cours Principaux comprend des ouvrages simples, fondamentaux et/ou spécialisés qui s’adressent aux étudiants en licence et en master en économie, sociologie, droit, et gestion. Son principe de base est l’application du vieil adage chinois : « le plus long voyage commence par le premier pas ».
Dédicace

Pour Eva
Remerciements
Je voudrais remercier Daniel Ajamian, Brecht Arnaert, Philip Booth, Brian Canny, Nikolay Gertchev, Robert Grozinger, Guido Hülsmann, and Robin Michaels pour leurs utiles commentaires ainsi que pour leurs suggestions sur une version antérieure, Arlene Oosr-Zinner pour le soin avec lequel elle a édité la version anglaise du livre, et Jesus Huerta de Soto pour avoir bien voulu en écrire la préface. Toutes les erreurs pouvant demeurer sont les miennes.
Avant-propos à l’édition française du livre
Je suis très heureux de pouvoir présenter aujourd’hui au public francophone une édition française de ce livre. Cette édition est peut-être la plus nécessaire d’entre toutes, la France ayant été un pays clé dans le développement de l’euro par le passé, et le restera encore dans l’avenir. Une mise en garde s’impose à ce stade : le lecteur étatiste, socialiste ou simplement négligent peut en refermant le livre après sa lecture, en ressortir avec l’impression que les Français sont les méchants de l’histoire. Rien n’est plus éloigné de la vérité. C’est bien l’élite politique française, ayant toujours penché dangereusement en faveur du socialisme, avec ses ambitions géopolitiques, qui joue un rôle important dans La tragédie de l’euro . Ce sont les dirigeants politiques, les banques et les secteurs subventionnés comme l’agriculture, qui ont voulu, et ont gagné avec, l’euro. Et cela n’est pas propre à la France. La différence réside en ce que les élites françaises se sont avérées les plus puissantes. La grande majorité de la population française cependant, composée de citoyens durs au travail et épargnant, a été prise dans les filets d’un projet malheureux, et est exploitée depuis longtemps. La majorité finira par être perdante de l’euro et des tendances centralisatrices que l’euro favorise. Le livre est dédié à cette classe de citoyens exploités dans toute l’Europe, dans l’espoir qu’il puisse contribuer à leur ouvrir les yeux.

Philipp Bagus
Préface Par Jesús Huerta de Soto
C’est un grand plaisir pour moi que de présenter ce livre de mon collègue Philipp Bagus, l’un de mes étudiants les plus brillants et prometteurs. Ce livre, tout à fait d’actualité, montre comment le mécanisme interventionniste du système monétaire européen mena au désastre.
La crise actuelle des dettes souveraines est le résultat direct de l’expansion du crédit du système bancaire européen. Au début des années 2000, il y eu une expansion du crédit dans les Etats de la périphérie de l’Union économique et monétaire, comme l’Irlande, la Grèce, le Portugal et l’Espagne. Les taux d’intérêt furent substantiellement réduits par l’expansion du crédit conjuguée avec une baisse des prévisions d’inflation et des primes de risques. La forte baisse des anticipations inflationnistes découlait du prestige de la Banque centrale européenne nouvellement créée, ressemblant à une copie de la Bundesbank. Les primes de risque furent artificiellement réduites grâce au soutien attendu des nations plus fortes. Le résultat fut un boom artificiel. Des bulles du prix des actifs, telle la bulle immobilière en Espagne, se développaient. La monnaie nouvellement créée fut principalement injectée dans les pays de la périphérie, où elle finança une surconsommation et des investissements dans de fausses directions, autrement dit, un mal-investissement, surtout dans les secteurs sur-étendus de l’automobile et de la construction. Au même moment, l’expansion du crédit aida également à financer et à développer des Etats-providence non soutenables.
En 2007, les effets microéconomiques, qui renversent tout boom artificiel financé par l’expansion du crédit et non par une véritable épargne, firent leur apparition. Les prix des moyens de production comme les matières premières et les salaires augmentèrent. Les taux d’intérêt grimpèrent également, du fait des pressions inflationnistes qui ont conduit les banques centrales à réduire leur position expansive. Finalement les prix à la consommation commencèrent à monter relativement aux prix offerts aux facteurs originaires de production. Il devint de plus en plus évident que beaucoup d’investissements n’étaient pas soutenables du fait du manque d’épargne réelle. Beaucoup de ces investissements eurent lieu dans le secteur de la construction. Le secteur financier fut mis sous pression lorsque les crédits hypothécaires, insérés dans des titres, figuraient directemen

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