Le commerce, cet inconnu...
212 pages
Français

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Le commerce, cet inconnu... , livre ebook

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Description

Ce livre est un hommage aux artisans du commerce français. Il propose les faits et évènements marquants du commerce français qui a connu une formidable envolée au cours du siècle dernier. L'auteur en présente également les grandes enseignes, leurs responsables et autres intervenants de renom. On y retrouve de surcroît les grandes inventions qui ont contribué à son bond en avant.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 août 2015
Nombre de lectures 12
EAN13 9782336387703
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0850€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Collection Distribution L’Harmattan sous l’égide de l’Association pour l’Histoire du Commerce ( www.ahc-asso.com )

La collection Distribution L’Harmattan a pour but de proposer des réflexions sérieuses et concises sur ce secteur important de l’économie.

Elle s’appuie en grande partie mais pas seulement sur l’histoire, un des principaux fils conducteurs en la matière.

Dirigée par Claude BROSSELIN, elle regroupe comme auteurs des professionnels reconnus et des universitaires.
Titre
Claude Sordet










Le commerce, cet inconnu…

Ou « le siècle de la grande farandole du commerce français »
Copyright





















© L’Harmattan, 2015 5-7, rue de l’École-Polytechnique, 75005 Paris
www.harmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-73781-2
INTRODUCTION
Ce livre est un rendez-vous, entièrement dédié à la grande envolée du commerce du XX e siècle. Et quelle histoire ! L’auteur a non seulement procédé à un rappel méticuleux des faits et évènements majeurs qui ont jalonné l’incessante métamorphose du commerce en véritable industrie, mais il a tenu à réunir plusieurs dizaines de grands entrepreneurs du dit commerce.
Farandole d’enseignes, farandoles de personnalités, ce livre permet au lecteur : soit des découvertes d’évènements ignorés ou simplement de se les remémorer. Ils sont un hommage rendu aux grands talents qui les ont initiés. Grâce à l’imagination de ces derniers et à leur persévérance, ce secteur économique capital qu’est le commerce peut donner à la France de nombreuses raisons de fierté. Mais nos compatriotes le savaient-ils ? Il s’est dit, avec sans doute, quelques bonnes raisons, que : « Les Français aimaient leur commerce, mais pas leurs commerçants ».
L’un des objectifs de cet ouvrage est de : « Rendre à César, ce qui est à César » . En d’autres acceptions de cette image, de montrer que si notre commerce n’est pas prophète en son pays, en revanche son image hors hexagone est des plus flatteuses.
Chers amis lecteurs, partez à la découverte de votre commerce, changez le regard que vous portiez peut-être sur lui ; il le mérite et vous en sera reconnaissant.
Que tous ceux qui de génération en génération ont contribué à cette réussite en soient ici chaleureusement remerciés.
PRÉAMBULE
Après la dernière guerre, le monde succursaliste a considérablement participé, en France, au relèvement du commerce de détail à dominante alimentaire.
On reconstruisait, tant bien que mal, les magasins sinistrés. Les succursales de taille moyenne de 40 m 2 , chaque fois que faire se pouvait, étaient agrandies et transformées en libre-service, notamment depuis 1948. Cette année-là, le premier magasin de ce style fut ouvert à Paris sous l’enseigne Goulet Turpin.
Les installations logistiques, elles aussi, bénéficiaient d’investissements importants. Il convenait de pouvoir héberger des assortiments en croissance permanente : produits laitiers, fruits et légumes sans compter les nouveaux produits d’hygiène, toilette, mis sur le marché.
Les centrales : de référencement, d’achat et de services, reprenaient, au fil des ans, une importance incontournable. Malheur à l’entreprise voulant rester isolée. Les centrales Paridoc et Locéda avaient été constituées avant la guerre, pour les succursalistes. La SAPAC elle, était destinée à Prisunic. Du temps de sa splendeur, Paridoc a compté jusqu’à 22 sociétés adhérentes (les MAS : Maisons à Succursales Multiples).
Les structures de gouvernance des succursalistes se modifient. L’énorme prédominance des services d’achat, qui était de règle avant la guerre, perd quelque peu de sa hauteur. On reconnaît, enfin, la nécessité de donner de l’importance aux fonctions commerciales. Avant la guerre, les acheteurs, souvent « administrateurs délégués » dans leur entreprise, menaient le bal.
Dès 1947, des voyages d’études vers les USA s’organisent. À Dayton, un fabricant de caisses enregistreuses NCR propose pour les Européens des séminaires qui font grandes recettes. Ils sont animés par un bateleur exceptionnel Bernardo Trujillo, avocat de formation et de nationalité Colombienne, précieux collaborateur de NCR. Des dizaines de grands cadres français de la distribution vont l’écouter.
Les entrepreneurs succursalistes du monde entier adhèrent en force à des associations professionnelles d’origine française, telles : AIDA (Association des Industries de la Distribution Alimentaire) suivie trois ans plus tard du CIES (Comité International des Entreprises Succursalistes).
Ces deux « Institutions du commerce » ont le même géniteur Henri Toulouse, le patron, sans partage encore que sans titre, du groupe Docks de France.
« Monsieur » Jacques Pictet son homme lige qui était depuis 1945 le Secrétaire général de Paridoc anime entre autres activités le « Conseil Vente et Publicité », véritable aile marchante regroupant les activités de conseil déployées par Paridoc.
L’AIDA (Association Internationale de la Distribution Alimentaire) constituée en 1952, se voulait une entité internationale regroupant toutes les catégories d’entreprises, sans distinction d’importance, appartenant au commerce intégré ou à l’univers des indépendants. Condition sine qua non, il fallait appartenir au monde de l’alimentation. Dès sa création, l’Aida prit l’initiative d’accueillir également des producteurs et des importateurs. Henri Toulouse et Jacques Pictet voulaient faire de cette structure associative un lieu de partage, d’échange, dédié au « commerce moderne », pris dans sa plus large acception, amont et aval.
De même, s’y retrouvent très vite : des entreprises privées ou publiques, des chercheurs, des représentants de l’enseignement et, fait exceptionnel, à l’époque, des représentants des instances les plus représentatives des consommateurs.
Quant au CIES (1953) association fille naturelle de l’AIDA, sa signification était : « Comité International des Entreprises à Succursales », soit les MAS (Maisons à Succursales Multiples). Pourquoi fut-il constitué ?
Peu après la création de l’AIDA, les entreprises à succursales de l’époque estiment qu’il devient opportun, voire nécessaire, de mettre en place, au plan international, une structure de concertation et d’échanges professionnels leur étant exclusivement réservée. « Nous voulons rester entre nous, le succursalisme n’ayant rien à voir avec d’autres métiers du commerce… » Propos dénotant à l’évidence un certain complexe de supériorité.
Il convient de ne pas oublier qu’Henri Toulouse (Docks de France) et Jacques Pictet, secrétaire général de la centrale Paridoc furent les promoteurs de ces deux associations. Ils en ont été, les éléments moteurs. Nous sommes à l’orée des années cinquante, la gestion de la pénurie propre aux temps de guerre et d’immédiat après-guerre, laisse place à l’envolée des premières performances des industries agro-alimentaires. Elles mettent sans cesse sur le marché : des produits nouveaux et autres emballages adaptés au libre-service. On découvre le « marketing », il répond, avant tout, à la question : « Quels produits ? Pour quels marchés ? »
Les fabricants de produits alimentaires, avaient immédiatement perçu combien, pour eux, était tout l’intérêt de cette formule de vente inédite qu’était le libre-service, Ils en furent les ardents prosélytes. Tout s’est joué entre 1950 et 1953, pour mémoire : créations de l’AIDA et du CIES, mais également en Belgique, en 1954, du CBD, soit le Comité Belge de la Distribution. Il y a une dizaine d’années, le CBD, s’est vu attribuer le prédicat « Royal » ; il devint ainsi le : « Comité Royal Belge de la Distribution ».
Paridoc, le principal groupement succursaliste privilégiant les achats et les services se renforçait considérablement, pour l’essentiel, du fait des croissances endogènes et exogènes de ses adhérents. Une autre centrale d’achat LOCEDA recueillait les maisons succursalistes qui, pour cause de concurrence ne pouvaie

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